Commentaires de livres faits par Keny94140
Extraits de livres par Keny94140
Commentaires de livres appréciés par Keny94140
Extraits de livres appréciés par Keny94140
En effet, l’histoire n’a que peu changé au cours des années, et si l’on écarte l’erreur de la découverte du corps d’Eddowes par Simpson en s’en tenant à l’histoire de la transmission à ses descendants, alors sa présence à Mitre Square et à proximité ce matin fatal du 30 septembre 1888 n’est pas déraisonnable et, de fait, pas du tout improbable.
-Hé, ne vas pas te baigner ce joud'hui, la mer est démontée. Farah continue de marcher devant elle. Des touffes de varech poussées par l'écume lui caressent bientôt les orteils : elle s'allonge dans le sable telle une anguille, se met à ramper à la rencontre des flots.
- Le bonheur est comme un flocon de neige qui vous tombe au creux de la main : éblouissant une seconde, puis fondu à jamais.
- Mais il est neige qui tient, lorsqu'elle tombe dru et longtemps.
- Alors elle vous fige, vous ensevelit, et vous n'avancez plus.
- Le bonheur n'existe donc pas ?
- Si fait, madame, il faut le saisir comme un papillon d'éphémère. Demain, il y en aura d'autres.
-Je pense en effet. Et je vois dans cette mesure une confirmation éclatante de notre souveraineté.
-De quelle souveraineté parles-tu? Quel est ton pouvoir Aspasie, toi qui ne peux pas t'asseoir sur la Pnyx, toi qui ne peux pas voter à l'asemblée?
-De la marionette ou de la main qui l'actionne, quel rôle choisis-tu? L'important n'est pas celui qui parle.
- ça, c'est la Justine, grommela-t-il en la désignant.
Quand elle a perdu son mari, elle ne savait où aller et je lui ai donné un lit dans la maison...
Justine ressemblait à un corbeau et n'osait pas ouvrir la bouche.
- Alors, à notre bonne santé à tous ...
Il vida son verre d'un trait. Annette eut un haut-le-coeur car l'alcool pesait au moins soixante-cinq degrés. C'était le vieux qui le faisait quand passait l'alambic.
- Elle trouve ça fort, hein ? On voit bien que c'est une mauviette de la ville...
- Elle est de la campagne aussi.
- Quelle campagne ?
-Dans le Nivernais...
- Si tu crois que je sais où sont tous ces pays-là...
Il la regardait des pieds à la tête comme il aurait regardé une vache à la foire et son regard s'arrêta sur le ventre de la jeune.
- Pas encore de petit dans le tiroir ?
- Jésus-Christ aussi était innocent, répondit Chvéik, et on l'a crucifié quand même. Depuis que le monde existe, c'est toujours et partout des innocents qu'on s'est le plus foutu. Maul halten und weiter dienen! comme on disait au régiment. C'est encore ce qu'il y a de mieux et de plus chic.
-- Les nanneaux...
Il ne savait pas encore prononcer le mot anneaux qui devenait dans sa bouche des nanneaux et il désignait ainsi les cloches à cause des cercles concentriques qu'elles lancent dans l'espace...
Or, il pleuvait depuis le 13 novembre. On pouvait dire que, depuis vingt jours, il pleuvait sans interruption.
C'était le plus souvent une longue pluie crépitante et, quand on courait la ville en rasant les maisons, on entendait l'eau couler dans les gouttières ; on choisissait les rues à arcades, pour être un moment à l'abri ; on changeait de souliers en rentrant chez soi ; dans tous les foyers, des pardessus, des chapeaux séchaient près du poêle et ceux qui manquaient de vêtements de rechange vivaient dans une perpétuelle humidité froide.
Il faisait noir bien avant quatre heures et certaines fenêtres étaient éclairées du matin au soir.
Il était quatre heures quand, comme chaque après-midi, M. Labbé avait quitté l'arrière-magasin où des têtes de bois de toutes tailles étaient rangées sur les étagères. Il avait gravi l'escalier en colimaçon, dans le fond de la chapellerie. Sur le palier, il avait marqué un temps d'arrêt, tiré une clef de sa poche, ouvert la porte de la chambre pour faire de la lumière.
