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Commentaires de livres faits par Keny94140

Extraits de livres par Keny94140

Commentaires de livres appréciés par Keny94140

Extraits de livres appréciés par Keny94140

Son regard errant quelque part sur le blanc des murs et du plafond, elle questionnait d'une voix sans accent, comme un récitatif : - M. Maghin est toujours content de ton travail ? Il ne s'y attendait pas. Plus exactement la voix mettait un certain temps à l'atteindre, parce qu'il était déjà dans son brouillard. Cependant, tant qu'il était près d'elle, à l'hôpital, il restait sur ses gardes. Juste un instant de flottement, un froncement imperceptible des sourcils, et il avait reconnu un de ses pièges.
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Le handicap invisible est vraiment très dur à porter. Je dois tout le temps prouver, me justifier, aussi bien dans la rue que dans les supermarchés aux caisses réservées. Se faire respecter lorsqu'on est en fauteuil roulant, ce n'est déjà pas simple - je sais de quoi je parle, je l'ai vécu - , mais passer pour un imposteur, c'est vraiment terrible.
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Si aucun document de l’époque ne prouve catégoriquement la véracité de l’histoire familiale sur la façon dont Simpson est entré en possession du châle, de même ne peut-elle être réfutée et elle ne semble pas faire l’objet d’une tentative de tromperie délibérée.

