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Commentaires sur ses livres

Sarah Cohen-Scali

Par kymmy38 le 30 Novembre 2018 Editer
kymmy38
L'histoire de Max est assez surprenante dans la façon dont l'auteur l'a raconté. En effet dés le début, c'est Max qui s'exprime, qu'il soit encore dans le ventre de sa mère ou qu'il ne soit qu'un petit enfant. C'est toujours sous son point de vue qu'est raconté le livre.
C'est assez bizarre quand il est tout petit mais ensuite cela parait plus naturel.
L'histoire en elle même est intéressante, le point de vue est différent des autres livres sur le même thème puis-qu’ici on parle de ces enfants sélectionnés pour être de bons et vrais aryens.
Parfois quelques longueurs aurait certainement pu allégé un peu ce roman mais dans l'ensemble il se lit sans déplaisir.
A propos du livre :
Max
Max
Par Marcello06 le 27 Novembre 2018 Editer
Marcello06
J'aime les livres qui traitent de la Seconde Guerre Mondiale, de la Shoah ... Cependant j'en ai lu de nombreux qui sont beaucoup trop romancés et qui ne tiennent pas la route au niveau de la chronologie historique contrairement à celui ci.
De plus, à ma grande surprise j'ai appris (à la fin du livre) que l'histoire du personnage principal, Max, est purement inventée mais qu'en revanche celle du personnage secondaire est inspirée d'une histoire vraie, ce que j'ai beaucoup apprécié.
Enfin, grâce à ce livre j'ai pu vraiment me rendre compte de la pensée des allemands nazis, sans oublier que pour autant cela reste un roman, car plusieurs livre ont été écrit en prenant le point de vue des personnes persécutées mais peu en prenant celui des nazis
Pour conclure je vous conseil fortement de le lire. Une fois que vous allez commencé pr contre soyez prêt à ne plus le lâcher même si certains moments peuvent être choquants !!
A propos du livre :
Max
Max
Par Waynola le 25 Novembre 2018 Editer
Waynola
Émouvant ce roman !
Ce livre est de la même auteure que celui du roman jeune ado «Max», que j'avais lu à 14 ans, et que j'avais adoré.
Eh bien je peux dire que je n'ai pas été déçu de cette en quelque sorte suite.

Ce livre parle des enfants orphelins après la guerre, en 1945, on le découvre à travers les yeux d'un jeune garçon devenu amnésique, en quête de ses origines.
Donc voilà, je ne rien à ajouter à part que je le conseille vivement !
A propos du livre :
Orphelins 88
Orphelins 88
Par Wonderbooks le 16 Novembre 2018 Editer
Wonderbooks
Ma chronique > https://unelectriceawnderlnd.blogspot.com/2018/11/max-sarah-cohen-scali.html

Ce livre m'a été recommandé par une amie (ça faisait déjà longtemps qu'il me faisait de l'oeil) et c'est un coup de cœur qui m'a permis de sortir un peu de ma zone de confort : les lectures de l'imaginaire.

Le narrateur de l'histoire est Konrad (Max). Ce point est assez troublant au début du livre, c'est un embryon (ou un peu plus tard un bébé) qui nous décrit le monde d'une façon "adulte".

Ce roman historique s'intéresse à la période de la Seconde Guerre Mondiale mais il nous parle d'un de ses aspects tout aussi horrible que la violence de masse et les déportations : le programme Lebensborn qui consiste à sélectionner des femmes qui mettront au monde les représentants de la race aryenne qui (d'après l'idéologie nazie) va régner sur le monde. Ce roman m'a permis d'en apprendre plus sur la Seconde Guerre Mondiale. Tout est extrêmement réel ce qui fait qu'on a vraiment l'impression de vivre les événements avec Max.

