Ça fera très bien l’affaire pour ce soir et demain matin. Dans vingt-quatre heures, je serai sur un roof-top avec Zarrin en train de siroter un mojito, et l’Alaska et toute cette histoire seront derrière moi.
Je règle rapidement mes achats et regagne l’hôtel, mais sous le porche je suis interpellée par un bruit sourd et régulier. Je dépose mes courses vivement à l’intérieur et me dirige vers l’arrière du bâtiment et découvre, au fond d’une espèce de hangar grand ouvert, Monsieur Bourru, qui coupe du bois. Et le spectacle est… renversant. Mieux que Magic Mike… Channing Tatum n’a qu’à bien se tenir ! Le bûcheron lève la hache au-dessus de sa tête et l’abat avec force et précision sur la bûche qui se fend en deux et recommence encore et encore. Vêtu d’un simple jean élimé et d’un tee-shirt un peu trop moulant pour sa carrure. Comme si le froid n’avait pas d’emprise sur lui. Il est juste divin de beauté brute et animale.
Mais qu’est-ce qui m’arrive ?!

J’attrape un torchon pour l’essuyer, place ma main gauche sous son menton et suspends ma main droite happée par son regard troublé. Mon cœur se met à pulser contre ma poitrine, ma respiration s’emballe. Et j’oublie mes principes.
« I don’t want to miss a thing »[4]
La nouvelle chanson de la playlist résonne en moi. Et si je regrettais un jour de ne pas avoir cédé à cette attirance ?
Alors je repose le bout de tissu, me place entre les jambes déjà ouvertes de Lennox et la supplie silencieusement de m’autoriser ce que je m’apprête à faire.
Je rends les armes.
Je la vois déglutir, fermer brièvement les paupières, puis lorsqu’elle plante de nouveau son regard perçant dans le mien, elle avance son buste vers moi. J’ai le feu vert.
Je penche la tête à sa rencontre et applique le bout de ma langue contre l’œuf qui macule le coin de sa bouche. Et lèche. Je la sens frissonner. Je souris de ce sourire carnassier qui avait disparu de mon être. Ma bouche dévie et épouse la courbure de sa mâchoire fine et remonte vers son menton avant de prendre place à quelques millimètres de ses lèvres pleines. Nos souffles se mêlent, patientent et quand l’impatience nous consume, nous succombons.

Un extrait très drôle:1😀😍😍

Je me dirige ensuite vers la dépendance d’un pas rapide et ouvre la porte vivement. Un peu trop vivement… Skyler est perché en haut d’une échelle. Échelle placée trop près de la porte… J’assiste, impuissante, à sa chute sur une espèce de bâche.
—          Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Skyler !
Je me précipite vers lui, mais engoncée par ces satanées chaussures bien trop larges, je m’emmêle les pieds et tombe lourdement sur lui. Mon coude rencontrant par inadvertance ses… bijoux de famille… J’ai mal pour lui alors que je n’en possède pas, mais je ne peux qu’imaginer sa douleur… Oups…
—          Putain, Lennox !
—          Désolée ! Désolée ! Désolée ! Attends ! Bouge pas !
Je me relève, sors, vais ramasser de la neige que je rassemble en une boule et retourne auprès de Skyler afin de soulager sa souffrance. Je pose le glaçon de fortune entre ses jambes…
—          Mais tu veux me castrer ou quoi ? vocifère-t-il. D’abord tu me fais tomber, ensuite tu me fous un coup à l’endroit le plus sensible de mon corps et maintenant de la glace ?!

T’as raison, je vais changer de style, réponds-je plus à moi-même qu’à ma meilleure amie.
Je raccroche, irritée, et clique sur mon appli de rencontre, que je n’ai encore jamais utilisée.
Mon mec était trop gentil, trop parfait, trop en smok.
Trop infidèle.
Mes nouveaux critères ?
Exigeant.
Arrogant.
Regard glacial et ténébreux.
Cul d’enfer.
Bon coup. Avec d’excellentes techniques pour les préliminaires. Qui me fera enfin jouir !
Et Connard.
Comme ça, je ne serais pas surprise.
Je balance mon portable sur le siège passager avec hargne et m’enfonce dans la circulation.
Trouver le mec parfait ? Une connerie monumentale !
À ce rythme-là, je finirai vielle fille et seule à cent ans.

