William Boyle
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Note moyenne : 7.39/10Nombre d'évaluations : 28
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Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai beaucoup aimé ce livre. Très triste et très mélancolique, il nous présente une tranche de vie de personnages dont la vie est loin d'être facile.
Un seul regret, une fin qui est beaucoup trop abrupte et qui laisse un goût de trop peu.
Afficher en entierLe numéro 1000 de chez Rivages/Noir se devait de marquer le coup et au lieu de miser sur un auteur connu, François Guérif a misé sur un inconnu.
Pari osé ? Pari risqué ? Oui, mais mais pari gagné !
Dans ce roman noir, il y a des voix… Les vois désabusées des personnes qui gravitent à Graveland, petit quartier de Brooklyn, sorte de microcosme où les habitants végètent, n'attendant plus rien de la vie, cette chienne.
Que ce soit Conway qui rêve de venger la mort de son frère Duncan, tué par Ray Boy, le caïd du coin; Alessandra qui se rêvait actrice et qui est juste une starlette ratée condamnée à ne faire que de la figuration; Stéphanie, vieille fille de 30 ans, vierge et vivant toujours chez sa mère, sorte de demi-folle tarée; ou Eugene, le neveu de Ray Boy qui ne rêve que de ressusciter le culte de son mauvais genre de tonton, rêvant même d'en faire un flingueur.
C'est noir, c'est sombre, à se demander si la lumière viendra les éclairer un jour. Sans compter que certains habitants du quartier n'ont jamais mis les pieds en dehors ! le Bronx, Manhattan, c'est déjà trop loin pour eux. Un peu comme si Gravesend les retenait dans son orbite.
Ceux qui ont quitté le quartier n'ont pas mieux réussi. Eux qui reprochaient à leurs parents d'avoir loupé leur vie n'ont pas réussi la leur, même s'ils ne s'en vanteront pas.
Les chapitres alternent les aventures – les déconfitures – des uns et des autres, nous offrant des tranches de vie misérable, sombre, sans espoir.
L'auteur ne ménage pas ses personnages et les fait se croiser, s'entrecroiser pour mieux jouer avec leur désespoir, leurs illusions, qui deviendront des désillusions.
La vie est une chienne mais parfois, certains personnages prennent conscience que tout compte fait, ils ne sont pas si mal que ça comparés à d'autres encore moins bien lotis qu'eux.
Gravesend, c'est une voix, des voix… C'est l'histoire d'un quartier de New-York, l'histoire de ses habitants, une satyre de la société, un abîme dans lequel des gens habitent, c'est le blues du dimanche, des journées qui s'écoulent, toutes les mêmes, des parents qui rêvent d'un avenir meilleur pour leurs enfants, qui leur offrent une belle école et piquent une crise si le gamin se fait renvoyer du bahut.
C'est aussi une histoire de vengeance qui ne tourne pas comme Conway voudrait, c'est l'histoire d'une rédemption, une histoire violente, inscrite dans le sang.
Une histoire que certains croyaient écrite pour eux, qui pensaient que le destin jouait en leur faveur mais qui au lieu de faire banco, ils ont trouvé l'éternel dodo.
Ce sont des gens qui se cherchent et qui ont du mal à se trouver. Des jeunes qui voulaient une autre vie que celle de leurs parents et qui reproduisent le même schéma, comme condamné à faire pareil. Ou pire.
C'est une histoire qui pourrait se dérouler à n'importe quelle époque, tant les nouvelles technologies sont peu présentes dans les pages. Et c'est tant mieux car dans ces pages, pas besoin d'artifices, on est dans la vraie vie, celle qui est ironique, cruelle, vache, celle qui ne vous loupe pas.
Un bon cru pour cette 1000ème bouteille chez Rivages/Noir. Un vrai noir sans sucre, hormis Alessandra. Et encore !
Afficher en entierCe livre vient de me sortir d'une reading slump ! Histoire très addictive, terriblement réaliste et sombre mais addictive par dessus tout.
Afficher en entierRoman, sans grande prétention, à l’action trépidante, sans temps morts ni descriptions superflues. Les personnages sont attachants et l’histoire prenante. Bref, un très bon moment.
Afficher en entierSi je connais l auteur de nom, c est la première fois que je lis un titre de celui-ci La première fois, oui Mais sûrement pas la dernière ! Je ne sais pas si tous ces titres sont du même acabit mais celui-ci est bigrement drôle tout en étant touchant et plein d humanité. Avec ses personnages tout à la fois truculents et attachants, l auteur conjugue à merveille profondeur et légèreté pour nous offrir un roman rythmé d une plume fluide et soignée pour aborder l amitié, oui mais la famille aussi Et c est très réussi !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/janvier-2021-le-club-de-lecture-virtuel.html)
Afficher en entierUne lecture sympathique mélangeant mafia, liens familiaux, amitié, passe difficile... Pas un coup de cœur mais reste agréable à lire
Afficher en entierUne belle rencontre avec des personnages authentique. Ce livre à vraiment tout pour plaire : une belle histoire rythmé, parfois violente, avec des moments doux et drôle. On se laisse emporter par cette aventure et ses moments complètement loufoque.
C'est un régal.
Afficher en entierL'histoire part dans tous les sens, avec un mélange de mafia, de meurtres, de règlements de compte, d'argent, de sexe, d'amitié. L'écriture est familière. J'ai beaucoup rit en lisant ce livre. Je recommande pour ceux et/ou celles qui veulent passer un bon moment assez trash.
Afficher en entierÇa avait coûté huit mille dollars. Huit mille dollars. Conway n’en revenait toujours pas. Ni même qu’il fallait payer pour ça. Qui facturerait une somme pareille à un ami rien que pour coucher son fils dans un cercueil et l’enterrer ? Sans compter qu’après il restait à payer l’église et l’affreux cimetière Holy Garden, situé dans le Bon moins affreux borough de Long Island. Très tôt, Conway avait appris que les gens n’ont pas pitié de votre souffrance, mais qu’ils veulent l’essorer comme une serpillière pour en faire sortir jusqu’au dernier dollar ou jusqu’à la dernière goutte de sang.
Afficher en entierUn roman assez curieux. Conway veut faire vengeance sur l’homme qui sort de prison et qui a tué son frère qui, à l’époque, était un vrai caïd qui n’avait peur de personne et qui faisait tomber les filles. Quand il le kidnappe, il s’aperçoit vite que c’est devenu une lopette. Est tatoué le nom de sa victime sur son bras et il lui dira qu’il ne demande que ça de mourir et il veut que ce soit par lui. Déstabilisant, non ? Seize ans qu’il attend de le punir de la peine de mort. Gravitent autour de ces deux-là une starlette, les parents, les collègues, un jeune qui se frotte à la mafia. William Boyle a vécu à Gravesend, quartier de Brooklyn où l’ennui et la pauvreté suintent, qu’on veut fuir mais qu’on ne quitte jamais. Roman social et surtout original loin des clichés habituels.
Afficher en entierOn parle de William Boyle ici :
2019-06-21T15:14:32+02:00
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