Edmund White
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Note moyenne : 7.27/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Roman où se mèlent amours, tendresses, passions, ivresses des corps et de leurs sensations. Du Edmound White ! J'adore !
Afficher en entierj'adore! un tres beau roman qui vise à nous montrer la réalité des choses! j'ai envie de dire que nous ne sommes que des hommes!
Afficher en entierj'ai hâte de replonger dans son univers dès le prochain roman. Superbe tout simplement! Merci d'écrire des livres bourrés de vérité
Afficher en entierC'est certainement un des romans les plus poignants que j'ai lus de ma vie , fort en émotion ,j'ai versé quelques larmes pas mal de fois pendant les passages décrivant la mort lente et cruelle de Julien et la détresse du merveilleux personnage d'Austin <3
Afficher en entierJ'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. La réalité sans fioriture, la douleur et la difficulté mais aussi les bons côtés sont si bien exposé dans le texte! On pénètre dans un monde qu'on aurait pas imaginé.
Afficher en entierArrivé à la moitié du livre, je m'ennuyais, il ne se passe rien, c'est plat. Pareil un fois fini. Genre trois lignes pour montrer comment un gars prend une théière, quatre lignes pour faire un pas dans des escaliers. Il y a aurait un style sympa, ok, mais même pas. Sans compter les touches de pédophilie. Ecrit en 1973, c'était peut-être un trip d'actualité à l'époque, mais moi c'est pas ma came. Le mieux, dans ce livre, c'est la qualité du papier.
Afficher en entierPas du tout ce que j'en attendais. Un roman touffu et dur, sans aucuns tabous, l'auteur livre sa vie brute et sans bienveillance. Une autobiographie sans fard et le portrait d'une époque et d'une société peu évoquée avec une telle lucidité.
Afficher en entierJ'aime particulièrement Edmund White. Ses récits se coupent avec d'autres de ses oeuvres, ce qui en fait un livre autobiographique. Riche descriptif d'une époque ou foisonnait écrivains et artistes cherchant à devenir célèbre, commençant à le devenir ou l'étant déja.
Il décrit New York telle qu'elle était à l'époque, pauvre, salle, bruyante et surtout "noire" la population aisée blanche s'exilant en banlieue ou ailleurs, mais où l'on pouvait vivre avec peu d'argent et ou tout rêve était encore possible et accessible.
Cette époque a vu l'éclosion d'une liberté sexuelle ou les gays apprirent à ne plus avoir honte, osèrent s'exprimer et s'afficher. Faire l'amour dans d'autres endroits que les chiottes publiques, les camions et les docks. Ils rénovèrent des quartiers entiers, ouvrirent des bars, des boîtes, ou l'on pouvait consommer de tout et tous (poppers et mecs). Assouvirent tous les fantasmes longtemps réprimés par la création de backroom et de sling, sans se rendre compte qu'ils s'enchaînaient eux-mêmes dans un ghetto ou ils finiraient par se décimer.
Afficher en entierJe n'ai pas aimé ce roman, j'ai été perdu à maintes reprises, je n'ai trouvé aucun intérêt malgré de nombreuses répliques philosophiques sur la vie, j'ai davantage trouvé que l'auteur faisait des morales à tout bout de champ, qu'il se lisait en écrivant - je sais pas si c'est clair ? - alors que je m'attendais à autre chose. Ai-je mal compris, mais je croyais en prime que l'on traitait de l'homosexualité dans ce roman ? Il n'en est rien.
Afficher en entierDans le cas du narrateur de White, le nerf identitaire n'est pas seulement à toute sorte d' obstacles – plus ou moins courants – auxquels tout héros de roman d' apprentissage est confronté lorsqu'il entre dans le monde des adultes.
Ici c'est la partie années 70 ou le narrateur ("je") vit la décennie de ses vingt ans. :Avec le passage de l'internat à l'université, l'attend la friction cruelle avec les normes culturelles liées aux attentes viriles : la découverte de son homosexualité façonne progressivement la psyché conflictuelle de ce protagoniste avide d'acceptation.
Le fait est qu’à cette époque, affirme le narrateur, « il y avait peu de consommation de culture et pas de dissidence : ni dans l’apparence, ni dans les croyances, ni dans le comportement [...]. Les trois crimes les plus odieux connus de l’humanité étaient le communisme, la dépendance à l’héroïne et l’homosexualité. »
Se découvrir gay – comme si sa condition homosexuelle était en fait celle d'un criminel – signifie, pour ce jeune homme de 17 ans, une véritable excommunication.