Les yeux de la conductrice m’attirent étrangement.
Mon regard surpris s’élargit. Mes pupilles ne lâchent plus celles de la femme alors que j’avance rapidement vers elle, à un point où j’ai l’impression de ne plus cligner des paupières.
Elle baisse ses iris ; moi, je l’emprisonne davantage.
Le temps se suspend et ralentit légèrement mes foulées.
Elle quitte mon regard, puis revient vers moi. Je la scrute toujours.
Et je ne la libère qu’au moment où je dépasse sa voiture pour m’enfuir à l’intérieur du magasin.
Ma mère me disait toujours que nous pouvons lire les émotions des autres dans le regard. Que les yeux sont le point où l’âme et le corps se mêlent.
Le langage des yeux.
Que tentaient de me raconter ceux de cette fille ?
J’en sais rien et je m’en fous.
Alors pourquoi ai-je eu l’impression que ses yeux m’ont aspiré ?
Putain, j’en sais rien, mais ça me perturbe.
Je secoue mentalement la tête, pour dégager ces foutus iris bleus de ma cervelle avant de me diriger vers le rayon des produits frais, à côté des yaourts et des fromages.
Pour la pissaladière, j’ai besoin d’oignons, d’anchois et d’olives noires. Pour la salade niçoise et le pan-bagnat… je vais prendre de la laitue, des tomates, des poivrons, des concombres…
Mes pupilles, malgré moi, n’écoutent pas mon esprit. À la place de fouiller les étalages à la recherche de mes ingrédients, elles tentent de trouver des yeux couleur océan plantés dans un visage hâlé, encadré de cheveux blonds. Comme si c’était primordial.
Putain, ce détail qui me manque, j’ai l’impression qu’il commence à se dessiner.

Heureux de t’entendre dire que tu as été satisfaite ! Moi aussi d’ailleurs, mais tu as tort sur un point, je ne me suis pas que « vidé », je t’ai aimée Manon !
— Faux, tu as obtenu simplement ce pourquoi tu m’emmerdes depuis presque deux ans !
— Quoi ? m’exclamé-je n’en revenant pas de sa monstruosité sortie.
— Oh arrête ta mine catastrophée, c’est bon, il n’y a pas mort d’homme. J’avoue que j’en avais très envie et je n’ai pas aidé pour que l’on ne s’envoie pas en l’air. Mais ça ne change rien !
— Pas d’accord, t’as fumé ? On a fait l’amour bordel !
— On a couché ensemble nuance !
— Non ! lancé-je méchamment. Nous sommes attirés l’un par l’autre, je sais très bien ce que je ressens pour toi et je suis persuadé que c’est réciproque !

Je vous m’es un Extrait que j'aime beaucoup beaucoup:
Ça c'est bien Vrai on change pas l'homme qu'on aime...(Ça c'est de Moi)

❤💋❤😏Je ne pensais pas que tu parviendrais à dresser l’animal, avoue ma sœur.
– Oh, ce n’est pas le cas.
– Il semble aux ordres, le Gabynours, pourtant.
– Je te jure que rien n’est gagné malheureusement, je ne cherche pas à le mettre aux ordres. Je le veux juste tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts, ses ombres et sa lumière. Son cœur craintif, son bouclier et ses idées étranges.
Elles m’offrent un sourire attendri. Mel prend ma main.
– C’est la plus belle déclaration que j’ai entendue, ça, murmure-t-elle. Je souhaitais pour lui la meilleure des femmes au monde. Une femme qui le comprend et l’accepte. En fait, elle vivait avec lui sous notre toit.

