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- Bones, quand je t'ai appelé hier soir, avant de savoir pour Francesca... c'était pour te dire que j'avais fini par trouver qui j'étais et ce dont j'avais besoin. Tu m'avais dit qu'une fois que je l'aurais trouvé, je n'aurais à faire d'excuses à personne. Et je n'en ai pas l'intention.

Il recula et me regarda avec circonspection.

- Que veux-tu dire ?

- Que je suis une emmerdeuse anxieuse, bornée, jalouse et en proie à des pulsions meurtrières, mais que je veux que tu me promettes que tu n'y vois pas d'inconvénient, parce que c'est ce que je suis et que tu es ce dont j'ai besoin. Tu m'as manqué chaque minute de chaque jour cette semaine, et je ne veux plus passer un seul jour sans toi. Si ma mère me rejette en me traitant de vampire, tant pis, ce sera sa décision, mais j'ai pris la mienne, et je refuse de m'excuser ou de faire un autre choix.

Il garda si longtemps le silence que je m'inquiétai. Avais-je été trop franche dans mon autoportrait ? D'accord, cela ne ressemblait pas à une petite annonce comme on en voit dans les magazines, mais je voulais juste que les choses soient claires...

- Est-ce que tu pourrais me répéter ça ? finit-il par dire, la tension de son visage s'effaçant peu à peu pour faire place à une tout autre émotion. Cela fait tellement longtemps que j'ai envie de t'entendre prononcer ces mots que j'ai peur d'avoir tout imaginé.

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Il se pencha vers moi et m'embrassa. Un baiser long et profond, chargé de promesses et de passion. J'adorais la manière dont il m'embrassait. On aurait dit qu'il buvait ma saveur et que sa soif était inextinguible.

Je le repoussai, haletante.

-Je te conseille de faire attention. Je t'aime bien, mais si tu essaies de m'embobiner pour arriver à tes fins, je te planterai un bon gros pieu en argent directement dans le coeur.

Il gloussa et fit glisser sa bouche le long de mon cou.

-Je ne pourrai pas dire que tu ne m'a pas prévenu.

La tension érotique de plus en plus palpable me fit frissonner.

-Et pas de morsure, ajoutai-je.

Son rire me chatouilla.

-Je te jure sur mon honneur. Autre chose?

-Oui...(J'avais de plus en plus de mal à réfléchir.) Tu n'iras avec personne d'autre si tu es avec moi.

Il releva la tête.

-Je suis soulagé de te l'entendre dit. Quand tu as dit à Tara qu'elle pouvais m'avoir aussi, je me suis demandé si tu n'étais pas polygame.

Je rougis.

-Je suis sérieuse!

-Chaton (il prit mon visage entre ses mains), je t'ai dit que je t'aimais. Ca veut dire que je ne veux personne d'autre.

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Dans la rubrique "contenu", Bones avait écrit "Tofu". Il avait parfois un sacré sens de l'humour. Nous n'embarquâmes donc qu'avec nos bagages à main. Bones me laissa une nouvelle fois le siège près du hublot, et je sentis la puissance des réacteurs qui montaient à plein régime. Il avait les yeux fermés et je remarquai que ses doigts se crispèrent légèrement sur l'accoudoir lorsque l'avion se mit à accélérer.

- Tu n'aimes pas l'avion, on dirait ? demandai-je, surprise.

C'était la première fois que je le voyais avoir peur.

- Non, pas trop. Les accidents d'avions constituent l'une des rares morts accidentelles dont peut être victime un vampire.

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— Ze crois que z’ai vu un rominet.

La terreur qui me submergea lorsque j’entendis cette voix moqueuse me fit oublier la douleur. Je frissonnai en voyant le vampire à côté de moi.

— Mais oui, mais oui, z’ai bien vu un rominet !

Une fois son imitation de Titi terminée, il me jeta un sourire déplaisant. J’essayai de reculer, mais je m’aperçus que mes mains étaient enchaînées à un mur. Mes pieds étaient également entravés. Je n’avais plus ni mon haut ni mon pantalon et il ne me restait que mon soutien-gorge et ma culotte. Même mes gants fétiches avaient disparu. Mon Dieu...