Comme vous l'aurez compris, Max représente parfaitement ce qu'on attend d'un bon aryen. Pour lui, rien est plus normal que de tuer les Juifs et il vante les mérites du Furher et de sa patrie qu'ils considère d'ailleurs comme ses parents. Évidemment, on ne peut qu'être choqué en lisant les paroles de Max mais malgré tout, l'auteure arrive à nous faire nous attacher à lui. Les passages du livre où il découvre des choses ou ceux où il se remet en cause sont vraiment touchants.

Bref, Max est un roman duquel on ne peut sortir indemne. Il nous fait réfléchir sur des tonnes de choses. Je le recommanderai à des lecteurs avertis de plus de 14 ans.
A propos du livre :
Max
Max
Par Madnone le 14 Novembre 2018 Editer
Madnone
Au top ! J'ai bien aimé lire un livre sur un pan de l'Histoire
A propos du livre :
Max
Max
Par Baiko le 10 Novembre 2018 Editer
Baiko
https://leslecturesdebaikoo.wordpress.com/2018/11/10/max-sarah-cohen-scali/ (si vous avez le temps ;) )

Avant toute chose, je tiens à dire que Max n’est pas un roman uniquement jeunesse, au contraire, de part la dureté du sujet abordé et le récit parfois cru, il s’adresse aussi bien aux grands ados et aux adultes.

« Max » est donc un de ces romans dont on ne ressort pas indemne. Il fait parti de ces oeuvres (films, séries, livres …) qui après qu’on les ait connues, nous poussent à faire des recherches sur le sujet (par exemple je sais pas vous mais en ce qui me concerne, après avoir vu Titanic pour la première fois, j’ai passé du temps à lire l’histoire de ce navire et de son naufrage). Pour « Max », ça a été pareil.

Comme le laisse entrevoir la couverture, l’intrigue se déroule donc pendant la 2de guerre mondiale mais Sarah Cohen-Scali se démarque en faisant de son héros un petit nazi en devenir et surtout aborde des sujets peu connus du grand public sur la 2de guerre mondiale, en particulier les « Lebensborn ». Véritables « usines à bébés », ces établissements créés par les nazis avaient pour but de donner naissance à de parfaits représentants de la race aryenne : blonds, blancs, yeux bleus, grands et athlétiques. C’est de là que vient notre héros -je reviendrai sur lui plus tard-. Mais ce n’est pas tout, sans en dire plus pour ne pas tout dévoiler, elle aborde également plusieurs aspects méconnus de la guerre et de l’éradication juive en Pologne et c’est hyper intéressant, d’un point de vue culturel évidemment mais aussi sur l’intrigue car ça permet de changer un peu.

Je vous ai dit que notre héros est un petit nazi en devenir. Et c’est un sentiment très étrange que de lire ses aventures, tant il fait naître en nous des sentiments contradictoires. En effet : Max est un petit garçon et est le héros de l’histoire, il se retrouve plongé au coeur de ce conflit qui le dépasse et on ne peut que s’attacher à lui. Mais voilà, Max est ce petit garçon qui n’a rien connu d’autre que l’idéologie nazie, il a été élevé selon elle et par conséquent il agit et pense selon elle. Et c’est là le tour de force de l’auteure qui fait naître en le lecteur des sentiments contradictoires. En effet, on s’attache à Max mais quand la page d’après il tient des propos racistes, antisémites, voire même agit, de manière antisémite, on le déteste immédiatement. Néanmoins à chaque fois on se dit « mais non, ce n’est pas de sa faute, il n’y est pour rien, on l’a endoctriné ». C’est une sensation très particulière qui en ressort et assez inédite pour un roman se déroulant pendant la 2de guerre mondiale.

« Plus je grandis, plus je me rends compte à quel point les adultes sont bizarres, bourrés de contradictions.«

Ce roman amène vraiment une réflexion sur le lecteur et à chaque chapitre on se demande « Mais comment cela a t-il été possible ? Comment des Hommes ont pu avoir de telles idées, être allés aussi loin dans l’application de leur idéologie? etc. Ce livre fait surtout prendre conscience de l’importance de l’éducation. Les enfants sont totalement manipulables et pourtant c’est eux l’avenir. L’éducation aussi bien par l’apprentissage de l’Histoire, de la culture humaine que par l’apprentissage des valeurs de tolérance, liberté, égalité sont primordiales et fondamentales.