Je t’ai demandé de ne pas bouger.
L’envie de le remettre à sa place me démange, mais j’opte pour la soumission et ne réponds rien. Satisfait, il se retire entièrement et m’observe un moment, sa main dessinant les reliefs de mon dos. Je suis tremblante et en sueur, mes jambes tressaillent sous le coup de l’émotion. C’est la première fois que je courbe l’échine ainsi, ça me procure un sentiment étrange de sécurité.
De nouveau, il s’empare de mes cheveux et me pénètre avec fermeté. Ses va-et-vient accélèrent, faisant s’entrechoquer nos épidermes moites. C’est terriblement bon et je me laisse emporter par un second vertige extatique. Au fur et à mesure, la puissance de ses coups de bassin augmente tandis qu’il continue de m’asséner des claques de plus en plus fortes. Un nouvel orgasme me secoue, j’étouffe un cri au creux de mon coude. Dans un grognement, Grégory se retire pour jouir hors de moi, m’évitant ainsi quelques inconvénients pour la suite de la soirée.

Un petit Extrait que j'aime

Je peux vous raccompagner chez vous, jolie demoiselle ?
Félix.
Sa voix est rauque, voluptueuse, sincère…
Une douce chaleur envahit tout mon être et me remplit de bonheur.
Comme si son âme traversait le temps pour me rejoindre à chacune de mes vies…
Comme s’il m’était destiné depuis le début…
Comme si le destin devait nous réunir aujourd’hui, pour toujours.
Je respire profondément, puis tente de retrouver mes esprits pour agir…
C’est maintenant ou jamais.

Un petit Extrait que j'aime:

Mon cœur accélère ses battements lorsque Félix ose tapoter mes fesses d’une main.
— Félix, le grondé-je en gloussant tout en enchaînant les marches.
— Je n’y peux rien, t’as des fesses rebondies qui me font de l’œil, se justifie-t-il sur le ton de l’humour.
Lorsque nous atteignons le palier, le vent tourne, la tension sexuelle palpable nous attrape. Félix ne me laisse pas atteindre la porte de ma chambre qu’il m’attrape et me plaque contre le mur. Son corps s’appuie contre le mien et une douce chaleur me pénètre à son contact. Il pose ses deux mains à plat sur le mur, à gauche et à droite de mon visage et sa bouche s’empare de la mienne avec un brin de violence animale qui me fait frémir et tourner la tête en même temps. Sa langue cherche la mienne et l’attire comme un aimant. Mon souffle se tarit, ma respiration s’accélère et son odeur musquée mêlée à celle de sa peau m’enivre. Il s’écarte un instant le souffle court, pour nous laisser le reprendre. Ses yeux remplis de désir percent les miens avec force.

Un petit Extrait que j'aime....
❤💋💞Hummm oui
Nous restons silencieux, dans cette position pendant un moment, comme si on attendait notre sentence.
Comme si on n’avait pas droit à l’amour que nous nous portons.
Pour retomber du paradis à l’enfer que nous allons devoir subir pour retrouver la paix.
Pour la première fois de ma vie, je sais que si elle crève, je ne tarderai pas à la rejoindre !
Parce que sans elle dans ce monde, je n’existe plus.
- Mon Dieu s'il te plaît fait qu'elle guérisse...

Un Extrait que j'aime Énormément:
Hummm oui, Lily
Putain, bébé, t’as pas de culotte ? constate-t-il.
Sa voix éraillée me fait trembler et je vois son membre s’agrandir davantage. Je lui fais beaucoup d’effet et je souris, satisfaite, avant de mordiller ma lèvre inférieure.
Oh mon Dieu, je brûle de le sentir en moi, surtout lorsqu’il m’embrasse là, juste en bas et qu’il souffle ensuite dessus. Il se relève, s’approche au plus près de moi, enfonce ses doigts dans mes cheveux, m’attire vers lui et incline sa tête pour approfondir notre baiser au maximum. Son corps se presse contre le mien, nos cœurs se retrouvent eux aussi et cognent follement l’un contre l’autre.
Il pose ses mains sur mes fesses et me soulève. Je noue mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. Il me porte jusqu’à la douche où il nous introduit, puis plaque mon dos contre le mur de la douche italienne deux places.
Bon je vous laisse découvrir le Reste....