La stigmatisation sociale conduit à des rencontres clandestines dans les toilettes publiques, et la dissimulation entraîne le désagrément de la culpabilité face au prohibitif. Tandis que son père veut lui enlever par le travail manuel le « pédé » qui le pervertit intérieurement, son psychiatre, l'endurci Dr "O'Reilly", entend le guérir de cette « maladie » : si son désir le conduit vers les hommes, c'est ce désir qu'il faut annihiler.
Grâce à la rencontre de certaines amies bohèmes et de « reines » extraverties, la confiance du protagoniste va peu à peu s'installer et lui permettre de ressentir la fraîcheur de quelques timides brises de liberté.
Émerge le portrait d'un personnage lourdaud, naïf et provincial, souvent comique, parfois emplit de tristesse qui " monte " à New York, la grande ville avec ses bas-fonds.
White écrit avec aisance et embellit sa prose, ici, là, de coups de pinceau exquis. D'excellents portraits, des observation surprenantes de réalisme le roman s'achève sur la révolte de "Stonewall" ( "le coming out" du narrateur se fera dans la troisième partie).
Comme dans le premier volume, "un jeune américain" la mémoire fonctionne comme un récit qui aboutit à une poignée de personnages vigoureux, façonnés à partir de la sérénité accordée par l'omniscience adulte, et dessinant, dès l'adolescence incertaine, la matière délicate, charnelle et épineuse d'une belle littérature..
Un livre fort, magnifique et inoubliable!
#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay
Afficher en entierOn parle de Edmund White ici :
2011-02-12T19:08:16+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Edmund White
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Editeurs
10/18 : 13 livres
Plon : 8 livres
Time-Life : 2 livres
Payot : 1 livre
Editions de l'Olivier : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Editions de l'Aube : 1 livre
Biographie
l grandit à Chicago, passe par une école prestigieuse (la Cranbook Academy) puis étudie à l'Université du Michigan. Il travaille comme journaliste, tout en commençant à écrire.
Il se fait connaître par la critique dès ses premiers romans, Oublier Helena (1973) et Nocturnes pour le roi de Naples, grâce à son écriture expérimentale qui lui vaut les louanges de Vladimir Nabokov. Nocturnes pour le roi de Naples (1978), en particulier, combine narration à la deuxième personne, amour homosexuel et références mythiques.
Il publie également The Joy of Gay Sex (avec Charles Silverstein, 1977) et Les États du désir : voyages en gay Amérique (1980), qui dévoilent son militantisme gay après les émeutes de Stonewall.
Mais c'est surtout sa trilogie autobiographique qui lui vaut le succès : Un jeune américain (1982) décrit la fin de l'enfance avec acuité et une écriture ciselée qu'encense Susan Sontag. Suivent La Tendresse sur la peau (1988) ou l'itinéraire d'un jeune homme gay à la fin des années 1960, et La Symphonie des adieux (1997), mélancolique élégie à la mémoire des victimes du sida. Il avait déjà abordé le sujet dans les nouvelles de L'Écharde (1988) avec Adam Mars-Jones. Il est lui-même séropositif depuis une vingtaine d'années. Il a vécu en France de 1983 à 1990, et a publié des biographies de Jean Genet et Marcel Proust. L'Homme marié (2000) a fait de sa trilogie autobiographique une tétralogie.
Son succès littéraire lui a ouvert les portes des universités, où il a enseigné la littérature homosexuelle et l'écriture : Yale, Columbia, Johns Hopkins... La Bibliothèque qui brûle rassemble plusieurs de ses textes critiques, notamment sur des auteurs de sa génération : David Leavitt, Andrew Holleran, Robert Ferro... Il enseigne actuellement l'écriture de fiction à Princeton.
Il a notamment reçu le National Book Critics Circle Award en 1994 pour sa biographie de Jean Genet et le prix du festival de Deauville en 2000 pour l'ensemble de son œuvre. Il est membre de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres depuis 1997 et de celle des Arts et des Sciences depuis 1999.
Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus brillants représentants de la littérature homosexuelle.
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