— Bon, ma belle, parlons sérieusement. (Toute trace de plaisanterie avait disparu de sa voix et ses yeux devinrent aussi durs que du granit.) Pour qui travailles-tu ?

Sa question me prit tellement au dépourvu qu’il me fallut un peu de temps pour répondre.

— Je ne travaille pour personne.

— Foutaise.

Il prononça le mot très distinctement, et même si son sens caché m’échappait, je devinais qu’il ne me croyait pas. Je me recroquevillai en le voyant s’approcher.

— Pour qui travailles-tu ?

Plus menaçant cette fois.

— Pour personne.

Il me frappa et ma tête bascula en arrière. Je retins les larmes qui me montaient aux yeux. J’allais mourir, d’accord, mais je pouvais au moins essayer de garder ma dignité jusqu’au bout.

— Va te faire foutre.

Immédiatement, mes oreilles sonnèrent de nouveau. Cette fois-ci, il m’avait frappé jusqu’au sang.

— Une nouvelle fois, pour qui travailles-tu ?

Je crachai du sang et lui lançai d’un air provocant :

— Pour personne, sale enfoiré !

Surpris, il cligna des yeux puis il se balança sur les talons en éclatant d’un rire qui résonna douloureusement dans mes oreilles. Reprenant son calme, il se pencha si près de moi que sa bouche n’était plus qu’à quelques centimètres de mon visage. Ses crocs brillaient dans la lumière.

— Je sais que tu mens.

Sa voix était un murmure. Il baissa la tête jusqu’à ce que ses lèvres me frôlent le cou. Je me raidis en espérant que j’aurais la force de me retenir de le supplier de ne pas me tuer.

Je sentis son haleine fraîche sur ma peau.

— Je sais que tu mens, poursuivit-il. Parce que hier soir je cherchais un type. Lorsque je l’ai repéré, il était en train de partir avec la jolie rouquine qui venait de me faire du rentre-dedans. Je vous ai suivis en me disant que je le surprendrais pendant qu’il ferait son affaire. Au lieu de ça, je t’ai vu lui planter un pieu dans le coeur, et quel pieu ! (Affligée, je le regardai agiter triomphalement mon arme modifiée.) De l’argent recouvert de bois. Ça, c’est un vrai produit américain ! Et paf, au tapis, le vampire ! Et tu ne t’es pas arrêtée là. Tu l’as mis dans le coffre de sa voiture et tu as conduit jusqu’à ton pick-up, puis tu lui as coupé la tête avant d’enterrer les morceaux. Ensuite, tu es rentrée chez toi en sifflant joyeusement. Comment as-tu bien pu réussir à faire ça, hein ? Tu ne travailles pour personne ? Dans ce cas pourquoi, quand je te renifle ici (il mit son nez contre ma clavicule et inspira), est-ce que je perçois une odeur qui n’est pas humaine ? Légère, mais reconnaissable entre mille. Une odeur de vampire. Tu as un patron, aucun doute. Il te nourrit de son sang, pas vrai ? Ça te rend plus forte et plus rapide, mais tu restes humaine. Nous autres pauvres vampires, on ne voit pas le coup venir. Tout ce qu’on voit, c’est... de la nourriture.

Il appuya le doigt sur mon pouls affolé.

— Maintenant, pour la dernière fois avant que je perde mes bonnes manières, dis-moi qui est ton patron.

Je le regardai, consciente que son visage serait le dernier que je verrais. L’amertume m’envahit furtivement, mais je l’ignorai. Je refusais de m’apitoyer sur mon sort. Le monde serait peut-être un peu moins moche après ce que j’avais fait. C’était tout ce que je pouvais espérer, et je mourrais en disant la vérité à mon bourreau.

