Henrik Ibsen
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Note moyenne : 7.34/10Nombre d'évaluations : 143
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Les Revenants est une pièce de théâtre que l'on pourrait qualifier d'OVNI. N'étant pas adepte du théâtre norvégien, ce fut toutefois une assez bonne découverte. Les thèmes abordés autour du secret de famille sont assez sombres, ce qui atteste de la critique négative que la pièce a reçu lors de sa parution au XIXe siècle.
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C’est une première pour moi d écouter une pièce de théâtre et ce fut assez agréable!
L’histoire est mignonne et pousse à se poser quelques questions sur ses propres principes et sur la vision de la place de la femme dans le couple.
Afficher en entierUne montée en tension tout au long de la pièce. J'ai apprécié que les détails qui montrent la pression du mari sur son épouse soient disséminés tout du long. Une fin mémorable.
Afficher en entierCe livre est une belle surprise ! La pièce narre un drame domestique, l'implosion d'un couple due à la transformation d'une poupée en femme, et sa prise de pouvoir en tant qu'être humain.
Pour remettre quelque peu la pièce dans son contexte, on trouve dedans une bonne dose de machisme et de mysoginie énorme, qui passe avant tout par tous les noms d'oiseaux et d'animaux que donne Helmer, le mari, à sa femme Nora. Elle n'est qu'une poupée dans une maison l'enfermant, un animal sauvage mis en cage par les hommes de sa vie, comme elle l'explique si bien dans la scène finale, éclatante de vérité et d'émotions, de rejet des autres et d'une prise de conscience de la part de Nora. On assiste à la montée en puissance d'une femme, Spoiler(cliquez pour révéler)jusqu'à sa décision de prendre son indépendance, qui clôt la pièce magistralement. Mais au-delà de son statut de femme, c'est une ode à l'individualisme, à la conscience de soi, et surtout à la place d'un être particulier face à tant d'autres, perdu dans une marée d'âmes le forçant à choisir sa place. Car si Nora, le personnage principal, le fameux "étourneau" de son mari, prends son envol et s'arrache à ce carcan qu'est son comportement basé sur les autres plutôt qu'elle, son amie Christine, elle, est foncièrement différente : du début à la fin de la pièce, elle ne vit que pour et par les autres : elle explique elle-même que sa vie n'a aucun si elle n'est pas tournée vers le bonheur d'une tierce personne.
Bref, j'ai beaucoup aimé cette pièce qui se lit très vite, et qui montre une galerie de personnages comprenant, se libérant ou s'emprisonnant dans leurs propres intériorités, malsains les uns pour les autres et menant tragiquement à une scission de deux humains, de deux êtres.
Afficher en entierJ'ai bien aimée quand le couple des Helmer se donne des surnom d'oiseau c'est mignon. Mais après la façon la fin est plutôt surprenante je m'y attendait pas
Afficher en entierEcrit en 1879, « une maison de poupée » fut, sans nul doute, en son temps, un véritable cataclysme. Henryk Ibsen, dramaturge d’avant-garde dont les œuvres ont la constante de sortir toujours des cadres établis, y traite de l’assujétissement des femmes aux hommes puis de leur libération. Féministe et visionnaire, il prend fait et cause pour l’émancipation de la femme et pour l’égalité des sexes.
Certaines conversations mondaines s’interdisaient, à l’époque, de parler de cette pièce de théâtre considérée comme subversive. Certains pays protestants exigèrent même que la fin en soit modifiée car si les liens du mariage étaient sacrés, l’abandon par Nora de ses enfants était considéré comme scandaleux.
Ecrite il y a près de 150 ans, cette pièce, comédie et tragédie, demeure, face à la montée de l’intégrisme, d’une très grande modernité et d’une grande actualité. Cela lui vaut d’être inscrite au registre international Mémoire du monde de l’Unesco.
Afficher en entierIl s'agit de ma première pièce de théâtre nordique sur laquelle je suis tombée complètement par hasard dans une librairie. Le titre, le résumé, la couverture : tout m'a conquis au premier abord. Et à la lecture je l'ai trouvé très sympathique ! Pour l'époque Ibsen est un avant-gardiste qui évoque avec brio la condition de la femme, une simple poupée pour son mari.
Afficher en entierMoins connu que les dernières pièces de théâtre que j'ai pu lire, Les revenants est une œuvre très intéressante, non pas pour ses messages mais plutôt, pour ses non-dits.
C'est une pièce qui est écrit dans la subtilité. Rien n'est clairement énoncé. Chaque réplique et chaque action des personnages amène la réflexion du lecteur/spectateur. C'est nous qui devons comprendre la pièce, la déchiffrer, trouver les sous-entendus et les mystères. La première fois que je l'ai lu, j'ai eu énormément de mal à comprendre ce que je lisais. Bien que le texte sois très simple à comprendre et à lire, c'est le travail de déduction et de lire entre les lignes qui était plus compliqué. Ibsen réussit habilement à manier les mots.
Malgré tout, j'ai trouvé la pièce très plate. Il ne se passe pas grand chose. Les quelques révélations ne sont pas renversantes. Il ne faut pas lire cette pièce pour l'intrigue mais pour le travail de recherche qu'elle nous oblige à faire.
Pour finir, je souligne le thème du malaise dans les familles. La famille Alving est atypique avec un lot de mensonges et de secrets sombres. C'était très intéressant de l'étudier !
