Raphaël Confiant

La guerre de 14, vue de la Martinique. Première fois que la conscription concerne l'île. Mais pourquoi ces jeunes hommes partent-ils "La-bas" ? Certains y voient l'occasion de réaffirmer leur appartenance à la France, de revendiquer une place de citoyen à part entière. Mais la boucherie en France, l'effort de guerre sur l'île vont pourtant changer la donne. Une écriture riche, vive et colorée.

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Le roman noir à la Chandler revisité par un des chantres de la "créolité". On plonge dans la société martiniquaise, ses failles, ses errements, ses ambitions, son passé toujours présent, à travers le regard d'un détective naïf, paumé et pas doué. Politique, jeu, prostitution, vaudou, émigration, rôle des békés et des mulâtres, tout est dans ce roman échevelé qui joue avec les codes du genre.

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Je n'ai pas adoré ce livre mais sans le détester non plus. Il se laisse lire j'ai envie de dire.

On ne peut pas avoir confiance en Confiant... x) Permettez le jeu de mot c'est ce que je me suis dit au bout d'1/5 du livre... Où je me suis arrêtée. Car en effet si ce qu'il dépeint a été la réalité, il s'étend beaucoup trop sur ce que j'ai trouvé être des bagatelles pour donner du crédit à son histoire... et à l'Histoire. Certes il s'agit là de son objectif: montrer comment l'explosion leur est tombée dessus, mais en fait cela décale trop l’intérêt et nous place dans un entre-deux fiction/réalité trop ambiguë pour être apprécié. Pour le moment cet écrivain n'a toujours pas réussit à me faire adhérer.

Magnifique recueil "collectif" de textes parlant en divers points de vues, choisis par Rafaël Confiant, qui y a lui-même contribué dans un de ceux-ci.

Le portrait passionnant d'une femme extraordinaire qui a su braver les mafieux de New York et faire fortune en gangster. Une plongée dans le quartier de Harlem entre les deux guerres, alors que la communauté afro-américaine s'organise, s'impose. Mais "Queenie" côtoie aussi des figures de la vie culturelle et politique afro-américaine. Confiant met à son service sa plume riche, inventive et fleurie.

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Je ne pourrais trop en dire, puisqu'il s'agit d'extraits, mise à part un point très important… L'introduction en dit déjà bien assez

Résumé: L'histoire se passe en Martinique. Lysiane une jeune fille de 17 ans vit avec sa famille. Elle est très belle et a donc pas mal de prétendant. Elle écrit également. Il a aussi une enquête policière.

Avis: Au début, j'ai été contente de retrouver l'univers, l'ambiance des Antilles avec des expressions créoles et un style de vie. Mais le rythme de l'histoire est beaucoup trop lent et je me suis beaucoup ennuyé. J'ai été jusqu'au bout pour connaitre le meurtrier. Le style de l'auteur est bien mais l'histoire m' a vite lassé.

J'ai bien cette lecture car le sujet me touche. J'ai aimé vivre au rythme d'une plantation durant au moment de la colonisation. On sent que l'esclavage n'est pas si loin. Et c'est la loi de la couleur de peau qui prime.

J'ai eu plaisir à lire "Grand Café Martinique" qui retrace d'une part le parcours de cette boisson étrange, née au Yemen, adoptée par, et adaptée à, une multitude de sociétés au fil des siècles, d'autre part la vie mouvementée de Gabriel-Mathieu d'Erchigny de Clieu.

La partie sur l'histoire du café, et les échanges que cette plante et cette boisson a permis entre les continents, au point d'être un des plus importants facteurs de la mondialisation, est bien documentée, et écrite en une langue agérable.

Ayant beaucoup apprécié d'autres romans de Raphaël Confiant ("Le Commandeur du Sucre", "Adèle et la Pacotilleuse", "L'Allée des Soupirs"), qui s'appuient toujours sur un constat de l'impact de l'histoire coloniale et de l'esclavage sur l'état passé et présent de la société antillaise, j'ai été un peu déçu par l'écriture de celui-ci. On y trouve certes un lexique riche et coloré qui emprunte au parler antillais. Mais j'ai été un peu déçu par le récit d'aventures, la traversée de l'Atlantique du héros à bord de sa flûte transportant deux plants de caféier: les redites y sont nombreuses, comme si l'auteur craignait que le lecteur ait oublié les incidents, et l'identité des personnages entassés sur le bâteau et malmenés par la mer, les pirates, la soif...