Un petit Bonus:
❤💋💞Toi.
Toi que j’ai reconnu tout de suite, ce premier jour à l’usine, lorsque tes yeux se sont enfin posés sur moi.
Toi qui occupais alors toutes mes pensées, même les plus osées et indécentes.
Toi qui me procurais toutes ces souffrances. Celles de ne pas t’avoir auprès de moi.
Toi qui ne me sembles pas être inconnu.
Juste toi.
Toi qu’il me semble si familier, comme si nous nous étions déjà rencontrés, avions déjà appris à nous connaître.
Il y a des personnes comme ça, que l’on croit connaître depuis toujours, qui nous font un immense bien avec un petit rien.
Avec un sourire.
Avec un regard.
Avec un mot.
Avec un geste.
Avec un petit rien, tu me rends heureuse, un bonheur immense qui m’emplit depuis la première seconde où nos regards se sont croisés.
Sans le savoir.
Comme ça.
Pour rien.
Bêtement.
Maintenant, j’attends que tu te déclares à moi.

Je vous m'es 3 Extraits que j'aime beaucoup.....Un Extrait que j'aime Humm oui;
Mais je sais que je vais bientôt être satisfaite. Il frotte son sexe contre mon ventre, et à chacun de ses mouvements, je sens un désir indéchiffrable m’envahir et se répercuter jusqu’entre mes cuisses. Une onde de plaisir remonte le long de mon dos.
Je pose les mains sur la braguette de son pantalon et défais la braguette, il se déchausse, son fût tombe et il l’enjambe sans problèmes. Je passe ensuite sa cravate par-dessus sa tête et déboutonne les boutons de sa chemise qui rejoint vite le reste des vêtements à terre.
Je suis prise d’une envie charnelle de le prendre dans ma bouche, je le désire vraiment. Mes mains descendent le long de son torse musclé jusqu’à ses hanches.
_______
Un Extrait que j'aime;
Tu es une amie loyale et sincère, tes amis t’adorent. Et je rajouterai que depuis que je te connais, tu as changé ma vie. Je reconnais que tout va très vite, car ce que je te propose là maintenant, ce n’est plus une liaison mais bel et bien une relation sérieuse, la coupé-je dans son autodestruction.
— Je ne t’ai pas tout…
Entêtée est aussi un adjectif qui lui va parfaitement !
— Intimement, tu es le bonheur de n’importe quel homme. Il va de soi que je reste celui qui t’accompagne puisque je suis l’homme parfait pour toi.
Léa s’esclaffe de ma répartie, lève les yeux en l’air et réplique :
— Il est vrai que j’adore les hommes modestes dans ton style, ironise-t-elle.
________

Un dernier Extrait que j'aime;
Merci de me laisser une chance de me racheter, je me suis conduit comme un con mais je te promets que je vais rattraper tout ça, m’assure-t-il.
— Je te crois.
— Tu le peux, je suis sincère, j’ai vraiment envie de construire une histoire sérieuse avec toi.
— Moi aussi, mais allons-y doucement, nous avons déjà beaucoup trop brûlé d’étapes. Il est plus raisonnable de ne pas se presser.
— Je tiens à toi Léa et même si je n’arrive pas encore à prononcer les mots, sache que ce que je ressens est pour moi comme une évidence.
— Idem pour moi, lui avoué-je.

Ses réticences l’ont abandonnée, il ne reste plus que nos bouches qui nous réduisent au silence. C’est intense, notre baiser me procure des frissons incontrôlables. Caroline s’abandonne enfin au plaisir qui nous lie.
J’aspire sa langue, l’explore, joue avec elle. Nos gémissements se mélangent, j’avale les siens et lui envoie les miens. La force de notre baiser est irréelle. J’aurais dû me douter qu’avec Caro ce serait différent. Ses doigts jouent sur ma nuque. Mes mains, quant à elles, caressent ses fesses, les palpent, les empoignent.
J’avance pour nous sortir de l’eau, tout en profitant un maximum de ce baiser qui me rend fou de désir. Je monte les marches. Une fois hors de la piscine, je progresse à travers la maison sans tenir compte de l’eau qui dégouline de mes vêtements et des cheveux de Caro.

