Date de sortie
La métaphore vive
- France : 1997-04-02 - Poche (Français)
Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
La métaphore vive
Résumé
Au long de ces huit études qui s'appuient aussi bien sur la littérature anglo-saxonne que sur les travaux européens, une progression est suivie qui va du mot à la phrase, puis au discours. La rhétorique, d'Aristote à Fontanier (mais aussi aux structuralistes), prend le mot pour unité de référence. En ce sens, la métaphore n'est que déplacement et extension du sens des mots; son explication relève d'une théorie de la substitution. Le point de vue sémantique en diffère dès lors que la métaphore est replacée dans le cadre de la phrase elle n'est plus alors une dénomination déviante mais une prédication impertinente. Émile Benveniste est ici l'auteur qui permet à l'analyse de franchir un pas décisif, avec l'opposition entre une sémiotique pour laquelle le mot n'est qu'un signe dans le code lexical, et une sémantique où la phrase est le porteur de la signification complète minimale. En passant de la phrase au discours proprement dit (poème, essai, philosophie), on quitte enfin le niveau sémantique pour le niveau herméneutique. Ici, ce qui est en question n'est plus la forme de la métaphore (comme pour la rhétorique), ni son sens (comme pour la sémantique), mais sa référence : référence double, en l'occurrence. La métaphore, en dernier ressort, est pouvoir de redécrire la réalité. Propos qui entraîne la nécessité de bien mettre en place la pluralité des modes de discours, et la spécificité du discours philosophique
Afficher en entier