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Extrait ajouté par CadBury 2016-09-04T12:27:46+02:00

Le corps de Tank est empilé avec les autres près des portes du hangar pour être emmené. Il est chargé dans le camion pour son dernier voyage en direction des incinérateurs, où il sera consumé dans le brasier. Ses cendres se disperseront dans la fumée grise, s'élèveront dans les airs, puis retomberont sur nous en particules trop fines pour que nous puissions les voir ou les sentir. Il demeurera avec nous - sur nous- jusqu'à ce que nous prenions notre douche, ce soir, éliminant ce qui reste de lui dans les canalisations reliées aux tuyaux connectés aux fosses septiques, où il se mêlera à nos excréments avant de se répandre dans la terre.

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Extrait ajouté par CadBury 2016-09-04T12:22:55+02:00

"il ne s'agit pas tant de détruire nos facultés à lutter que de broyer notre envie de nous battre"

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Extrait ajouté par InesDev 2016-07-26T15:12:18+02:00

"Je sens sa main sur ma joue. Je comprends ce que cela veut dire, et je le repousse aussitôt.

- Tu viens avec nous, Evan!

- J'ai un truc à faire.

Dans l'obscurité, ma main cherche la sienne. Lorsque je la trouve, je la serre fort.

- C'est vrai. Tu dois venir avec nous.

- Je te retrouverai, Cassie. N'est-ce pas ce que je fais toujours? Te retrouver? Je...

- Evan, tu ignores si, cette fois, tu pourras me retrover.

- Cassie.

Je n'aime pas la façon dont il prononce mon prénom. Sa voix est à la fois trop douce, trop triste... comme s'il me disait au revoir pour de bon.

- J'avais tort quand je prétendais que j'étais en même temps un Autre et un humain. C'est impossible, je le sais, à présent. Je dois faire un choix.

- Attendez une minute, intervient Ben. Cassie, ce mec est l'un d'entre Eux?

- C'est compliqué, je réponds. On en discutera plus tard.

Je prends la main d'Evan entre les miennes et la plaque contre ma joue.

- Ne me laisse pas.

- C'est toi qui m'as quitté, tu as oublié?

Il pose ses doigts sur mon coeur, comme si ce territoire pour lequel il s'est battu et qu'il a gagné à la régulière lui appartenait."

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:40:10+02:00

La doctoresse stoppe bientôt devant une porte et glisse une carte magnétique dans la serrure. La petite lumière rouge vire au vert. Elle roule mon siège dans la pièce et l’arrête face à un grand miroir. Je reste bouche bée, baisse le menton et ferme les yeux parce que la chose assise dans ce fauteuil roulant ne peut être moi.Quand le ravitailleur est apparu pour la première fois, je pesais quatre-vingts kilos. J’étais quasiment tout en muscles. Vingt kilos de ces muscles ont disparu. L’étranger dans le miroir me regarde avec des yeux affamés : immenses, creux, ourlés de cernes noirs et gonflés. Le virus a entaillé mon visage, amincissant mes joues, creusant mon menton, amenuisant mon nez. J’ai les cheveux filasse, et qui tombent par plaques.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:40:00+02:00

JE DORS SI PROFONDÉMENT que rien ne peut m’atteindre. Pour la première fois depuis des semaines, je me sens hébété. Je n’ai même plus l’impression d’être moi. Le néant m’entoure.Sa voix surgit dans la pénombre et je m’y accroche comme à une corde pour me tirer d’un puits sans fond.— C’est terminé. Tout va bien. C’est terminé…Je remonte à la surface du monde réel, haletant, pleurant sans pouvoir me contrôler, comme un vrai minable.Vous vous trompez, docteur. Ce n’est jamais fini. Ça recommence sans fin.Je perçois enfin son visage, et mes bras luttent contre les liens tandis que j’essaie de l’attraper. Il faut qu’elle arrête ça !— Qu’est-ce que c’était que ce putain de truc ? je demande d’une voix rauque.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:38:24+02:00

Ma tête, mes mains, mes pieds, mon dos, mon estomac, mes jambes, mes bras, ma poitrine – mon corps entier me fait mal. Même cligner des yeux. Alors, j’essaie de rester sans bouger et de ne pas trop penser à la douleur. En fait, je tente carrément de ne pas penser du tout. J’ai vu assez de malades de la peste ces trois derniers mois pour savoir ce qui m’attend : l’effondrement total de mon organisme, à commencer par le cerveau. La Mort Rouge transforme votre cervelle en purée avant de liquéfier vos autres organes. Vous ne savez plus où vous êtes, qui vous êtes, ni ce que vous êtes. Vous devenez un zombie, un mort vivant carrément – enfin, si vous avez encore la force de vivre, ce qui n’est pas le cas.Je suis en train de mourir. Je le sais. Dix-sept ans, et la fête est déjà finie.Courte fête.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:38:11+02:00