Est-ce qu'avant de tourner le commutateur il avait marché jusqu'à la fenêtre, dont les rideaux en guipure, très épais, poussiéreux, étaient toujours clos ? Probablement, car il baissait habituellement le store avant d'allumer.
A ce moment, il avait pu voir en face, à quelques mètres de lui à peine, Kachoudas, le tailleur, dans son atelier. C'était tellement près, la tranchée de la rue était si étroite qu'on avait l'impression de vivre dans la même maison. ...
- "Mes seigneurs et mes seigneuses, vous allez avoir le plaisir d'entendre notre bon camarade Doyen, des principaux cabarets de Montmartre, dans ses éblouissantes créations."
«J'en peux plus. J'ai toujours des hauts et des bas, des moments où je suis pleine de joie et puis après je déprime. Je me sens ballottée dans tous les sens. J'envie ma collègue qui est toujours d'humeur égale. Moi j'y arrive pas ! Je me dis que je suis nulle ! Et je n'ai pas envie de prendre d'antidépresseurs.»
J'avais l'impression d'avoir devant moi une petite flamme presque éteinte.
J'ai eu l'idée de lui parler de la nature cyclique de la femme et l'invitais, dans un premier temps, à observer les variations de ses états émotionnels au regard de son cycle. Elle découvrit alors que son cycle n'était pas simplement le moment de ses règles, mais qu'il présentait quatre phases distinctes animées chacune par une énergie spécifique générant des émotions différentes.
Le mois suivant, elle n'était déjà plus la même, ses yeux pétillaient et quelque chose d'enfantin puisait en elle. Elle sourit et me dit émerveillée : «C'est génial ! J'ai l'impression que ça danse en moi. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante ! En fait, c'est comme si je jouais sur un grand toboggan : tantôt je monte, tantôt je descends; des fois j'ai l'impression de décoller et d'autres fois je me roule par terre.» Je l'amenais à aller plus loin dans l'expérimentation de son cycle en s'amusant à agencer au mieux son quotidien en fonction des énergies de son cycle. «Super ! J'ai toujours voulu apprendre à jongler !» me dit-elle.
Je la croisai trois ans après, elle était rayonnante et semblait vraiment danser la vie. «C'est incroyable, non seulement je fais tout ce que j'ai à faire, mais je prends aussi soin de moi, je me suis mise à la danse et au violon. Et en plus, j'ai l'impression d'avoir plein de temps avec mes enfants. Je me rends compte que je suis heureuse et tout semble fluide même quand tout est chaotique.»
Pour cela, il avait suffi qu'elle écoute et respecte les énergies de son cycle tout en y intégrant son quotidien.
J'ai amené, depuis, de nombreuses femmes à faire cette expérimentation. C'est très émouvant pour moi de les voir éclore et déployer la beauté de leurs ailes en se rapprochant de leur cycle qui exprime leur nature profonde. Il les met au monde avec une délicatesse surprenante.
C'est ce qui m'a décidé à écrire ce livre et à proposer des formations pour les femmes, autant pour leur évolution personnelle, que pour leur donner les outils pour accompagner d'autres femmes sur ce chemin.
De ce panoupanou puis sortir ton canif
Ouvrir le bide au primitif
Qui débarquait de sa savane
La nostalgie camarade La nostalgie camarade
Dans l'Egypte ancienne,le LAPIS-LAZULI était une pierre bleue sacrées, très utilisée pour faire des bijoux.
Avez-vous déjà entendu parler de l'Ankou breton ? Oui, bien entendu... et vous savez que sa faux est redoutable.
Elle fauche indistinctement pauvres et riches, faibles et puissants, les égalise sur le champ !
Notre Chiffonnier de la Nuit est tout aussi terrifiant. On dit qu'il ne faut pas prononcer son nom et qu'il apparaît toujours là où on ne l'attend pas.