Commentaires sur ses livres

Ayant lu Orphelins 88 de la même autrice, je voulais lire ce roman qui parle aussi du Lebensborn mais plus en profondeur.
Dans ce one-shot, nous découvrons le personnage de Konrad Von Kebnersol, bébé parfait issu du programme nazi Lebensborn. Ce dernier nous raconte son histoire dans l'Allemagne nazie passant de sa naissance, ses premières années de vie pour finalement terminer le récit lorsqu'il a pratiquement dix ans. Va-t-il rester sur ses idées fixes d'outil parfait de propagande ou bien va-t-il faire une rencontre qui va bouleverser ses idéaux ? Pour le découvrir, il faut lire cette petite merveille.
J'ai clairement adoré ce roman plus qu'Orphelins 88, la plume de l'autrice est toujours aussi agréable, les mots ne sont pas complexes même pour un sujet si dense et parfois avec des mots compliqués à comprendre, par contre, le vocabulaire reste certaines fois très fort et cru.
L'intrigue en elle-même est vraiment intéressante et encore plus en se penchant en amont sur le sujet du Lebensborn, j'ai été ravie de découvrir le point de vue d'un enfant allemand, né dans cette idéologie, qui est tout autant une victime que les enfants des peuples annexés par l'Allemagne nazie. Je trouve que cela change un peu de nombreux livres sur ce sujet.
Pour les personnages, je ne vais parler que des deux personnages principaux sinon j'en aurais pour un bout de temps vu le grand nombre de personnages que ce livre comporte. En ce qui concerne Konrad Von Kebnersol, j'ai beaucoup aimé son côté très extrême à cause de son endoctrinement dès sa naissance par le national-socialisme mais aussi son côté attachant que l'on voit dans ses relations avec ses camarades même s'il est souvent arrogant, égoïste et fier, cela ne l'empêche pas d'avoir des amis ou des personnes proches de lui. Il est un personnage très complexe et c'est très appréciable. Pour Lukas, qui apparaît vers le milieu du roman, son côté fort et rebelle m'ont tout de suite attiré, ce dernier ne se laisse pas humilier et ne compte pas se laisser soumettre par les allemands, sa force de caractère fait qu'on l'apprécie surtout en apprenant son histoire horrible et bien trop sombre. La relation de grand frère qu'il a avec Konrad est très attachante, elle permet de comprendre la complexité de l'être humain qui n'est ni totalement bon ni totalement mauvais et que les différences sont parfois les plus grandes forces.

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La seule chose qui m'a déçu, cela a été la fin, juste parce que je suis plusieurs happy ending et j'aurais aimé profondément que Konrad et Lukas puisse vivre ensemble une amitié pendant de longues années et qu'ils puissent montrer que rien n'avait finalement pu les détruire malgré leur différence.
Un roman parfaitement documenté à lire simplement pour mieux comprendre les aspects du Lebensborn et l'horreur derrière cette façade d'enfants parfaits.

Lu en 2017. Un livre à absolument transmettre aux nouvelles générations (en ces temps troublés par les idéologies politiques, le fanatisme religieux et la montée des extrémismes en Europe ).

Une lecture qui s'adresse toutes fois à un public adolescent averti, je dirais à partir de la 3e-Sde. C'est à la fois un récit effroyable, dérangeant et captivant : innocence bafouée, manipulation mentale, inoculation des sentiments, sont les ferments de ce récit très bien structuré et écrit.

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J'ai aimé l'originalité de la narration, à savoir que tout le roman repose sur la voix, le regard et les pensées de Max, ce bébé conçu (Lebensborn) et programmé pour glorifier l'idéologie de la "race pure", servir de machine de propagande nazie et le IIIe Reich. Mais les rouages de cette machinerie (politique d'eugénisme) bien huilée vont fatalement finir par s'enrayer...

Août 61 c'est le moment choisi par les autorités de l'Allemagne de l'Est pour construire un mur qui séparera jusqu'en 1989 Berlin en 2 villes : Berlin Est et Berlin Ouest.

C'est le parcours de Ben, âgé de 83 ans, atteint de la maladie d'Alzheimer, qui va revisiter par un dialogue avec sa mémoire fragmentée, son histoire à laquelle se confond l'Histoire et réveiller non seulement son amnésie mais aussi celle de l'humanité.Comment peut-on oublier l'horreur des camps de concentration, des camps de la mort dont Ben est ressorti vivant? Comment se rappeler des camps de personnes déplacées des enfants et adolescents juifs rescapés des camps ? Comment peut-on se souvenir des Lebensborn d'où sort la lumineuse Tuva ? Comment oublier les dictatures nazies et du régime est-allemand ?

Mais tout nous ramène et ramène Ben à ce jour d'août 1961 où Ben et Tuva ont connu un amour sans retour et sans issue.La jeune femme qui a un lien étroit avec Ben va nous raconter une partie de son histoire, celle que Ben a oubliée et celle que l'humanité ne doit pas oublier.

Un livre que j'ai adoré car l'histoire se mêle avec l'Histoire

J'ai apprécié ce livre. J'ai appris des choses sur une période peu connu de l'Histoire. Et permet de comptendre la position drs enfants lors de la seconde guerre mondial. Et la fin est tres touchante. Je conseil vivement.

Une petite anthologie très sympathique même si j'ai vraiment pris conscience avec ces quelques histoires que la plupart des plumes contemporaines ne me conviennent définitivement pas ! J'ai eu une nette préférence pour Théophile Gautier et Alexandre Dumas, viennent ensuite Maupassant et la nouvelle de Bram Stoker. Les autres ne sont que de vagues lectures que j'oublierai assez vite. Néanmoins c'était assez original de replonger dans le monde des vampires avec cette approche différente selon les siècles. On ne s'ennuie pas avec les textes abrégés.