Le tout servi par une plume magistrale. Sarah Cohen-Scali décrit avec justesse les émotions des personnages, les interrogations de Max qui du haut de ses 5-6 ans découvre le monde et cherchent ses réponses selon l’idéologie nazie. Les événements historiques sont terrifiants de réalisme. Il y a eu un vrai travail de recherche et ça se sent.

Au final : Un roman bouleversant à mettre entre toutes les mains, jeunes et moins jeunes, afin de découvrir des aspects peu connus d’un des conflits les plus meurtriers de tous les temps. A travers les yeux d’un petit garçon, cette histoire fait prendre conscience de toutes les horreurs dont l’Homme est capable et nous amène forcément à réfléchir. Qu’aurions nous fait ? Mais surtout, comment faire pour que cela ne se reproduise pas ?
A propos du livre :
Max
Max
Par Alienor-1 le 9 Novembre 2018 Editer
Alienor-1
Petit recueil de nouvelles qui se lit très vite. On redécouvre Guy de Maupassant, Bram Stocker.... Les auteurs ont écrit sur le célèbre vampire à leur manière.
Par revesurpapier le 5 Novembre 2018 Editer
revesurpapier
https://revesurpapier.blog4ever.com/orphelins-88-de-sarah-cohen-scali

Josh est un enfant d’environ douze ans qui a survécu à la guerre. Il ne sait pas qui il est. Il se rappelle bien l’Orphelinat mais la guerre lui a arraché le reste de ses souvenirs. Il ne sait même pas d’où vient le tatouage sur son bras gauche. Josh est-il allemand? polonais? juif? Recueilli dans un centre pour orphelins à Indersdorf, le garçon tente de se reconstruire...

Ce roman nous parle de l’après-guerre mais surtout des orphelins de la guerre qui ont été confrontés à la cruauté humaine, à l’horreur. L’auteure a choisi ici de s’attarder sur les conséquences de ces sombres événements. On parle des mesures qui ont été mises en place pour ces orphelins. On parle de leur état de santé, de leurs traumatismes. On parle de leur histoire et de ce qui les attend désormais. C’est l’heure de la reconstruction et on tourne les pages le cœur serré, totalement immergé en 1945. C’en est bouleversant.

Josh reste au cœur de ce récit. C’est un garçon un peu perdu qui n’arrive pas à trouver sa place. Il partage ses peurs, ses doutes, sa rage aussi. On sent cette envie de savoir qui il est et on s’implique tout autant que lui dans cette quête. Celle-ci est difficile, éprouvante mais on s’accroche. Qu’a t-on fait de ce garçon?

Grâce à des petits déclencheurs, les souvenirs de Josh se manifestent peu à peu. On prend alors conscience de ce qu’il a vécu, de ce que ces enfants ont vécu, et c’est terrible. Heureusement, notre lecture s’illumine par moments et nous redonne espoir. En particulier lorsque nous sommes en présence de personnages qui guident notre héros. Des personnages bienveillants auxquels on ne manque pas de s’attacher, comme Ida, infirmière généreuse et dévouée ou encore Willy, soldat américain.


