Michèle Lesbre

Un livre que j'ai assez bien aimé, il est réaliste et montre très bien les réactions que tout le monde pourrait avoir. Il se lit plutôt vite et je le recommande comme lecture d'après-midi.

Un livre très bien écrit, d'une manière touchante,sur l'amour, l'urgence de vivre...

Un livre où coule une douce mélancolie...L'auteure nous fait partager ses souvenirs au fil de l'eau, d'abord le long d'un canal puis dans la ville de son enfance le long de la Loire...Une écriture poétique...

Je termine "Le canapé rouge".

L'itinéraire d'une rencontre avec soi-même. On pense à Cendrars, "La prose du Transibérien", dans les premières pages du roman. Une douce légèreté, un langueur, une torpeur dans le regard, les regards qui se posent sur les paysages, sur les visages, les "gens".

Au delà de la recherche d'un ancien amant, ancien n'est pas le mot tant il reste présent dans la mémoire de la narratrice, comme tous ces autres portraits de femmes le sont aussi, c'est un voyage vers soi. Un prétexte à décrire la beauté de la vie, de la liberté, de la lenteur. Un retour à la lenteur mélancolique, comme une idée même de la vie, de souvenirs de la vie.

Un beau livre, poétique et immatériel.

J'ai eu de la peine à rentrer dans ce roman qui mélange lieux et époques, neiges et relations. le fait que je je doive interrompre ma lecture après quelques pages à chaque fois ne m'a certainement pas aidée à l'apprécier.

Un livre qui se lit facilement, qui nous laisse nous transporter dans un voyage en plein cœur de la Russia via le Transsibérien, mais surtout au plus profond de nous-même et au cœur de la vie et de ses liens indéfectibles, même si la séparation paraît parfois inévitable.

Une rencontre furtive, qui secoue les convictions de notre héroïne. Le genre de rencontre qui bouleverse et bouscule le rythme des petites routines, une rencontre qui fait réfléchir à une grande question : qu'est-ce qu'on fait concrètement pour aider son prochain ? De cette rencontre, l'auteur va décider de rédiger une lettre à Marion du Faouët, une redresseuse de torts dans la Bretagne des années 1740-1750. Au passage, elle nous fera découvrir cette femme, à la personnalité incroyable, féministe avant l'heure et profondément empathique. L'auteur en profitera également pour nous glisser un peu d'elle-même, de ses utopies, ses révoltes, ses actions.. sans jamais nous donner de leçon.

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2017/07/05/chere-brigande-michele-lesbre/

Chère brigande de Michèle Lesbre était l’un des cinq romans en lice pour le prix du roman TMV 2017, avec Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar d’Antoine Choplin, Nirvanah d’Yvonne Baby, Les larmes noires sur la terre de Sandrine Collette et Par amour de Valérie Tong Cuong.

Il s’agit d’un très court texte de Michèle Lesbre. Une lettre adressée à Marion du Faouët, qui vécut entre 1717 et 1755. La Bretonne aux cheveux de feu a été à la tête d’une bande de brigands, qui s’en prenaient aux riches marchands en utilisaient très rarement la violence.

Après avoir tenté plusieurs fois d’entrer en contact avec une SDF aux cheveux roux, Michèle Lesbre découvre une inscription, là où elle avait l’habitude de s’installer. « Où es-tu Marion ? »

Les visages de Marion du Faouët et de la sans-abri vont se mélanger dans l’esprit de Michèle Lesbre jusqu’à lui inspirer cette lettre à La Brigande.

Si vous vous attendez à lire une biographie de Marion du Faouët, vous allez être déçus. La vie de La Brigande n’est qu’évoquée. En même temps, c’est assez logique, quand vous écrivez à quelqu’un vous ne lui envoyez pas sa bio.

Personnellement, cela m’a donné envie de faire quelques recherches sur cette femme.

A travers cette lettre à Marion, l’auteure revient aussi sur ses souvenirs et parle aussi du monde d’aujourd’hui. Et j’ai aimé ce mélange. Une belle surprise que ce livre.

L'émotion principale se dégageant de ce livre est la mélancolie.

Mélancolie des jeunes années et mélancolie des anciens amours.

Tout en douceur, Michèle Lesbre nous emporte dans les réflexions de la narratrice lors d'un voyage au fond de la sibérie et au fond d'elle-même.

Une femme dans un train, elle ressasse sur son amour d'avant mais à par ça il ne se passe pas grand chose.