Émile Gaboriau
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Note moyenne : 6.93/10Nombre d'évaluations : 72
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Les derniers commentaires sur ses livres
Lorsque l'on découvre Emile Gaboriau, précurseur du roman policier français.
Une bonne découverte qui date de 1866. Comment allié le roman classique au roman policier.
Une très belle écriture, pour un roman plein de rebondissements, une histoire digne des roman feuilleton de l'époque.
A lire pour le plaisir des belles phrases...
Afficher en entierLa première partie démarre rondement, avec un "bleu" de la Sûreté, qui vous décrypte une scène de crime en moins de deux. Un as de la déduction ! Très agréable, les comportements des uns et des autres (collègues, juges, suspects) s'articulent bien et forment un ensemble bien cohérent. La jeunesse de Lecoq, son ambition, sa ténacité, la conscience qu'il a de ses capacités et sa soif de reconnaissance en font un personnage fort attachant. Et son "adversaire" Mai force l'admiration.
Le style est celui du feuilleton, vif - qui vous rappelle que Gaboriau a fait ses armes comme chroniqueur.
J'ai eu davantage de mal avec l'analepse qui constitue l'essentiel de la seconde partie. Là on nage en plein mélodrame ; cela m'a évoqué Les Mystères de Paris ! J'ai trouvé le trait parfois forcé, du coup. Des rasades de bons sentiments, d'esprit de sacrifice (surtout filial), d'amours très contrariées, d'ennemis mortels... Un peu "too much", malgré un aspect historique plus présent et que je connais peu (Restauration). Cependant, l'évolution de certains personnages m'a agréablement surprise !
Bonne impression d'ensemble.
Afficher en entierCe n'est pas mon premier Gaboriau, je sais donc que figurent au menu des jeunes filles vertueuses au destin contrarié (Julie et Henriette), leur sens du devoir étant mis à rude épreuve.
Des scélérats -très rats-, des faibles et/ou aveugles qui les aident à s'acharner sur la vertu des héros, mais - heureusement ! - quelques gens de cœur à peine protégés par leurs hauts mérites et armés de leur seule intelligence - ou presque ; l'argent est du côté des méchants - qui feront pièce à tant de mauvaises intentions, au nom de la justice humaine et divine.
Les diverses infortunes tiennent une place conséquente et soutiennent l'indignation du lecteur devant tant de malveillance. Et comme dans les précédents, le rétablissement de la justice se montre frustrant de brièveté; comme si l'auteur se sentait incommodé au milieu des bons sentiments du happy end.
Afficher en entierJ'étais bien partie pour le lire, mais je ne suis pas allée très loin... ce qui est rare avec mes lectures. Je n'ai pas accroché du tout.
Afficher en entierJ’ai lu ce livre dans sa version audio, et ce ne fut pas pour me déplaire, loin de là ! La voix de Loïc Richard s’adapte brillamment à chacun des personnages, les tons employés « collent » au récit de façon à immerger le lecteur dans l’intrigue, avec force conviction. J’ai passé un excellent moment d’écoute, qui me convainc de persister dans mes lectures « audio », finalement très pratiques.
Des cris retentissent dans un cabaret parisien tenu par une vieille veuve. Une troupe de policiers en ronde non loin de là accourent pour y découvrir trois cadavres gisant au sol et un homme menaçant, prêt à s’enfuir. L’inspecteur Lecocq, jeune homme brillant et déterminé, pressent qu’il ne s’agit pas d’un simple règlement de compte comme l’affirme son supérieur et voit en cette affaire l’opportunité de faire preuve de ses talents d’enquêteur. Sa perspicacité et ses capacités de déduction vont rapidement mettre en lumière certains faits intrigants, à commencer par la présence au moment des crimes de deux femmes disparues depuis, mais dont Lecocq parvient habilement à remonter la piste. Et qui est cet homme qui prétend n’être que de passage dans ce cabaret mal famé, mais qui est bien plus impliqué que cela et dont Lecocq pense qu’il appartient à la haute bourgeoisie ?
Ecrit en 1869, « Mr Lecocq, l’enquête » précède « L’honneur du nom« , qui dévoile le secret de cette intrigue. Emile Gaboriau est considéré comme le père du roman policier français: l’agent de sécurité Lecocq, qui devient par la suite inspecteur puis commissaire, aurait inspiré Conan Doyle pour Sherlock Holmes ainsi que Georges Simenon. L’ingéniosité de Lecocq, sa ténacité et son sang-froid font de lui un enquêteur hors pair, dont les méthodes, basées sur les faits et les déductions se rapprochent des progrès scientifiques de l’époque (par exemple la prise d’empreintes en dépit de l’absence de matériel approprié).
