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Résumé
Dans son Journal rédigé quotidiennement pendant plus de trente ans, Henri-Fréderic Amiel a porté jusqu’à son point sans doute le plus extrême l’écriture conçue comme retour sur soi. Mais il fut aussi le premier à défendre une représentation sombre du journal comme une forme de mauvaise conscience permanente, de critique perpétuelle et obstinée de soi-même dans laquelle la spontanéité de la vie » serait perdue. Le journal d’Amiel est un texte proprement mélancolique, qui sans cesse fait retour sur lui-même en une vaine spécularité. L’autocritique par le diariste de son écriture est indissociable d’une autocritique morale et ontologique, qui enveloppe de soupçon toute parole vertueuse. Mais cette négativité critique en une source paradoxale d’inspiration. La poésie incantatoire crée un effet d’envoûtement qui provoque un paradoxal apaisement, une forme de remède dans le mal.
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