En effet, l’histoire n’a que peu changé au cours des années, et si l’on écarte l’erreur de la découverte du corps d’Eddowes par Simpson en s’en tenant à l’histoire de la transmission à ses descendants, alors sa présence à Mitre Square et à proximité ce matin fatal du 30 septembre 1888 n’est pas déraisonnable et, de fait, pas du tout improbable.
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L'un après l'autre, ils racontent qu'ils sont bloqués à Agadez depuis deux semaines. Leur esprit regorge encore de projets, de rêves, d'envie de liberté. Sauf qu'ils ne parviennent pas à quitter la ville de boue rouge, parce que la vie quotidienne a emprisonné leur corps. Le manque d'argent. La faim. La poussière. Le coût du billet de plus en plus inabordable. Voilà d'où proviennent les esclaves du XXIe siècle. Voilà comment Ousmane, Djimba et Safira voyagent, si jamais leur âme se réveille et leur donne le courage de partir. Mais il ne suffit pas de se mettre en route. Tout à coup, un jour quelconque, l'esprit et le corps se scindent. Comme Billy et ses quatre amis en ont fait l'expérience. L'esprit veut s'en aller. Le corps reste stranded. Et lentement, jour après jour, la poussière s'empare de la vie d'une personne, elle encroûte ses cils et sourcils, elle lui sèche la gorge, avec son goût amer. Voilà leurs visages vus de près. La tragédie, c'est que jamais personne ne leur dira qu'ils sont en train d'accomplir un acte héroïque. Jamais personne ne reconnaîtra que leur geste est un geste définitif que n'a d'égal que l'effort de naître. S'ils parviennent vivants en Europe, on les qualifiera carrément de désespérés. Alors qu'ils font partie des rares personnes au monde qui, chargées d'espoir, ont encore le courage de mettre leur vie en jeu.
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Elle a quitté l'enceinte du camp et se dirige et marche vers la ligne verte de la mer. Ses pieds nus s'enfoncent dans le sable, et la forte haleine du vent fait danser ses cheveux. Des goélands la survolent en poussant d'âpres cris.
-Hé, ne vas pas te baigner ce joud'hui, la mer est démontée. Farah continue de marcher devant elle. Des touffes de varech poussées par l'écume lui caressent bientôt les orteils : elle s'allonge dans le sable telle une anguille, se met à ramper à la rencontre des flots.
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date : 08-05-2019
Je vomis sans pauser. C’est impossible que j’arrête de vomir. Le Commandant disait que tuer on dirait quand on tombe amoureux, moi je ne sais pas encore ce que ça veut dire. Je sens comme si on frappe avec un marteau dans ma tête et dans ma poitrine. Le nez et la bouche ça me gratte. Je vois mille couleurs partout, mon ventre est vide. Et je sens en même temps, entre mes jambes, ma chose-là qui grossit, qui devient dure. Est-ce que c’est ça qu’on sent quand on tombe amoureux ?
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L'un des derniers à entrer au bassin fut le vidame des Moulineaux, provoqué en combat singulier par Rhéa d'Antony qui mit son point d'honneur à ne le terrasser que d'œillades, grâce au seul appui d'un miroir à main qu'elle faisait aller sans cesse au-dessus et à côté de son visage très pâle, pour en rabattre sur l'ennemi les expressions sévères avec tous les feux inexorables de ses prunelles couleur d'aile de martinet. Un bond du vidame, qui s'escrimait avec beaucoup d'agilité d'un couteau à fruit, porta cette arme assez haut pour trancher du coup l'épaulette d'une robe dont la soie touffue est froncée ressemblait à la mousse bleu argent qui s'attache aux troncs des bouleaux ; ainsi qu'une écorce qu'on déchire s'écroula le lourd tissu, et le sein de la comtesse se montra à tous les regards, plus large, plus blanc sous sa pointe faiblement rosée qu'un bouclier de sucre candi, tandis que le miroir, dextrement incliné, en jetait aux yeux du chétif personnage les reflets médusants. Celui-ci n'y put résister, et les géantes le lancèrent évanoui dans la fosse où l'attendaient tous ses pareils.
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- Ils s'aimaient d'amour, n'y a-t-il pas de bonheur qui dure en ce monde ? demanda peu après la reine à son précepteur, Philippe de Mézières.
- Le bonheur est comme un flocon de neige qui vous tombe au creux de la main : éblouissant une seconde, puis fondu à jamais.
- Mais il est neige qui tient, lorsqu'elle tombe dru et longtemps.
- Alors elle vous fige, vous ensevelit, et vous n'avancez plus.
- Le bonheur n'existe donc pas ?
- Si fait, madame, il faut le saisir comme un papillon d'éphémère. Demain, il y en aura d'autres.
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-Tu penses que cette réforme a été conçue pour soustraire les juges à l'influence des femmes? demanda Socrate.
-Je pense en effet. Et je vois dans cette mesure une confirmation éclatante de notre souveraineté.
-De quelle souveraineté parles-tu? Quel est ton pouvoir Aspasie, toi qui ne peux pas t'asseoir sur la Pnyx, toi qui ne peux pas voter à l'asemblée?
-De la marionette ou de la main qui l'actionne, quel rôle choisis-tu? L'important n'est pas celui qui parle.
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date : 08-05-2019
Comme si c'était un rite, il alla chercher la bouteille de calvados dans le buffet et en remplit quatre verres.
- ça, c'est la Justine, grommela-t-il en la désignant.
Quand elle a perdu son mari, elle ne savait où aller et je lui ai donné un lit dans la maison...
Justine ressemblait à un corbeau et n'osait pas ouvrir la bouche.
- Alors, à notre bonne santé à tous ...
Il vida son verre d'un trait. Annette eut un haut-le-coeur car l'alcool pesait au moins soixante-cinq degrés. C'était le vieux qui le faisait quand passait l'alambic.
- Elle trouve ça fort, hein ? On voit bien que c'est une mauviette de la ville...
- Elle est de la campagne aussi.
- Quelle campagne ?
-Dans le Nivernais...
- Si tu crois que je sais où sont tous ces pays-là...
Il la regardait des pieds à la tête comme il aurait regardé une vache à la foire et son regard s'arrêta sur le ventre de la jeune.
- Pas encore de petit dans le tiroir ?
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- Je suis innocent, je suis innocent! répéta l'homme aux poils hérissés.
- Jésus-Christ aussi était innocent, répondit Chvéik, et on l'a crucifié quand même. Depuis que le monde existe, c'est toujours et partout des innocents qu'on s'est le plus foutu. Maul halten und weiter dienen! comme on disait au régiment. C'est encore ce qu'il y a de mieux et de plus chic.
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Lorsqu'il était enfant, il avait l'habitude d'écouter les cloches de l'église Saint-Etienne et montrant gravement le bleu du ciel, il disait :
-- Les nanneaux...
Il ne savait pas encore prononcer le mot anneaux qui devenait dans sa bouche des nanneaux et il désignait ainsi les cloches à cause des cercles concentriques qu'elles lancent dans l'espace...
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On était le 3 décembre et il pleuvait toujours. Le chiffre 3 se détachait, énorme, très noir, avec une sorte de gros ventre, sur le blanc cru du calendrier fixé à la droite de la caisse, contre la cloison de chêne séparant le magasin de l'étalage. Il y avait exactement vingt jours, puisque cela avait eu lieu le 13 novembre - encore un 3 obèse sur le calendrier - que la première vieille femme avait été assassinée, près de l'église Saint-Sauveur, à quelques pas du canal.

Or, il pleuvait depuis le 13 novembre. On pouvait dire que, depuis vingt jours, il pleuvait sans interruption.