Verdict : On parle peu de l’après-guerre et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en commençant cette lecture. Le contexte est plus sombre qu’on pourrait l’imaginer. Sarah Cohen-Scali nous parle de ces enfants qui ont tout perdus pendant la guerre. Elle nous présente Josh, un jeune héros touchant qui a besoin de se réapproprier son histoire. Le récit est fort, percutant, sensible et instructif. Tout le monde devrait prendre le temps de lire ces pages, juste pour prendre conscience de ce qui est arrivé.
A propos du livre :
Orphelins 88
Orphelins 88
Par Zebra_12 le 21 Octobre 2018 Editer
Zebra_12
J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce livre assez spécial. Dès le début, l'ambiance est bizarre, c'est un embryon qui nous parle comme s'il était un adulte et qui décrit le monde autour de lui. Et puis au fur et à mesure, on découvre la réalité: le programme Lebensborn, l'emprise d'Hitler sur l'Allemagne, la guerre et toutes les autres horreurs qui viennent avec.
Rien que la couverture est glaçante : on voit un embryon avec noté autour de lui de très nombreuses mensurations, tout cela sur un fond au couleur du drapeau nazi.

On suit l'histoire avec les yeux d'un enfant conditionné depuis sa naissance. Pour lui, capturer les Juifs pour les tuer, ne pas avoir de maman, arracher des enfants à leur mères pour qu'il rejoignent les jeunesses hitlériennes et les Napola (écoles militaires), ... est tout à fait normal. Selon lui, ses parents sont le Fürher et l'Allemagne.

Lorsqu'il découvre l'affection et tous les petits gestes qui vont avec (je pense au passage avec Bibiana) il est tout chamboulé, il se pose enfin des questions et envisage une autre réalité que la sienne. On suit toute son enfance jusqu'à ses neuf ans (la fin de la Guerre). On voit la cruauté de ce programme, les traitements infligés aux bébés qui ne sont pas parfaits, leur éducation, leur rapport à la violence, les Napola,.... Et puis surtout on assiste à cette rencontre avec Lukas qui emmène un peu d'espoir.....

Sur la quatrième de couverture du livre, il y a écrit "On adore détester Max et on ne déteste pas l'adorer" (cela vient d'un internaute) et c'est exactement ça. Chaque action de sa vie nous procurent divers sentiments, on a envie de lui dire de s'arrêter ou au contraire de continuer. Lorsqu'il change subitement d'avis, on l'encourage ou on le déteste. Ce personnage est vraiment ambigu.
Et l'écriture ... On a l'impression d'avoir en face de nous un enfant à la fois cruel et innocent. Tout est bien expliqué et cela ne manque pas de détails sur l'ambiance de cette période et les pratiques tenues secrètes et organisées par Hitler. Les actions s'enchaînent vite toutes plus noires les unes que les autres, c'est un flot continu.

C'est une lecture choc, on prend conscience de l'emprise d'Hitler sur l'Allemagne et du "lavage de cerveau" qu'il a fait subir à de nombreuses personnes. Ce récit est extrêmement bien documenté et il nous permet d'en savoir plus sur cette partie méconnue de la guerre.
Je ne peux que recommander ce livre (pas avant 14-15 ans je pense, il faut se sentir prêt car certains passages sont durs), même si il est vraiment spécial.

(https://lectureetavis.jimdo.com)
A propos du livre :
Max
Max
Par Mishakal-Yveldir le 9 Octobre 2018 Editer
Mishakal-Yveldir
https://enquetedesaveurs.blogspot.com/2018/10/max-sarah-cohen-scali.html


Max, Max, Max ! Un chef-d’œuvre dans son genre ! Il est cru, sale, vulgaire, réaliste ; le nazisme dans toute son horreur, vécu du point de vue d’un enfant nazi. Beaucoup de livres traitent sur cette époque douloureuse qui laissera à jamais le monde stigmatisé. Et je ne pense pas que ce soit de trop, les gens sont tellement ancrés dans leur petit confort, qu’ils oublient par quoi nos ancêtres sont passés. C’est affligeant… Alors oui, certains surfent sur la vague sans même maîtriser leur sujet. Mais ici, nous avons un véritable bijou, un texte d’une cruauté extrême que l’on vit à l’intérieur.