J'ai trouvé le livre très original avec une importante complexité de l'enquête. J'ai également été surprise par le coté psychologique du livre. J'ai en revevanche trouvé que l'enquête mettait un peu de temps à démarrer et que certain passage du livre son long..

Je lis rarement des livres sur la guerre et notamment sur la seconde guerre mondiale. C’est une lecture que j’ai trouve intéressante et qui nous montre diverses facettes de l’après-guerre.
Ce roman m’a parfois pris aux tripes, je me suis prise d’affection pour certains personnages.

C'est déroutant mais dans le bon sens ? Qui s'attend à lire la version des faits du côté de l'Allemagne (2nd GM) et encore plus du point de vue d'un enfant de leur programme de naissance ? J'étais sidérée du début jusqu'qu'à la fin. Suivre Max est un parcours chaotique est merveilleux car son esprit et sa façon de voir le monde est très particulière.

Bon, alors ce livre est très bien, cependant, on aurait dit une toute petite fille tellement elle pense à son croc-mitaine là… Et sinon c'est plutôt pas mal, on comprend à peu près tout, et il y a des scènes touchantes aussi...

J'ai pour habitude de souligner les passages de livres qui me plaisent; ici, on m'avait prêté Orphelins 88, mais si j'avais pu, j'aurais souligné un passage de chaque page! Ce livre offre tellement de leçons sur le racisme et l'extrême droite, tout en abordant le sujet de l'après-guerre, bien trop peu représenté! Je conseille vivement!

J'ai pleuré, ris et souris. C'est un roman que je n'oublierai pas si vite. On dit que c'est un roman pour enfants, mais je pense plutôt qu'il est destiné aux adolescents de 14 ans et plus, car certains passages ils sont quand même assez crus et horribles!
Je suis très clairement tombée amoureuse de Lukas, je sais pas pourquoi mais c'est un personnage qui m'a vraiment bien plus, donc à la fin; j'ai fondu en larmes (pour ceux qui la connaissent, ils comprendront)!
Bon, bonne lecture!
P.S. Si vous avez apprécié ce livre je vous conseille "la voleuse de livre" qui est dans le même genre, mais est encore mieux!

Une histoire passionnante sur les orphelins de la Seconde Guerre Mondiale qui nous tient en haleine tout du long et jusqu'aux dernières lignes de la dernière page.
J'ai retrouvé dans ce livre la plume qui m'a fait adorer "Max", de la même auteure (même si ce dernier reste mon préféré), c'est-à-dire le point de vue d'un personnage principal retranscrit de manière à la fois intense et humainement très juste, ainsi qu'une ambiance de suspens et de tension extrêmement bien menée.

J’ai été très surprise par ce livre ; je pensais lire un roman plutôt long et ennuyeux, mais finalement cette lecture a été très intéressante. L’auteur nous raconte l’enfance de Arthur Rimbaud à travers une biographie romancée. Je n’en avais jamais lu auparavant et j’ai beaucoup apprécié. Je trouve que c’est une belle manière de se cultiver et d’en apprendre plus sur la vie de grandes personnalités, mais de façon un peu plus ludique et agréable que par le biais d’une simple biographie. Ce livre m’a donc beaucoup apporté car j’ai pu découvrir l’enfance de Rimbaud, poète que je ne connaissais que de nom. De plus, Sarah Cohen-Scali insère des poèmes de Rimbaud à l’intérieur du récit, ce qui m’a permis de découvrir certains passages des œuvres de Arthur Rimbaud. Je n’ai jamais vraiment été attiré par la poésie et même si je n’ai lu que quelques extraits c’est une belle découverte !
Cependant, cela reste tout de même une lecture scolaire, ce n’est donc pas particulièrement le genre de lecture que j’apprécie réellement.

Très bon livre! Assez intéressant comme on aime/déteste les personnages en même temps. Puis finalement, c'est leurs naïvetés qui explique leurs comportements.

Avant toute chose, dire que je suis archi nulle en Histoire est un doux euphémisme. Pas ma tasse de thé... Pourtant, impossible de lâcher cette fiction basée sur des faits réels et relatée à travers le personnage de Max (inventé quant à lui). Enfant né du projet Lebensborn signifiant "source de vie", le petit blond aux yeux bleus incarne le parfait aryen avec sa belle gueule d'ange comme il aime le rappeler lui-même à plusieurs reprises. Un pur produit de la propagande nazie qui va grandir sans mère, bannissant de son propre chef le mot "maman" de son vocabulaire car jugé inutile et contraire à la force de caractère dont il s'entend s'armer. Max se révèle autosuffisant, fier, sanguin, parle souvent de lui à la troisième personne comme le font beaucoup de narcissiques, et malgré son discours haineux envers les juifs, je n'ai pas pu m'empêcher d'éprouver de la compassion pour lui. De l'aimer. Après tout, cet enfant à été nourri à l'intolérance et au mépris, a grandi dans un cadre fermé, assommé par des valeurs auxquelles il ne pouvait se soustraire du fait de son jeune âge. Que connaissait-il d'autres hormis les aberrations véhiculées par son Führer ? Les juifs sont des parasites, reconnaissables grâce à des théories scientifiques basées sur la morphologie. Ben voyons...
Classé en littérature jeunesse, ce roman présente à de nombreux égards des aspects perturbants de notre Histoire. Il nous rappelle l'étendue de la cruauté humaine, des souffrances endurées par le peuple juif (entre autre).