J’aimerais effacer les années de malheur qu’elle a vécues, j’en veux à son père que je ne connais pas, je m’en veux de n’avoir pas vu plus tôt ce qu’elle ressentait tout simplement…
Estelle part, son visage rayonne et moi je ris avec elle, la voir heureuse suffit à me rendre fou d’elle. Elle s’est offerte à moi de bien des manières aujourd’hui, notre première fois a été plus que dingue, son corps acceptant le mien, nos baisers, nos caresses, le fait qu’elle me donne sa confiance… et encore ce soir avec Lane, me fait dire qu’en fait elle est bien plus qu’une nana qui m’intéresse, elle a réussi refaire battre ce cœur de glace, faire revenir toutes ces émotions enfouies au fond de moi.
Elle a su comment faire fondre mon impitoyabilité…
Une petite voix me souffle qu’elle m’appartient, qu’elle est à moi, non mieux encore : elle est pour moi… même si je sais parfaitement qu’il est trop tôt. Une demi-heure plus tard, je l’aide à descendre, j’en profite pour coller son corps contre le mien et le laisse glisser sensuellement, je n’ai aucune honte et en jouis même égoïstement.

Je suis d'accord avec se que dit Yael la dessus..

❤💋❤Hummm,oui
Tu viens de découvrir le sexe d’un homme, mais je veux que ta première fois soit merveilleuse et magique… Un bon amant se doit d’amener celle qu’il tient dans ses bras au plaisir extrême et bien avant le sien…
— Tu vas recommencer comme dans ma chambre ?
— Oui et bien plus encore, tout ce que ton corps et ton âme me réclameront, tu l’auras…
— Je te l’ai déjà dit, j’ai beaucoup aimé…
— Donc tu ne vois pas d’inconvénient à ce que nous recommencions afin que je te fasse prendre un pied d’enfer ?
— Je te fais confiance…
Je baisse mon visage vers le sien et lui donne un nouveau baiser plus sauvage, gorgé de sensualité.

De retour au domaine, je gare ma voiture et vois au loin Yael s’occuper de Daeren. Je reste à le regarder s’activer sur la toilette de son étalon. Mes yeux se remplissent de larmes, j’entends comme une psalmodie les paroles humiliantes qu’il m’a crachées au visage. Mon cœur se serre, me tirant une douleur horrible. La culpabilité m’envahit, je sais que je le fais souffrir, bien qu’il me fasse croire le contraire.
Il se tourne vers moi et me dévisage, ses yeux sont toujours haineux. Mes joues se mouillent sans que je puisse retenir plusieurs sanglots. J’ai tellement honte.
Le mal est fait, je l’ai perdu. Je ne pourrais jamais l’oublier. Voilà pourquoi je ne voulais pas aimer. L’amour est loin d’être beau, preuve en est, il fait souffrir et emprisonne aussi.😢😢

Mon cœur se contracte aux souvenirs des coups qu’elle porte sur son dos. Non, je ne dois pas m’apitoyer !
OK, elle a eu une enfance malheureuse, mais cela ne lui donne pas le droit de jouer avec moi.
— Eh bien, laisse-les vivre leur amour au grand jour tout simplement. C’est qu’ils veulent de toute façon.
— Yael, qu’est-ce que tu me caches, pourquoi autant de colère et d’ironie ?
Que lui répondre ? Que son demeuré de fils s’est fait avoir comme un bleu par le visage d’un ange ? Qu’il était persuadé qu’on pouvait l’aimer malgré les poubelles qu’il traîne ? Qu’enfin quelqu’un de bien s’intéressait à lui et qu’il y a cru comme un imbécile ?😢😢
— Rien, je suis claqué. Je vais m’occuper de Daeren.