Je l’ai dévoré à une vitesse fulgurante. 480 pages en quelques jours à peine. J’étais scotchée. Médusée par la façon de penser de Konrad que je trouve, bien sûr, légitime. Dès le début, à l’état de fœtus, il injure, désabusé. Il est persuadé que son véritable père, spirituel, est le Führer et est prêt à se sacrifier pour lui. Sa naissance est dure. On pose le tableau. Le Docteur Ebner mesure les nouveau-nés et ceux qui ne rentrent pas dans les normes aryennes sont des « lapins » qui se font tuer. Konrad grandit là-dedans. Il se fait ensuite arracher à sa mère, cette scission le marque et le rend plus froid. Jusqu’à ce qu’une « sale pute dissidente » comme il la décrit, le soustrait au Lebensborn de Steinhöring en s’enfermant avec lui dans un sous-sol. Sous-alimentée, elle meurt et il reste 3 jours dans ses bras froids qu’il faut découper pour l’extraire. Mais le fait qu’elle l’ait appelé Matchen/Marxen lui a ravivé des souvenirs. Même s’il ne sait plus à quoi ressemble sa mère. La femme lui a raconté avant de mourir de faim que son mari juif s’est fait tuer, qu’un soldat SS l’a frappée et a tué son enfant d’une balle dans la tête.

Oui, ce livre ne va pas dans la dentelle. Et c’est comme ça tout du long. J’ai aimé le fait que Lukas en plus d’être Polonais soit Juif et intègre l’élite. J’ai lu en notes de fin qu’il se calque sur un personnage réel.
J’ai été triste à divers moments. Cette déchéance que Konrad trouve normal, parce qu’il a été éduqué comme ça. Qu’il ne voit pas en quoi c’est mal de dénoncer ses amis Polonais et leurs familles.

Le fait que son ami Wolfgang se fasse tuer, parce qu’il ne savait plus à partir de quels galons il faut saluer un soldat SS. Pas de bras levé à la bonne seconde, bang ! Que de cruauté ! Pauvres enfants arrachés à leur famille pour se faire « germaniser ». On évoque fort peu le gazage des prisonniers et les fours. Ce n’est pas le propos ici. On se focalise vraiment sur la croissance des enfants dans cet ancien asile (les précédents pensionnaires ayant subi une « réaffectation », oui un mot codé pour dire qu’ils se sont fait zigouiller).


« Des coloriages ! Pour qui me prend-elle ? Je sais déjà lire et compter ! C’est Josefa qui m’a appris. Je suis même capable de faire des opérations de calcul. Comme, par exemple : un sac contient trente bonbons, un Juif en vole vingt-cinq, combien de bonbons reste-t-il dans le sac ? Il en reste 30-25=5. Fastoche ! »

« Je lui livre mon histoire depuis le début.

Les sélections qu’a passées la Frau qui devait me porter dans son ventre, avant de s’accoupler à un officier SS, ma naissance au foyer Steinhöring, le remplacement de la Frau par une nourrice, les sélections que j’ai passées moi aussi, comment le Her Doktor Ebner m’a pesé, mesuré, examiné. Les sélections des autres bébés qui pour certains, sont devenus des « lapins » et ont été découpés en morceaux dans des bocaux, sur les étagères des « instituts scientifiques ». Les adoptions des meilleurs éléments du Heim par les familles allemandes, et puis tous les autres foyers qui se sont créés en Europe et dans l’ensemble des pays occupés. Je lui décris la programmation et la fabrication à la chaîne de la future jeunesse allemande dont je suis l’échantillon type, le prototype. Parfait. Irréprochable. »
Pendant presque toute la narration, Konrad est convaincu du bien-fondé du massacre des autres populations, jugées « inférieures ». Mais sa rencontre avec Lukas le transforme. D’abord parce qu’il est Polonais, mais quand il apprend en prime qu’il est Juif, il hésite à le dénoncer. Parce qu’il le voit comme son frère. Ses préceptes et son cœur luttent l’un contre l’autre.

Il assiste à la fornication des nazis, les putes réservées aux plus gradés, les Polonaises violées par les grouillots. Et ça ne le choque pas particulièrement. Il considère cela comme instructif, c’est comme ça qu’on fait les bébés.