C'était le plus souvent une longue pluie crépitante et, quand on courait la ville en rasant les maisons, on entendait l'eau couler dans les gouttières ; on choisissait les rues à arcades, pour être un moment à l'abri ; on changeait de souliers en rentrant chez soi ; dans tous les foyers, des pardessus, des chapeaux séchaient près du poêle et ceux qui manquaient de vêtements de rechange vivaient dans une perpétuelle humidité froide.

Il faisait noir bien avant quatre heures et certaines fenêtres étaient éclairées du matin au soir.

Il était quatre heures quand, comme chaque après-midi, M. Labbé avait quitté l'arrière-magasin où des têtes de bois de toutes tailles étaient rangées sur les étagères. Il avait gravi l'escalier en colimaçon, dans le fond de la chapellerie. Sur le palier, il avait marqué un temps d'arrêt, tiré une clef de sa poche, ouvert la porte de la chambre pour faire de la lumière.

Est-ce qu'avant de tourner le commutateur il avait marché jusqu'à la fenêtre, dont les rideaux en guipure, très épais, poussiéreux, étaient toujours clos ? Probablement, car il baissait habituellement le store avant d'allumer.

A ce moment, il avait pu voir en face, à quelques mètres de lui à peine, Kachoudas, le tailleur, dans son atelier. C'était tellement près, la tranchée de la rue était si étroite qu'on avait l'impression de vivre dans la même maison. ...
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date : 08-05-2019
Cholet ne connaissait personne et tout le monde l'appelait par son nom. Layard, le patron, se précipitait vers la porte, car il avait entendu marcher sur le trottoir. Des gens entraient, trois hommes cette fois, qui venaient de bien dîner.

- "Mes seigneurs et mes seigneuses, vous allez avoir le plaisir d'entendre notre bon camarade Doyen, des principaux cabarets de Montmartre, dans ses éblouissantes créations."
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Un grand calme régnait dans toutes les pièces de Bon-Repos. Le soleil, en contournant la maison d'est en ouest, lançait de longs rayons de lumière par les vieilles petites fenêtres et teintait les murs blancs de rose et d'ambre, puis encore de rose. Le feuillage de la passiflore qui entourait les croisées faisait danser des ombres du sol jusqu'au plafond pendant que, sous le toit, les oiseaux caquetaient. Le parfum des fleurs se répandait partout et, sans cesse, nuit et jour, le murmure de la mer emplissait tout.
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Un jour, une femme vint me voir en consultation. Les traits tirés, elle semblait disparaître dans les bras d'une veste en tricot bien trop grande pour elle. Elle s'assit et s'exprima comme si elle était à bout de souffle :
«J'en peux plus. J'ai toujours des hauts et des bas, des moments où je suis pleine de joie et puis après je déprime. Je me sens ballottée dans tous les sens. J'envie ma collègue qui est toujours d'humeur égale. Moi j'y arrive pas ! Je me dis que je suis nulle ! Et je n'ai pas envie de prendre d'antidépresseurs.»
J'avais l'impression d'avoir devant moi une petite flamme presque éteinte.
J'ai eu l'idée de lui parler de la nature cyclique de la femme et l'invitais, dans un premier temps, à observer les variations de ses états émotionnels au regard de son cycle. Elle découvrit alors que son cycle n'était pas simplement le moment de ses règles, mais qu'il présentait quatre phases distinctes animées chacune par une énergie spécifique générant des émotions différentes.
Le mois suivant, elle n'était déjà plus la même, ses yeux pétillaient et quelque chose d'enfantin puisait en elle. Elle sourit et me dit émerveillée : «C'est génial ! J'ai l'impression que ça danse en moi. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante ! En fait, c'est comme si je jouais sur un grand toboggan : tantôt je monte, tantôt je descends; des fois j'ai l'impression de décoller et d'autres fois je me roule par terre.» Je l'amenais à aller plus loin dans l'expérimentation de son cycle en s'amusant à agencer au mieux son quotidien en fonction des énergies de son cycle. «Super ! J'ai toujours voulu apprendre à jongler !» me dit-elle.
Je la croisai trois ans après, elle était rayonnante et semblait vraiment danser la vie. «C'est incroyable, non seulement je fais tout ce que j'ai à faire, mais je prends aussi soin de moi, je me suis mise à la danse et au violon. Et en plus, j'ai l'impression d'avoir plein de temps avec mes enfants. Je me rends compte que je suis heureuse et tout semble fluide même quand tout est chaotique.»
Pour cela, il avait suffi qu'elle écoute et respecte les énergies de son cycle tout en y intégrant son quotidien.
J'ai amené, depuis, de nombreuses femmes à faire cette expérimentation. C'est très émouvant pour moi de les voir éclore et déployer la beauté de leurs ailes en se rapprochant de leur cycle qui exprime leur nature profonde. Il les met au monde avec une délicatesse surprenante.
C'est ce qui m'a décidé à écrire ce livre et à proposer des formations pour les femmes, autant pour leur évolution personnelle, que pour leur donner les outils pour accompagner d'autres femmes sur ce chemin.
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date : 24-10-2015
Quel amusant spectacle ! déclara-t-il, montrant les Chinois massés autour des vases exposés. Songer qu'au bon vieux temps certains d'entre eux étaient sans doute des gardes rouges et qu'ils sont maintenant devenus de fervents capitalistes et des collectionneurs en herbe me semble désopilant.
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Qu'est-ce qui t'as pris bordel de casser la cabane
De ce panoupanou puis sortir ton canif
Ouvrir le bide au primitif
Qui débarquait de sa savane

