Yves Beauchemin

Pas mauvais, mais pas de la a être addicts, quelque chose m'a fait moins accrocher.

Très étrange comme mode de récit ! C'est vrai que le rythme de lecture est plutôt lent, mais il nous tient en haleine avec l'intrigue et ses expressions québécoises. Beaucoup de bonne humeur dans ce livre.

J'ai lu ce livre dans un contexte scolaire, probablement le pire contexte pour lire un livre.

Bien que ce ne soit pas un coup de coeur, j'ai bien aimé l'enfirouapé, quoique je ne dirais pas ça en classe de peur de me faire lapider ou ostraciser ;)

C'est un roman plein d'action, de personnages caricaturaux et comiques, rocambolesques, même.

L'auteur présente plus ou moins les évènements de la crise d'octobre (au Québec en 1970). Le Prince, Jerry Turcotte, Donald Thomson et la gang de Maurice ont tous leur équivalent dans la vraie vie. Toutefois, connaitre l'histoire du Québec n'est absolument pas nécessaire pour apprécier ce roman.

Je finirai en expliquant le titre : Il y a longtemps, les colis étaient envoyés «in fur wrapped», terme qui a donné «enfirouapé», qui fait référence à quelqu'un qui c'est fait avoir, entourlouper.

Les errements d'un quadragénaire vraiment prêt à tout pour fiche tout en l'air... Son énergie destructrice est fascinante et si inutile, on se doute bien qu'il va finir par revenir au bercail mais comment c'est bien le sel de l'histoire.

Au passage, j'ai été étonné par le nombre de fois où l'auteur nous fait participer au repas de son personnage principal avec description du menu et le reste.

Cela reste un bon moment car l'auteur est un bon conteur et on se laisse promener chez nos cousins avec plaisir.

J'ai trouvé ce livre très inégal (tantôt addictif, tantôt longuet dans le style d'écriture). L'histoire devient un peu lassante à la fin car il semble qu'il n'y a pas d'échappatoire pour les protagonistes, et même à la fin, on n'est pas certains qu'ils soient hors de portée de cet affreux personnage qui les harcèle. C'est quelque peu frustrant. Certains personnages sont attachants, d'autres carrément insupportables, et le personnage principal m'a donné des démangeaisons dans les mains tellement j'avais envie de lui en coller une paire à travers la figure.

Dans l'ensemble j'ai moyennement aimé ce livre.

Je n'ai tôt simplement pas réussi à le finir. Après 130 pages j'ai abandonné. Le personnage principale me déplaisait et le rythme mort de la lecture ma décourager à poursuivre ma lecture. Juste pour vous dire que je n'abandonné jamais ma lecture. Il était mauvais à ce point!

J'ai largement préféré celui-ci au "Matou" du même auteur qui était très inégal en style d'écriture. Juliette Pomerleau a des personnages attachants, parfois agaçants mais c'est agréable parce que rien ne se passe comme ça pourrait se passer. C'est très réaliste, proche de la vie de tous les jours où parfois rien ne se passe comme prévu, on est à la merci des plus puissants que nous et nos moments de faiblesse nous rattrapent. Un bon livre en somme, bien que la fin soit décevante, on a l'impression que l'auteur en avait marre d'écrire cette histoire et a mis un point final bâclé.

Je me suis arrêtée après 400 pages... L'histoire est répétitive et les personnages, pas plus attachants qu'il faut. Bref, rien ne m'a convaincu de poursuivre cette lecture.

Charles le téméraire est un voyage dans la vie d'une jeune garçon que l'on voit vieillir en même temps que Montréal. Montréal du Fourbourg à m'lasse et des marchands de lait pour en arriver à aujourd'hui. J'ai adoré les livres.

Les personnages sont originaux, certains attachants, mais j'ai eu, au début de ma lecture du moins, de la difficulté avec le fait que les animaux pouvaient agir dans un monde humain tout naturellement. Une lecture sympathique, légère et intéressante. Et j'avoue avoir apprécié le moment où le canard était absent, je crois que c'est le personnages que j'ai le moins aimé.