Il est convaincu plus tard que les femmes Allemandes ont mal parce que leur fente est prévue pour les officiers SS, pas pour les Russes. Il a une vision étriquée du monde. Lentement détruite par la chute du Reich. Tous ces idéaux qu’il croyait inébranlables et justes, réduits à néant ! Voir les nazis et leur famille se pendre ou s’empoisonner, des gens déféquer par terre sans la moindre dignité, les femmes prises de force par les Russes, sa patrie massacrée par ces derniers quand ils sont ivres…

Konrad déchante, c’est la dégringolade.

Pourquoi ce livre s’appelle Max ? Parce que sa mère a choisi ce nom quand il est né, et sans spoiler les événements de la fin, il prend enfin conscience que tout ce qu’il a vécu n’est pas normal. Il saisit à quel point le témoignage est important et pleure pour la première fois de sa vie.

Que vous soyez passionné ou non par l’histoire, je vous recommande ce livre qui pour moi, est une mine d’informations et d’une grande richesse émotionnelle. Une petite merveille.
A propos du livre :
Max
Max
Par Letty-SL le 4 Octobre 2018 Editer
Letty-SL
Wahou..! Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Max, qui est mon livre préféré. Sarah Cohen-Scali signe à nouveau une pépite avec le roman les Orphelins 88 !! Ce n'est pas une suite, mais le thème de ce livre, est à la suite de celui de Max.
L'écriture est parfaite et juste. Elle met en perspective des horreurs et nous remet en question sur notre monde actuel.
Tellement difficile de quitter les personnages..! J'aurais aimé continuer encore pendant quelques chapitres, mais cette fin nous permet de nous imaginer les choses.

Bravo Mme Cohen-Scali ! Parmis mes 4 livres préférés, vous en avez écris 2 !
A propos du livre :
Orphelins 88
Orphelins 88
Par Sometimes le 3 Octobre 2018 Editer
Sometimes
Orphelins 88 peut être considéré comme la continuité de Max. Les deux romans abordent une facette de la Seconde Guerre mondiale assez peu connue : les Lebensborn, ces centres dans lesquels les nazis essayaient de créer une race aryenne parfaite. Quand Max se déroulait avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, Orphelins 88 commence là où le premier s’est arrêté, à la même date et au même endroit.

Orphelins 88 se concentre donc sur la vie après la guerre. J’ai beaucoup aimé ce parti-pris, car on a toujours tendance à voir l’après-guerre comme un moment de délivrance et de bonheur alors que, pour un grand nombre de personnes, l’enfer a continué. J’ai trouvé ce roman important par les thèmes peu courants qu’il aborde et par son côté très instructif. Sarah Cohen-Scali a fait un incroyable travail de recherche et a réussi à mêler faits historiques et personnages fictifs (même si certains ont été inspirés de personnes réelles) avec un très bon équilibre.

J’ai beaucoup aimé la manière dont les anecdotes historiques sont mêlées à l’intrigue. Elles ne sont jamais lâchées de manière abrupte, mais on sent que le tout a été très travaillé pour que l’historique se mêle naturellement à l’histoire. Ainsi, on n’a jamais l’impression de lire un manuel scolaire, mais vraiment un roman à part entière, même si en y réfléchissant bien je trouve les faits historiques sont beaucoup présent que la fiction. Absolument tout dans ce roman aurait pu être réel.

À travers son héros, Josh, ce roman nous parle de reconstruction et de quête identitaire, mais il va en réalité beaucoup plus loin que ça grâce à la multitude de personnages secondaires.

Au début du roman, Josh, comme beaucoup d’autres enfants de l’orphelinat dans lequel on le suit, n’a plus d’identité. Il va devoir apprendre qui il est et peut-être retrouver sa famille. Ce roman suit donc son quotidien, la manière dont il va passer outre le conditionnement qu’il a eu pendant la guerre et petit à petit sa compréhension des choses qui sont arrivées. Il ne faut pas s’attendre à énormément d’action dans ce roman, le rythme est lent à l’image de la lenteur de la reconstruction des orphelins de la guerre.