En plus, je suis certain de ce que j’avance, il est incapable de soulever autant de poids que moi. En fait ce qui te fait baver n’est que de la poudre aux yeux, assure Rodrigue en relevant son tee-shirt et montrer ainsi ses magnifiques pectoraux développés par un dur labeur.
— Ça c’est du vrai muscle, travaillé et garanti cent pour cent naturel, par l’endurance physique et pas par du superficiel, s’il te plaît. C’est peut-être moins esthétique mais c’est plus efficace.
Manon déglutit, son visage prend une teinte écarlate. Je la sens remontée et troublée, elle lui oppose comme argument :
— Jaloux !
Il émet un rire moqueur, heureux d’avoir eu le dernier mot.
— La bonne blague ! Ce mec ne m’arrive pas à la cheville et cela dans plusieurs domaines.

Louis hoche sa petite bouille bien fort.
— OK mon cœur, allons-y alors.
— Qu’est-ce que j’aimerais que tu me parles comme à lui ! déclaré-je, histoire de détendre mère et fils.
— De quoi parles-tu ? m’interroge-t-elle, perplexe.
— Mon cœur, quel beau surnom que j’aimerais porter venant de toi.
Fred lève les yeux au ciel en secouant son visage si finement dessiné. Ouais, ben vu son air, je présume que je ne vais pas encore avoir droit de sitôt à des mots tendres.
Une fois la visite terminée, Louis est ébahi devant ce qu’il appelle à présent la forteresse. Nous nous dirigeons vers la cuisine, tout le monde est installé autour de la table en chêne dans la salle et nous attend pour le goûter.

Alors que je prends mon verre à eau pour me désaltérer, je remarque les yeux de Bastien qui m’examinent avec une lueur de fascination.
— Quoi ? lui demandé-je.
— Rien. Juste que tu es belle dans tout ce que tu fais.
Je reste quelques instants sans pouvoir prononcer une parole.
— Waouh ! Tu sors le grand jeu là.
— Je te veux Fred et je suis capable de beaucoup pour t’obtenir une fois encore.
— Qu’une fois ? le questionné-je mutine.
— Jusqu’à épuisement, me promet-il.
— Pour toi ou pour moi la fatigue ?
— Chérie, laisse-moi passer la nuit avec toi et je te fais la promesse que demain tout le monde croira que tu as chevauché un étalon… ce qui ne sera pas totalement faux.

Pour ma part, je sais que vivre au contact des chevaux est une véritable école de la vie. Le cheval est un véritable récepteur de nos émotions.
— Elle est superbe… souffle Manon, émue... mais je ne peux pas, je vais tomber si je la monte !
— Non ma belle, car tu auras une selle spécialement conçue pour te retenir et comme je te l'ai dit, cette jument a été dressée et éduquée pour des personnes paraplégiques.
— C’est absurde cette idée, je n'ai jamais fait d’équitation avant, pourquoi maintenant que je suis dans cet état ?

Peut-être, mais elle ne s’est pas fait passer pour une sainte.
— C’est le moins que l'on puisse dire… mais si elle peut sauver Manon… c’est tout ce que j'attends d’elle.
— Ne reste plus qu'à espérer. Bon, il est dix-neuf heures et si nous rentrions retrouver nos petites femmes…
— Ouais, enfin ta femme et ma tigresse enragée.
— Oh allez, t’adores quand elle te remet en place ta féline.
Je rigole de sa connerie, nous terminons notre tâche, fermons les écuries et prenons le chemin nous menant au domaine. Arrivés, nous entrons directement dans la cuisine, Estelle s’active derrière les fourneaux. Je suis déçu de ne pas y trouver Manon et attends que Yael termine d’embrasser sa dulcinée pour demander...😃😉