Afficher en entierUne pièce se théâtre incroyablement moderne pour son temps et d'une belle accessibilité. Les relations entre les personnages sont bâties autour de mensonges et de secrets qui n'attendent que de se révéler. Le dénouement est assez surprenant mais pas moins délicieux. Une pièce à lire ou à voir !
Afficher en entierJe ne m'attendais pas à aimer autant ce livre! La tension monte petit à petit et l'on se rend compte en même temps de tout ce qui ne va pas dans ce ménage. Je m'attendais à une fin beaucoup plus "négative" à mon sens ou plus à un principe d'"arroseur-arrosé". Mais cette fin est tellement moderne! J'ai peine à croire que cette pièce a été écrite en 1879! Vraiment, je recommande à tous. Le tout n'est très long à lire en plus.
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Dédicaces de Henrik Ibsen
et autres évènements
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Editeurs
Actes Sud : 5 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Flammarion : 3 livres
Gallimard : 1 livre
Association Les Cygnes : 1 livre
Imprimerie Nationale : 1 livre
Biographie
Fils de Marichen Ibsen (née Altenburg) et de Knud Ibsen, Henrik Johan Ibsen naît dans un foyer que la faillite des affaires paternelles, en 1835, va rapidement désunir. Son père sombre dans l'alcoolisme après que les biens familiaux ont dû être vendus, tandis que sa mère se réfugie dans le mysticisme. L'ensemble de la famille déménage à Gjerpen, où Henrik Ibsen fait sa confirmation en 1843.
Il quitte le domicile familial la même année pour s'installer à Grimstad, où il travaille comme préparateur en pharmacie chez Jens Aarup Reimann. Parallèlement, il poursuit ses études dans le but de devenir médecin, une orientation qu'il abandonne ensuite.
Les événements révolutionnaires de 1848 le conduisent à écrire sa première pièce, Catilina. Celle-ci est publiée en 1850 à compte d'auteur, en 250 exemplaires, sous le pseudonyme de Brynjolf Bjarme, par les bons soins d'Ole Carelius Schulerud. Cet ami d'Henrik y consacre une somme d'argent héritée, après le refus du manuscrit par le Christiana Theater.
À l'époque de cette première publication, Henrik Ibsen travaille toujours comme apprenti et préparateur en pharmacie, étudie et écrit la nuit, prend des cours privés de latin, et participe à la rédaction du journal de l'Association des étudiants et de l'hebdomadaire littéraire et satirique Andhrimner. Le 1er avril 1850, il se rend à Christiana pour passer son baccalauréat et entrer à l'université. Son esprit fourmille déjà de nouveaux projets littéraires, et il couche sur le papier une seconde pièce en un acte, Le Tertre des guerriers, qui est acceptée par le Christiana Theater. Le 26 septembre 1850 est donc jouée pour la première fois une pièce d'Henrik Ibsen (bien que toujours sous le pseudonyme de Brunjolf Bjarme), devant un public de 557 spectateurs. L'accueil est mitigé. Il faut attendre longtemps encore pour qu'Ibsen connaisse le succès.
En 1851, le violoniste Ole Bull, fondateur du Norske Theater de Bergen, lui propose d'en devenir le directeur artistique. Henrik Ibsen accepte ce poste, et s'installe à Bergen. Il réalise également un voyage d'études à Copenhague, puis à Dresde, pour se familiariser avec les techniques du théâtre.
Ses propres représentations n'y connaissent pas un grand succès.
En 1858, il épouse Suzannah Thorensen et devient conseiller artistique au Christiana Theater. Leur fils Sigurd naît le 23 décembre de l'année suivante.
En 1862, le Christiana Theater doit fermer ses portes, et Henrik Ibsen, libéré de ses obligations de directeur, fait un voyage dans le Gudbrandsdal et l'Ouest de la Norvège, pour récolter des éléments de légendes populaires nordiques.
En 1864, il obtient une bourse, et quitte la Norvège pour Rome. Il ne revient pas dans son pays d'origine avant vingt-sept ans. Il voyage à travers l'Europe, passant par l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie, et son écriture s'incline vers le réalisme social, délaissant les influences du romantisme. Le drame social Une maison de poupée (1879) obtient un succès international et dans les années qui suivent, sa renommée devient telle que ses pièces sont montées presque simultanément dans les capitales d'Europe.
Il rentre en Norvège en 1891 en auteur internationalement connu. Son 70e anniversaire, en 1898, est l'occasion de festivités nationales à Christiana, Copenhage et Stokholm notamment.
Henrik Ibsen pour son 70ème anniversaire en 1898
En 1900, il est victime d'une attaque cérébrale, qui le laisse dans l'incapacité d'écrire jusqu'à son décès le 23 mai 1906.
Entre 1914 et 1915, le Français Pierre Georget La Chesnais (connu en Norvège sous le nom de P.G. La Chesnais) traduit l'intégralité de ses œuvres dramatiques commentées en seize volumes qui paraîtront dans les années 1930.
Commentaires [modifier]
Ses œuvres les plus connues sont Une maison de poupée ou Peer Gynt. D'autres plus politiques ont souvent heurté l'opinion progressive ou de la gauche norvégienne. Cependant comme le résume Jeanne Pailler, Henrik Ibsen est un « auteur de drames historiques et de pièces intimistes, considéré comme un réformiste acharné par les uns, comme un conservateur par les autres »[1]. Hostile aux partis cléricaux et au traditionalisme de la monarchie Norvégienne de son temps, il est souvent vu comme un libéral en Norvège.
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