J’ai trouvé les personnages de ce roman extrêmement bien travaillés. Ils sont tous très attachants et compensent le manque de rythme qu’on peut parfois ressentir. Mais, ce que j’ai trouvé le plus fort dans ce roman est la très grande diversité de personnages. Les enfants de l’orphelinat viennent de tous horizons, certains sont juifs, d’autres allemands, russes ou encore polonais. Malgré leurs différences, tous ont des victimes de la guerre et se retrouvent donc comme sur un pied d’égalité. Ce livre donne donc, sans prétention et sans vraiment le vouloir, un beau message de tolérance au lecteur.

Outre les enfants victimes de la guerre, le roman met également en scène la condition des combattants noirs de l’armée américaine à travers le personnage de Wally que j’ai adoré. Il apporte une facette encore différente à l’histoire avec une sincérité qui ne peut laisser indifférent.

https://sometimesabook.wordpress.com/2018/10/03/chronique-orphelins-88-de-sarah-cohen-scali/
A propos du livre :
Orphelins 88
Orphelins 88
Par Maelis31 le 2 Octobre 2018 Editer
Maelis31
Une lecture qui avait du potentiel de par son format et l’histoire qu’elle promettait. Je serais par contre incapable de faire un parralele avec les Liaisons Dangeureuses puisque je n’en ai lu que quelques extraits.

Au final, je me suis ennuyée pendant la majorité du roman. Je n’ai pas compris l’interet de certains personnages (comme Delphine par exemple). Si j’ai apprécié le format du roman, je n’ai pas du tout trouvé l’histoire transcendante. De plus, la fin, trop ouverte et sombre, m’a déplue.
A propos du livre :
Connexions dangereuses
Connexions dangereuses
Par SkeletonGirl le 23 Septembre 2018 Editer
SkeletonGirl
Il il n'y a pas de mots assez fort pour décrire à quel point ce livre a été bon. Le concept du livre est tout simplement grandiose, l'écriture est fluide, les personnages attachants, il y a tellement de bon points que je ne peux tous les énoncer ! Il est impossible de sortir indemne de ce livre, il nous bouleverse tout simplement.
Un histoire aussi fascinante que bouleversante.
A propos du livre :
Max
Max
Par Marinouche_ le 20 Septembre 2018 Editer
Marinouche_
Je n'avais encore jamais lu de livre de l'autrice, bien que "Max" soit si connu. Je ne suis habituellement pas attirée par les livres historiques mais celui-ci me faisait vraiment énormément envie. Et j'ai été loin, très loin de m'ennuyer et de ne pas aimer.

"Orphelins 88" parle de la fin du Lebensborn durant la seconde guerre mondiale, du moins ce qui se passe après celui-ci. On suit un personnage principal incroyable : touchant, drôle parfois, mature pour son âge (on image aisément pourquoi il est si mature à seulement 10/12 ans après ce qu’il a vécu).
Le roman est plutôt calme dans le sens où il y a très peu d’actions, tandis que au niveau des émotions que la lecture provoque: c’est tout le contraire. J’ai été touché, j’ai pleuré et ri de nombreuses fois durant ma lecture à cause du thème, affreux, des personnages, touchants, et de cette histoire tirée de faits-réels.
L’autrice a réussi à faire un roman dans lequel les 3/4 sont plutôt calmes et avec une action qui se déroule dans le reste du livre. Et bien que ça aurait pu paraître bancal, ici, ça ne l’est pas du tout, au contraire, ça le rend d’autant plus véridique.

Tout ce que j’ai à vous dire c’est : foncez, lisez-le, sortez les mouchoirs pour rire et pleurer devant ce petit bijou
A propos du livre :
Orphelins 88
Orphelins 88

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