Keitaro Takahashi

J'ai adoré *-*, c'est comme dans l'animé !!!

L’histoire relate la vie d’un ex-enfant soldat nommé Jonah qui a tout perdu à cause des guerres et armes. Depuis, il voue une haine aux trafiquants et marchants d’armes mais pourtant, il intègre la troupe nommée « jormungand », menée par une marchande d’armes assez fêlée : Koko Hekmatyar.

Dans le premier volet, c’est l’insertion de Jonah et sa présentation aux 8 autres membres du groupe. Teint de peau mâte, cheveux argentés, tempérament calme, yeux froids, l’auteur dessine un portrait laissant deviner que cet enfant n’est pas banal, ajoutez lui une arme : son air sombre se renforce.

On est livré en plein cœur d’une affaire concernant un chargement d’armes. Koko est connue et est importante, surnommée la princesse, elle n’a pas le caractère « pourri-gâté » que l’on pourrait croire : elle s’impose dans les affaires que ce soit face à un commandant de l’armée où à un secrétaire d’état.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/08/jormungand-tomes-1-et-2/

Au tome 2, la troupe fait face aux deux membres d’un groupe de tueurs à gage : orchestra, pour lesquels les bruits de tirs, d’impact de balles dans la chair et cris des victimes forment une douce mélodie à leurs oreilles. Et afin d’obtenir ce son, il ne manque pas d’imagination pour faire souffrir leur victimes.

Koko est détestée des tueurs à gage, ce qui est étonnant puisqu’il faut bien qu’ils achètent leurs armes quelque part pour commettre leurs crimes. En tout cas, ils veulent sa peau. Et ce tome se concentrera sur les affrontements de ces deux camps adverses sans pitié jusqu’à l’apparition d’un agent de la CIA plutôt timbré : « Scarecrow » (l’épouvantail), qui manque clairement de moral et d’intégrité.

La corruption se fait plus présente ici car même la police fait en sorte de ne pas contrarier Koko, voulant sûrement rester dans les bonnes grâces du père. Si l’auteur cultive l’innocence de Jonah par sa naïveté et son manque de culture faisant les membres lui apprendre les maths, l’anglais et autres matières, jusqu’à ce stade, aucune information personnelle n’est vraiment donnée sur les personnages : âge, passé, liens particuliers ou affinités ne sont pas révélés, mais l’apparition du frère de Koko va peut-être changer les choses. La rage qui illumine enfin le visage sans expression de Jonah à leur rencontre en est le signe.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/07/08/jormungand-tomes-1-et-2/

Le tome 3 de Jormungand reprend directement sur le visage de rage du petit Jonah. Et il est pour l’instant le tome m’ayant le plus intéressé. En effet, par un bond dans le passé datant de quelques mois, l’auteur nous présente Jonah avant son intégration dans la troupe de Koko Hekmatyar mais pas très loin puisque ses parents étaient déjà décédés à cause de la guerre.

Jonah, dans une base militaire, seul soldat envoyé en renfort, s’occupe de jeunes orphelins qui à contrario de lui, ne se battent pas. Par la force des chaises, l’auteur peignera de dures images, mettant en lumière la pourriture qui gît dans le cœur de ceux vendant des armes par amour de l’argent, et qui n’hésite pas à sacrifier une enfant sur un terrain de mines afin de récupérer leur bien, ou encore à user de cet enfant comme bouclier de protection contre les shrapnels.

Si je trouve qu’il y a toujours quelques soucis à cause d’un effet de hâte dans le traitement des émotions et que les personnages ont parfois des réactions étranges/pas naturelles, la froide résolution qui a animée Jonah après son deuil ne m’a pas laissé cet effet. Enfant-soldat ayant vu des horreurs, la volonté de vengeance lui a permis de reprendre son sang froid et de mener sa purge. Ce sont de belles pages d’exécution que l’on a sous les yeux, et cela montre à quel point Jonah est dangereux.

Ayant détruit de l’intérieur une base militaire à la seule force de ses tirs et capacités, il rencontrera alors celui qu’il va haïr de touts ses forces : Kasper Hakmatyar, le grand-frère de Koko qui, sadique sans pitié et sans état d’âme, livre un peu plus sur leur identité, avant de briser Jonah par la peur pour le rendre malléable et le faire servir comme garde du corps auprès de sa sœur.

C’est donc ce background explicatif et la vengeance de Jonah, que j’ai beaucoup apprécié. Son leitmotiv, lui qui dit détester les armes mais qui s’en sert, est noble et permet de mieux saisir ce personnage et ses propos, mais aussi de mettre plus de profondeur à l’oeuvre.