— Je n’ai pas de patron. (Chacun de mes mots était une goutte de poison. Ce n’était plus la peine d’être polie.) Tu veux savoir pourquoi je sens à la fois l’humain et le vampire ? Parce que c’est ce que je suis. Il y a des années, ma mère est sortie avec ce qu’elle croyait être un type gentil. En fait, c’était un vampire, et il l’a violée. Cinq mois plus tard, j’étais là, prématurée mais parfaitement développée, avec tout un tas de capacités géniales. Lorsqu’elle a fini par m’avouer la vérité à propos de mon père, je lui ai promis de tuer tous les vampires que je trouverais pour la venger. Pour faire en sorte que personne ne revive ses souffrances. Depuis tout ce temps, elle a peur de quitter la maison ! Je chasse pour elle, et la seule chose que je regrette, c’est de ne pas avoir tué plus de vampires avant de mourir !

J’avais parlé de plus en plus fort jusqu’à lui hurler les dernières phrases au visage. Je fermai les yeux et me préparai au coup mortel.

Rien. Aucun son, aucun coup, aucune douleur. Au bout d’un moment, j’entrouvris les yeux et je vis qu’il n’avait pas bougé d’un millimètre. Il se tapotait le menton du doigt et me regardait d’un air pensif.

— Alors ? (La peur et la résignation me brisaient presque la voix.) Tue-moi donc, gros connard.

Cela me valut un coup d’oeil amusé.

— « Sale enfoiré ». « Gros connard ». C’est avec cette bouche que tu embrasses ta mère ?

— Laisse ma mère tranquille, assassin ! Les types de ton espèce ne sont pas dignes de parler d’elle !

L’ombre d’un sourire voleta sur ses lèvres

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Bones éclata de rire et s'approcha de l'endroit où j'étais assise.

_Et tu te demandes pourquoi je t'aime? Quand on y réfléchit bien, c'est toi qui me paie pour que je couche avec toi, parce que si je ne le fais pas, je te dois vingt pour cent sur chaque contrat. Bon Dieu, Chaton, à cause de toi je me prostitue de nouveau!

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-Embrasse moi.

J'avais prononcé c'est mots sans même y réfléchir, et je me rendis compte que cela fesait un bout de temps que j'avais envis de les prononcer. Bones ce pencha au dessus de moi et ses lèvres se refermèrent doucement sur les miennes. Tendrement. Il me laissait encor une chance de changer d'avis et de le repousser, mais je n'en fis rien. Je glissai mes bras autour de son cou et je l'attirai plus pés de moi.

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Deux heures plus tard, mes oreilles n’étaient plus que deux braises incandescentes et je lui devais soixante kilomètres. Bones était d’excellente humeur. Pourquoi ne l’aurait-il pas été ? Il venait de me baiser en paroles jusqu’à l’épuisement. D’un ton acerbe, je lui demandai s’il voulait une cigarette après avoir fini, et il m’informa en riant qu’il avait arrêté de fumer.

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-Il n'y a rien à rattraper. T'es venu, t'as vu, t'as vaincu, t'es parti. Fin de l'histoire.

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- Plus fort ?

- Oh oui, répondis-je dans un gémissement, sans m'inquiéter de l'indécence de mes paroles.

Bones abandonna tout contrôle avec une délecration évidente. Ses hanches se pressèrent contre les miennes avec une sauvagerie maîtrisée. Jamais je n'avais ressenti un tel plaisir. Les cris que j'avais retenues jusque-là sortirent de ma bouche en un flot régulier, ce qui le motiva d'avantage.

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Bones me laissa seule dans mon vestiaire de fortune, et je fouillai dans la dizaine de tenues de mauvais goût qu'il m'avait achetées avant de choisir une robe dos-nu qui m'arrivait presque aux genous. C'était encore trop moulant à mon goût, mais au moins mes seins et mes fesses n'étaient pas à l'air.

Une heure plus tard, après m'être coiffée, maquillée et avoir enfilé mes bottes à talons hauts, j'étais prête. Bones était affalé dans son vieux fauteuil et regardait avec passion la chaîne juridique. C'était sa préférée.

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