Studio Variety Artworks

Ce manga remplit son job : j'ai vraiment envie de lire les oeuvres de Proust !

Je n'ai jamais lu Proust, et je trouve que c'est un bon moyen pour donner envie de le découvrir que de passer par le dessin.

Parfois, je regrette que le dessin est un peu trop caricatural.

Je suis une grande fan des Misérables, mais je suis un peu déçue par la simplicité des dessins et par la compression de l'histoire. Ils ont coupé beaucoup de scènes importantes et ont fait des changements majeurs. Mais ils ont gardé l'essentiel, ce qui est acceptable.

Cette adaptation en manga est très intéressante. Beaucoup de sujets sur la psychanalyse et sur l'esprit humain sont abordés et très bien expliqués. On comprend facilement, moi qui n'avait aucune connaissance dans le domaine (j'ai lu ce manga surtout par curiosité), j'ai tout compris. Ça m'a même apporté pas mal de réflexions. J'ai beaucoup aimé le lire, c'était rapide, facile, les graphisme sont correct et c'était vraiment très intéressant.

Un ouvrage philosophique très complexe, d'ailleurs, je n'ai jamais réussir à finir la lecture de ce livre !

J'ai envie de lire Proust!

https://lapommequirougit.com/2019/11/14/amour-luxe-et-capitalisme-de-wermer-sombart-%e2%80%a2-team-banmikas-et-variety-artworks/

Je remercie les éditions Kurokawa pour cette lecture. J’étais impatiente de lire les prochains Kurosavoir. Comme je l’avais dit précédemment, je trouve le principe vraiment intéressant pour inculquer les bases de grande œuvre à un jeune public, même si cela n’équivaut pas à l’œuvre originale.

Ici, pour illustrer l’œuvre de Wermer Sombart, on suit le personnage de Prospère Ier, lors du XVIIIème siècle. On le découvre jeune et travaillant d’arrache-pied, pour finalement gagner misère et n’avoir qu’une miche de pain comme repas.

Pourtant, un jour, il va avoir une idée. Il a entendu parler de l’apparition de nouveau riche. Des personnes qui ne sont pas issue de la noblesse de naissance, mais par l’enrichissement. C’est ainsi qu’il décide de devenir marchand, afin d’essayer de s’enrichir.

Cela va d’ailleurs très bien marcher pour Prospère Ier. C’est ainsi qu’à travers ce personnage, nous est expliqué la vision de Sombart. Comment le capitalisme est à ses yeux liés aux luxes et l’amour.

Les riches aiment avoir des objets de luxes et les exhiber. C’est pour eux, une façon comme une autre, de montrer aux autres leur grande richesse. Mais pour Sombart, il y a également un autre point qui rentre en ligne de mire : l’amour !

En effet, l’amour s’est défait des mœurs du mariage. Il est dans cette époque, accepté d’avoir des maîtresses et l’adultère n’est plus forcément mal vue. Ainsi, les nobles, sont près à beaucoup pour combler les femmes de beaux objets, de luxe, en échange de ce qu’elles peuvent leur donner.

En bref, l’histoire est sympathique et bien expliqué. On comprend facilement dans ce manga la vision qu’avait Sombart sur le capitalisme et son lien avec l’amour et le luxe. L’histoire est intéressante et l’histoire se laisse lire facilement.

Ce manga raconte le long chemin de recherches qu'a dû mener Charles Darwin sur sa théorie de l'évolution, ses voyages qui l'on mener à d'étranges espèces, les personnes qui l'on soutenu dans son travail contre ses détracteurs.

Un travail de vulgarisation facile à comprendre, bien expliqué qui pourrait intéresser un plus large public. Le petit plus étant le résumé de la théorie à la fin du manga.

Je n'ai pas lu ce grand classique, mais ai sauté sur l'occasion de le découvrir en manga, tout en sachant que l’œuvre serait naturellement vulgarisée. C'était précisément ce que je cherchais : une version simplifiée, pour voir si l'original me plairait.

Après lecture, j'en sors sceptique. En vérité, le manga résume tellement Guerre et Paix que j'en viens à me demander s'il est si proche que cela de l’œuvre de Tolstoï. Difficile de résumer plus de 1500 pages en un seul tome, j'en conviens, mais ce manga me laisse un goût inachevé... comme si l'histoire et les personnages n'avaient été que survolés. Aucun approfondissement de l'intrigue, des mentalités, du contexte social...

Du coup, l’œuvre est abordée trop rapidement pour me laisser une impression durable. Je ne puis dire si la vulgarisation est réussie, par ailleurs. En tous cas, le manga a au moins titillé ma curiosité et m'incite à lire le vrai Tolstoï. Je serais curieuse de lire la vulgarisation des Misérables pour me faire un avis plus précis de la vulgarisation, justement.

En voilà une belle vulgarisation !

L'objectif de Soleil manga était de donner envie de lire le classique : pour moi, c'est mission accomplie. Certes, certains passages semblent encore un peu rapides, mais par rapport à la dernière vulgarisation lue ("Guerre et paix", en l'occurrence), c'était beeeeeaaaaauuuucoup plus agréable et détaillé !

Je trouve à cette histoire un petit air lointain de "Le Rouge et le noir", et ce n'est pas pour me déplaire ! En outre, j'ai été particulièrement intéressée par l'évocation de l'homosexualité et sa perception à travers l’œil et les réactions du narrateur. Replacé dans le contexte de l'époque, je trouve ça encore plus enrichissant !

Non, vraiment, c'était franchement très agréable ! Une bonne découverte.

Bon, par contre, je pigeais pas comment un type prétendument né en 1712 et mort en 1778 aurait pu anticiper la première guerre mondiale... A juste titre, puisque contrairement à ce qu'indique le rabat, Proust est né en 1871 et mort en 1922. Heureusement, ça n'impacte pas la lecture (mais quand même ! Une erreur pareille ! *soupir*)

Quatrième et dernier (pour le moment) manga classique de ma pile à lire. Cette fois, pas vraiment de surprise ; il faut dire que la théorie de l'évolution de Darwin est connue, de nos jours, et ça avait été d'ailleurs l'une des parties préférées de mes cours de SVT.

Cela dit, j'ai lu avec plaisir cette nouvelle vulgarisation. Elle était d'autant plus intéressante qu'elle était totalement contextualisée : non contents de découvrir les dessous de cette théorie, on voit aussi comment Darwin s'y est pris pour la développer. J'ignorais tous de ses nombreux voyages, de ses études, et des croisements qu'il a réalisés avec ses pigeons. C'était très instructif !

Bon, éternel bémol de la collection : les graphismes. Ils ne sont vraiment pas folichons, mais bon... cette fois, le fond rattrape largement la forme.