Tu ne m'écoute plus ? demanda
April, un sourire amusé aux lèvres.
— Si, bien sûr, assura Evan, essayant de se concentrer pour se remémorer les dernières paroles de sa sœur.
— Quand est-ce que tu vas y aller ? l’interrogea-t-elle, soudain sérieuse.
Elle avait deviné où les pensées de son frère étaient parties. Celui-ci se passa une main sur la nuque et prit une profonde respiration.
— Demain. Je veux régler la situation au plus vite.
April hocha la tête, consciente qu’il se voilait la face en pensant qu’il lui suffirait d’un jour pour classer l’affaire. Il avait des années de « je t’aime moi non plus » à régler avec Kate. Et, quoi que son frère puisse penser, elle savait qu’il était encore fou amoureux d’elle.
Durant le trajet jusqu’à sa luxueuse villa du quartier de Beverly Hills, April, heureuse de retrouver son frère, aborda tous les sujets qui lui passaient par la tête. Evan se laissa peu à peu gagner par l’humeur joviale de sa sœur.
Dès leur arrivée, elle le traîna jusque dans la chambre de Savannah. Le bébé dormait à poings fermés. Evan regarda l’enfant, émerveillé. Il s’interdit immédiatement de s’imaginer Caitlyn à cette âge.

❤💞Ça c'est Complètement Vrai....❤💞

Aimer une personne, c’est l’accepter avec ses bons comme ses mauvais côtés, faire abstraction de la beauté physique et de l’image qu’elle représente. C’est aussi ne pas baisser les bras si elle tente de se détruire, et cela même si l’espoir est mince. Mieux encore, être la lumière dans le noir absolu quand tout va mal autour d’elle. J’aurais aimé devenir la flamme de Manon, cette petite lueur qui aurait pu lui montrer le chemin afin qu’elle puisse sortir des ténèbres qui l’entourent.

Les premières notes d’Obsesión retentissent. Mon torse colle sa poitrine, je place mon genou entre les siens en posant sa main sur mon omoplate et prends celle libre dans la mienne à la hauteur de nos yeux tandis que mon autre main se place au creux de son dos.
Je commence à faire tanguer nos deux corps au rythme de la chanson. Je connais les pas par cœur et profite un maximum de mon pouvoir puisque c’est mon genou inséré entre ses jambes qui mène la danse et la fait se déplacer sur une ondulation plus que sensuelle.

Putain, il est torse nu et tient son tee-shirt dans sa main. Je continue donc mon examen.
Bordel de merde ! Les tablettes de chocolat sont si parfaites que j’ai l’impression de les connaître et là Paf en pleine face. Mon air ravi se transforme en un millième de seconde en une mine excédée. Il me sourit avec son air canaille, sa fossette me fait de l’œil et son regard gris-bleu semble être à la fois excité et amusé. Je ne fais plus semblant d’être en mode godiche, j’en suis une et pas des moindres…

Wowww si un Homme me dit ça j'y ouvre mon Coeur...❤💋💞
Je n’attends pas la perfection, Claire, je ne te demande rien d’autre que de me laisser une chance de te prouver ce que je ressens pour toi. Je te laisserai le temps d’accepter une nouvelle vision de ce que je suis si tu m’accordes ta confiance.
— Et si en fin de compte, tu ne ressentais rien pour moi ? Si ce n’était qu’une illusion due au fait que je te résiste ? demandé-je penaude.
— Ne rien ressentir pour toi ? Je pense à toi tout le temps, je te fais des trucs en rêve que tu n’oserais même pas imaginer. Tu crois que tu ne comptes pas pour moi ? Explique-moi alors pour quelles raisons où que j’aille, avec qui que je sois, quoi que je dise, tout me ramène à toi ? Explique-moi pourquoi je deviens fou, dès qu’un autre homme pose les yeux sur toi ? Explique-moi pourquoi j’attrape une fièvre capable de faire exploser un volcan dès que je t’aperçois ? Tout ce que je souhaite alors c’est t’embrasser, te caresser jusqu’à te faire oublier tout ce qui nous entoure afin que tu ne voies que moi.

😉😏Je souris.
— Mick et Joris dorment déjà ?
— Non, ils sont à l’extérieur.
— Et tu ne les as pas accompagnés ? Je pensais que vous chassiez en meute ? demandé-je faussement surprise.
Il éclate de rire.
— Très drôle, on n’est pas tout le temps en mode chasse, Claire. Non, ce soir je préfère rédiger une liste d’idées qui trottent dans mon petit cerveau de jeune homme immature.
— Ce n’était pas gentil de ma part, mais reconnais que tu l’as cherché.