Les autres personnages ne sont pas laissés en suspens. Après cet arc majeur que l’on pourrait qualifier de « passé de Jonah », la troupe se dirige vers l’Afrique du Sud où un rendez-vous prévu depuis près d’un an a été planifié entre la professeure Minami et Koko. La professeure est une experte en robotique qui, bien qu’un peu excentrique par sa passion des papillons et des coquillages dans ce contexte et sa légèreté, montre un aspect de plus du monde des armes : les jouets pour enfant qu’elle crée sont détournés pour servir l’armement. C’est un angle intéressant, mais clairement pas assez creusé, à part avec son escapade dans la montagne à la recherche des papillons, on a pas l’occasion de vraiment en apprendre plus. L’effet dynamique de ce passage a été grâce à l’affrontement entre les gars de Koko et le commando kidnapping de Chan, un riche homme d’affaires qui vend des armes sous couvert de sa société et que Scarecrow, l’enquêteur américain timbrer, veut coincer.

J’ai dit que les autres personnages ne restent pas en suspens car Valmet qui se rappelait d’un passé douloureux en Afrique du Sud, voit son souvenir se raviver plus fort à cause du style de combat de Karen Low, la garde du corps de Chan qui lui fait se remémorer celui qui lui a pris son œil. Mais on a rien de plus, la partie Afrique du Sud se clôture aussi plutôt vite. L’aspect parallèle à trois vitesses était plaisant : Koko et Chan discutent autour d’un dîner pendant que leurs hommes se tirent des balles au loin, au même moment, avec en arrière plan la professeure Miami loin de se douter que les tirs qui opposent ces deux groupes sont pour la protéger/kidnapper. Toutefois, ce n’était pas assez poussé.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2019/12/26/jormungand-tomes-3-4/

https://lapommequirougit.com/2020/11/15/jormungand-1-keitaro-takahashi/

Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. On se retrouve pour parler d’un Seinen qui à mes yeux, sort vraiment du lot. Ici, on parle d’armes, de trafics en tous genres, un mélange plutôt explosif !

https://lapommequirougit.com/2020/11/18/jormungand-2-keitaro-takahashi/

Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. On se retrouve pour parler de nos très chers marchands d’armes !

Ici, on se retrouve à Dubaï où nous allons faire la connaissance du groupe Orchestra. Koko et les autres vont avoir affaire à une fille redoutable du nom de Chinatsu.

Entre scènes d’action loufoques, personnages étranges et scène émouvante, ce manga ne manque pas d’élément pour nous occuper pleinement l’esprit ! J’aime particulièrement les scènes où Koko et Jonah se retrouvent seuls, pendant un instant de confidence, ce qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur cet enfant.

En bref, j’ai préféré ce deuxième tome au premier. Une histoire intrigante avec le personnage de Jonah qui me donne très envie d’en apprendre encore plus sur lui dans les prochains tomes !

https://lapommequirougit.com/2020/11/20/jormungand-3-keitaro-takahashi/

Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. Je commence à me prendre à cette histoire. Il est vrai que dans les premiers tomes je me suis sentis perdu, mais ce tome-là m’a apporté pas mal de réponse !

En effet, Jonah va faire face à son ennemi juré : Kasper. Il hait cet homme plus que tout. Pour comprendre l’origine de tout cela, nous allons donc avoir le droit à un petit flash-back bien plaisant.

Autant, dans ce que j’ai pu reprocher dans les premiers tomes était le fait qu’on rentrait trop rapidement dans le vif du sujet. Ici, on a enfin plus d’informations, celle que je cherchais tant ! De ce fait, ce tome est pour l’instant mon préféré !

En bref, un tome vraiment intéressant et qui a augmenté mon intérêt pour la saga. Le personnage de Jonah cache pas mal de choses et montre très difficilement ce qu’il ressent. Du coup, pouvoir entrevoir une partie de cela au travers d’un flash-back, m’a énormément plu !

https://lapommequirougit.com/2020/11/29/jormungand-4-keitaro-takahashi/

Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. Jormungand, c’est une série en deux teintes pour moi. Le premier tome, j’étais un peu perdu, je ne comprenais pas trop où le mangaka voulait nous emmener. Ensuite, j’ai adoré le deuxième, pareil pour le troisième, mais avec un peu moins d’entrain. Le problème, c’est que ce quatrième tome est en train de me faire décrocher.

Nous retrouvons Koko et son équipe en Afrique du Sud cette fois. Elle doit rencontrer Minami, une scientifique spécialiste en robotique. Elle est censée travailler sur un projet étrange pour Koko. Pourtant, de l’autre côté, un vendeur d’armes va demander qu’on kidnappe Minami, dans le but justement, de mettre des bâtons dans les roues de Koko.

Bon, l’histoire est intrigante, mais je décroche un peu. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais c’est un manga plutôt particulier de base et je pense que soit on accroche dès le début, soit on finit par se détacher.

Pour autant, j’aime toujours autant les scènes d’action de ce manga que je trouve vraiment bien faites et je pense que c’est justement ce qui m’a fait apprécier pas mal les tomes précédents !

En bref, un manga intrigant, mais dont l’histoire me décroche. Malgré des scènes d’action prenantes et vraiment bien faites, je ne suis pas sûre de poursuivre l’aventure pour ma part. J’espère que de votre côté, si vous l’avez lu, vous l’apprécierez plus que moi !