Dans ce premier tome, les déductions et les coups de théâtre s’enchainent pour permettre de « remonter » à la source des crimes commis dans le cabaret La Poivrière. Les apparences sont terriblement trompeuses et le sens de la logique, ainsi que le caractère intuitif de Mr Lecocq n’ont cessé de me surprendre. Je suis très enthousiaste après l’écoute de ce roman, heureuse d’avoir renouée avec la littérature du 19ème siècle et ce style bien évidemment désuet mais ô combien séduisant et convaincant, m’a très agréablement surprise. Le rythme est lent certes mais donne tout loisir de cerner des personnages parfaitement dépeints (y compris secondaires), les portraits physiques sont autant développés que les aspects psychologiques, les descriptions sont longues et méticuleuses mais rien de tel pour s’imaginer le déroulé de l’intrigue. Ce style s’est véritablement perdu aujourd’hui, au profit d’une écriture épurée, plus « facile » à lire. J’ai vraiment apprécié ce retour dans le temps, d’autant plus que l’intrigue se joue à travers plusieurs classes sociales, décrites avec authenticité et réalisme par l’auteur.
Je remercie les Editions Voolume ainsi que #Netgalley pour cette écoute.
Afficher en entierLivre audio
Afficher en entierJe remercie les Éditions VOolume ainsi que NetGalley pour m’avoir permis de découvrir ce livre audio.
Lecoq est un jeune policier fougueux qui a tout à prouver. Lorsqu’un crime atroce a lieu à La Poivrière, un cabaret possédant une triste réputation, il pressent que ce n’est pas une simple affaire. Il demande à être chargé de l’enquête pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Lecoq est un personnage assez ancien puisqu’il est de base le héros d'un roman-feuilleton datant de 1868 et écrit par Émile Gaboriau. VOolume le remet au goût du jour avec ce livre audio lu par Loïc Richard.
Gros point positif pour la voix, j’ai vraiment beaucoup aimé celle de Loïc Richard. Elle est vraiment très agréable à écouter et je trouve qu’elle collait vraiment bien avec le personnage et l’ambiance.
En demandant ce service-presse, j’avoue que je ne savais pas du tout que Lecoq était un personnage célèbre à son époque, un peu à la Sherlock Holmes. Donc belle surprise pour moi. J’ai vraiment beaucoup aimé suivre ce jeune policier au fil de ses pensées et réflexions par rapport à l’enquête. On va de rebondissement en rebondissement lors de la lecture et j’ai beaucoup aimé me demander à chaque fois sur quels éléments notre policier allait se pencher pour découvrir la vérité.
L’enquête est rythmée et on ne s’ennuie jamais lors de l’écoute de cette histoire. En plus, le petit côté vieillot du vocabulaire est très sympa !
J’avais un peu peur de ne pas suivre et d’avoir du mal à comprendre le tout, mais franchement je n’ai eu aucun problème et j’ai passé un très agréable moment à écouter cette histoire.
Je serai plus que ravie de pouvoir découvrir la suite des aventures de ce formidable policier et surtout avoir le fin mot de cette histoire. Parce que même si on connaît la vérité, les choses ne sont quand même pas finies pour autant, donc hâte de pouvoir retrouver Lecoq.
Afficher en entierune très belle écriture ce qui est rare pour un policier. un bon suspense avec des rebondissements et une fin que seul Colombo aurait pu deviner
Afficher en entierUne bonne lecture.
Tabaret est un personnage haut en couleur, prêt à tout pour arrêter le meurtrier de Claudine Lerouge. L'intrigue est bien menée et j'ai trouvé le meurtrier que peu de temps avant les enquêteurs, ce qui laisse du suspense.
Malheureusement certains passages étaient trop long et cassaient la lecture.
Afficher en entierComme à son habitude, Gaboriau nous invite au spectacle d'une horrible machination montée aux dépens des héros vertueux (les héroïnes étant généralement les plus admirables et se sacrifiant à leur famille souvent indigne) - in extremis le bon droit comme la morale seront sauvés. Cet ouvrage est compté aux enquêtes de Monsieur Lecoq, malgré son apparition fort tardive - décisive, certes, mais résolument tardive.
Afficher en entierOn parle de Émile Gaboriau ici :
2018-02-28T01:43:01+01:00
2017-09-08T23:04:34+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Émile Gaboriau
et autres évènements
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Editeurs
Éditions du Masque : 6 livres
Omnibus : 5 livres
Pascal Galodé Editions : 3 livres
Librairie des Champs-Elysées : 2 livres
Le masque : 1 livre
France Loisirs : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Flammarion : 1 livre
Biographie
(1832-1873), né à Saujon en Charente-Maritime, fils de notaire, a étudié le Droit, puis est parti soldat en Afrique dont il revient malade; revenu, il se met à écrire et devient le secretaire de Paul Féval (auteur de "Mystères de Londres", "Le Bossu", "Les habits Noirs"). Par ses études de Droit, il pouvait donner à "L'Affaire Lerouge" la forme originelle d'un polar, genre pas encore défini dans le temps. Le succès était tel que Gaboriau écrira encore plusieurs livres autour du jeune policier Lecoq: 1867: "Le crime d'Orcival"; 1868: "Les Esclaves de Paris"; 1869: "Monsieur Lecoq"; 1873: "La corde au cou"; 1876 posthume: "Le petit vieux des Batignolles". Ceci a fait d'Emile Gaboriau "un des trois pères du roman policier, avec Edgar Allan Poe et Arthur Conan Doyle".
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