La nostalgie camarade La nostalgie camarade
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Le sais-tu?
Dans l'Egypte ancienne,le LAPIS-LAZULI était une pierre bleue sacrées, très utilisée pour faire des bijoux.
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date : 05-07-2015
Minuit sonne à l'église. Mes pensées se déposent en espagnol, comme si la langue de mon enfance m'avait recolonisée tout entière, une flaque d'or s'élargissant au fond de moi. Toute la colline fermente contre le ciel, autant d'arbres fraternels, soudés comme les vagues dans la mer, bercée par leur masse en mouvement. Les morts sont autant d'arbres, ils poussent parmi nous, mêlés à nous, être mort est une belle chose, simple et agréable. La nuit est douce, piquetée d'astres, j'imagine les chèvres dans les cimetières goûtant de leur langue rêche la bière répandue sur les tombes. Une balle tirée d'un point obscur pourrait pénétrer par la fenêtre et m'atteindre à cet instant. C'est une conviction très forte, une évidence en cette nuit des morts : quelqu'un est là, qui me vise le cœur
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date : 05-07-2015
Wadi stationnait aux pieds du Christ-roi, tenant d'une main une valise fatiguée, de l'autre un journal avec lequel il tentait de se protéger de la férocité du soleil tropical. Tout autour s'agitaient marchandes de légumes, débardeurs, djobeurs poussant leurs charrettes à bras hétéroclites, chauffeurs de taxi-pays qui jargouinaient sans arrêt dans une langue pour lui incompréhensible. Il s'étonnait qu'ils fussent pour la plupart d'un noir d'ébène, hormis quelques visages couleur de miel. Soudain, un gamin rieur le tira par la manche : "La Syrie, tu vas fondre sur toi-même, oui ! Ha-ha-ha !"
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date : 02-07-2015
« Cette maison, elle est lointaine, elle est perdue, nous ne l'habitons plus, nous sommes, hélas ! sûrs de ne plus jamais l'habiter. Elle est alors plus qu'un souvenir. Elle est une maison de rêves, notre maison onirique. »
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date : 27-06-2015
Féministe innée, donc je fus acquise d'emblée a ce mouvement qui balbutiait à l'orée des années 70. Je n'avait pas eu besoin de lire Simone de Beauvoir ni Kate Millett.
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" On entendit les pas sur la neige. On vit l'éclair d'une lampe et ils apparurent derrière le pignon de la maison. D'abord le garçon, puis l'homme. Ils dépassèrent le pignon, et l'une après l'autre leurs silhouettes se détachèrent aussi distinctement que la maison sur le ciel étoilé. Ils avançaient lentement et prudemment. Le garçon tenait une lampe électrique dans sa main. Il éclairait le chemin creusé dans la neige. Elle avait durci pendant la nuit et c'était pour eux comme de marcher sur de la glace. "
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— Qui est-ce le Chiffonnier de la Nuit ? demanda Mélanie interloquée. — C'est un personnage légendaire de notre pays de Flandre, répondit Walter Katt.

Avez-vous déjà entendu parler de l'Ankou breton ? Oui, bien entendu... et vous savez que sa faux est redoutable.

Elle fauche indistinctement pauvres et riches, faibles et puissants, les égalise sur le champ !

Notre Chiffonnier de la Nuit est tout aussi terrifiant. On dit qu'il ne faut pas prononcer son nom et qu'il apparaît toujours là où on ne l'attend pas.
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date : 14-08-2014
Pour bien connaître les fleurs sauvages, il faut vivre exactement à leur hauteur: après dix ans, c'est fini. En Auvergne haute, les fleurs sont plus petites qu'ailleurs: on dirait qu'elles sont gênées d'être belles. Les fleurs, là-haut, ne poussent pas pour les enfants. C'est la première école d'art, la seule totalement gratuite mais, hélas, facultative.
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