De bons noms américains bien typiques. Et le drapeau national brodé sur leurs manches.Il y avait aussi leur façon de se tenir : droits, mais décontractés, vigilants, mais détendus. Comme des ressorts hélicoïdaux.Exactement ce à quoi vous vous attendez de la part de soldats.Nous nous sommes approchés du dernier bus de la file. Les gamins à l’intérieur nous saluaient en agitant leurs petites mains. Pour eux, c’était la grande aventure.Le soldat baraqué qui se tenait devant la portière a levé la main. Son écusson mentionnait Caporal Branch.— Seulement les enfants, a-t-il annoncé d’une voix étouffée par son masque.— Je comprends, caporal, a répondu papa.La petite main de Sammy s’est tendue vers mon visage.— Pourquoi tu pleures, Cassie ?Papa l’a alors posé à terre et s’est agenouillé face à lui.— Tu pars en voyage, Sam. Ces gentils soldats vont t’emmener dans un endroit où tu seras en sécurité.— Tu ne viens pas, papa ? a-t-il demandé en lui tirant sur la chemise de ses mains potelées.— Si, si, papa va venir, mais pas tout de suite. Bientôt. Très bientôt.Il a repris Sammy dans ses bras et l’a étreint une ultime fois.— Tu seras un bon garçon, mon fils. Tu feras ce que les gentils soldats te demandent de faire. D’accord ?Sammy a hoché la tête sagement et glissé sa main dans la mienne.— Allez viens, Cassie ! On s’en va avec le bus !

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:38:01+02:00

Je l’ai dévisagé. Il paraissait très sérieux. Comme la plupart des garçons de treize ans le sont dès qu’il s’agit de leurs hormones.— Va te faire foutre ! ai-je répliqué avant de passer devant lui pour retourner vers le camp.Mauvaise réplique. Crisco a trotté derrière moi. Pas une seule de ses mèches de cheveux ne bougeait pendant qu’il courait. C’était comme s’il portait un casque noir et luisant.— Je suis sérieux, Cassie, a-t-il haleté. Chaque nuit pourrait être notre dernière nuit.— Abruti ! C’était aussi le cas avant qu’ils viennent !Il m’a attrapé le poignet pour m’obliger à me retourner, puis il a approché son visage, large et gras, près du mien. Je mesurais trois centimètres de plus que lui, mais il pesait bien plus lourd que moi.— Tu as vraiment envie de mourir sans savoir comment c’est ?Je me suis dégagée.— Qui te dit que je n’en sais rien ? Ne me touche plus jamais !— Ne t’inquiète pas, personne ne sera au courant. Ce sera juste entre toi et moi.Il a essayé de m’agripper de nouveau. Alors je l’ai repoussé de la main gauche et, de la droite, je lui ai flanqué un violent coup sur le nez, paume ouverte. Aussitôt, un flot de sang a coulé, s’insinuant dans sa bouche, et il a eu des haut-le-cœur.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:37:50+02:00

C’est ma mère. Moi aussi, je l’aimais. S’il te plaît, laisse-moi t’aider !Je m’étais remise à pleurer, mais papa ne le remarquait pas. Il ne me regardait pas. Ni moi ni maman. En fait, il avait les yeux perdus dans le vague. À la place de notre monde habituel, il y avait désormais un grand trou noir, et nous étions tous les deux en train d’y tomber. À quoi pouvions-nous nous raccrocher ? J’ai retiré sa main du corps de maman et l’ai pressée contre ma joue avant de lui dire que je l’aimais, que maman l’aimait aussi et que tout irait bien. Alors le grand trou noir a perdu un peu de sa force.— Rentre, Cassie, a-t-il répété avec douceur. Sammy a plus besoin de toi que ta mère.Je suis rentrée. Sammy était assis par terre dans sa chambre et jouait à détruire l’Étoile de la Mort avec sa X-Wing Starfighter.— Vroom, vroom ! Fais gaffe à toi, la grande rouge ! J’arrive.Dehors, mon père était toujours agenouillé dans la terre fraîchement retournée. Poussière brune, roses rouges, ciel gris, linceul blanc.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2016-07-13T19:37:42+02:00

Il a besoin de toi, Cassie. Prends soin de lui. Prends soin de ton père.Je lui ai répondu qu’elle irait bientôt mieux. C’était le cas pour certains malades. Ils paraissaient infectés, mais soudain le virus disparaissait. Personne ne comprenait pourquoi. Peut-être qu’il n’appréciait pas le goût de leur corps. Si j’ai dit cela à maman, ce n’était pas pour chasser ses peurs. Je le croyais vraiment. Je devais le croire.— Tu es tout ce qu’ils ont, a dit maman, livide.Ce furent ses derniers mots pour moi.

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