Boris Strougatski

Autant Stalkers m'avait vraiment plu autant ce roman m'a dérouté!

Il faut avant tout le prendre dans son contexte comme un pied de nez aux dictatures communistes de l'époque.

En tout cas la société dépeinte dans cette histoire s'avère assez peu différente de la réalité Spoiler(cliquez pour révéler)puisque même au final, il s'avère que les jeux politiques de cette planètes sont joués en sous main par les dirigeant de la terre...

Je suis pas un expert en Science-Fiction mais j'avoue n'avoir jamais lu un roman ayant pour thème la visite d'aliens sur Terre, mais des aliens qui n'ont absolument pas essayés de rentrer en contact avec les terriens. Du coup les humains en sont à essayer de comprendre: quel but à cette visite (mais y en a t-il seulement un) ? A quoi servent tous ces objets laissés derrière eux par les Visiteurs? Comment en tirer profit? Pour la science (les chercheurs)? Par intérêts personnels (les Stlakers, pilleurs des Zones de passage des Visiteurs)? Bref, c'est vraiment pas mal, d'autant que le personnage principal (Redrick Shouhart) est plutôt bien développé, très ambigu.

L'histoire est assez originale, et les personnages sont bien caractérisés. Néanmoins, le vocabulaire rend la lecture assez difficile. Le fait qu'on saute dans le temps et qu'on ne s'arrête peut-être pas assez sur certains évènements complique encore plus la chose.

Mais j'ai quand même beaucoup aimé les aliens qui laissent des déchets sur la Terre, et on ne sais pas ce que c'est, lire à nous de l'imaginer...

Traduction de Svetlana DELMOTTE

Illustration de Peter GOODFELLOW

Stalker est pas mal, pas mal du tout, la manière par laquelle l'idée est développer est assez originale, j'aime bien le personnage principale. L'inconvénient est qu'il faut quand même s'accrocher un peu au débuts pour bien rentré dans l'histoire, mais après..on y reste volontier.

Une belle utopie glaçante, qui est pire que de l'histoire, notre histoire. J'aurais aimé cependant plus d'insistance sur cette société d'historiens, transmetteurs refusant d'être acteurs...

Nouveau Robinson échoué de l'espace qui perd très vite sa naïveté, Maxime découvre que son île est une autocratie militaire où la population rejoint le maquis. Ce roman reprend des thèmes d'Il est difficile d'être un dieu des mêmes auteurs, avec un terrien humaniste qui veut changer une société opprimée. De beaux passages, mais trop long.

J'ai apprécié cet étrange roman, surtout pour le style d'écriture. Je n'ai cependant pas été captivée par l'histoire, bien que le thème des extra-terrestres ait été traité d'une manière inhabituelle.

Déjà, une rareté : de la science-fiction soviétique. Et de la science-fiction qui ne s'intéresse pas à une lutte entre humains et extraterrestres, mais aux conséquences du passage de ces aliens. Des zones ont été "contaminées", il faut les débarrasser de leurs infections. Stalker est le nom donné aux employés qui doivent s'en charger, souvent parce qu'ils n'ont pas d'autre choix pour vivre. Cette contamination est d'origine extraterrestre, mais est à prendre comme une métaphore du nucléaire. Une oeuvre dérangeante et inquiétante qui fait réfléchir.

Roman S.F de belle qualité, première entrée pour moi dans ce thème S.F de la quasi omniscience d'une civilisation sur une autre.

Intervenir afin de guidée vers le "meilleur" chemin, ou laissée le chemin ce dessiner de lui même.

Aussi le fait que les "Dieux" ne remettent quasi jamais leur façon de faire en cause nous amène à questionner cette civilisation prétendument supérieur. La perfection à été atteinte et un seul modèle valable existe pour y arriver ? La perfection es elle un but en soit ?

C'est ici que ce pose pour moi un problème de manque de profondeur dans l'histoire de la Terre, berceau de cette toute-puissante humanité.

L'épilogue es encore une zone inconnu, je sens qu'il veut donner un fond précis à ce roman qui malheureusement m'échappe à ce jour.