Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 908
Membres
1 014 229

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:20:49+01:00

-« On s’est fait un serment muet avec Hortense : ne tomber amoureux de personne d’autre… jusqu’à ce qu’on soit assez grands tous les deux pour s’aimer… je veux dire pour s’aimer vraiment… »

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:20:37+01:00

Les émotions sont une perte de temps. On n'apprend rien en pleurant. Aujourd'hui tout le monde pleure à la télé pour un oui, pour un non. C'est dégoûtant. Ca produit des générations d'assistés, de chômeurs, d'aigris. Ca fait un pays comme la France où tout le monde gémit et joue les victimes. Elle avait les victimes en horreur. Avec Gary elle pouvait parler. Elle n'avait pas besoin de faire semblant d'être une succursale de la Croix-Rouge.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:20:26+01:00

- C'est pour ça qu'il faut se parler. Toujours. Sinon on entasse les malentendus et on devient malentendants .On ne s'écoute plus.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:20:18+01:00

Shirley dit toujours qu’il n’y a pas d’amour mais des détails d’amour. L’amour sans les détails, ajoute-t-elle, c’est la mer sans le sel, le bulot sans la mayonnaise, le muguet sans les clochettes. Shirley lui manquait. Elle était partie vivre à Londres avec son fils, Gary.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:20:07+01:00

Il voulait être musicien, poète ou philosophe. Prenait des cours de piano, de philo, de théâtre, de littérature. Regardait des vieux films en mangeant des chips écologiques, écrivait ses pensées sur des cahiers quadrillés et s’entraînait à imiter la démarche saccadée des écureuils dans Hyde Park. Il lui arrivait parfois de bondir dans le grand salon, les bras en crochets et les dents en avant.

— Gary ! T’es ridicule !

— Je suis un écureuil magnifique ! Le roi des écureuils au pelage étincelant !

Il imitait l’écureuil, récitait des tirades d’Oscar Wilde ou de Chateaubriand, des dialogues de Scarface ou des Enfants du paradis.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:19:56+01:00

— On réussit quoi, Hortense ?

— On avance, on ne perd pas de temps, on s’affranchit, on règne, on fait ce qu’on veut en gagnant plein d’argent. Comme Mademoiselle Chanel, je te dis. Quand j’aurai réussi, je deviendrai humaine. Ça deviendra un hobby, une occupation délicieuse.

— Ce sera trop tard. Tu seras seule, sans amis.

— C’est facile pour toi de dire ça. Tu es né avec un service de petites cuillères en or dans la bouche. Moi, il me faut ramer, ramer, ramer…

— T’as pas les mains très calleuses pour une rameuse !

— Les cals, je les ai à l’âme.

— Parce que t’as une âme ? Ravi de l’apprendre.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:19:44+01:00

On tombe amoureuse et, un jour, on se relève et on n’est plus amoureuse. Quand avait commencé ce désamour ? Elle se souvenait très bien : leur promenade autour du lac, la conversation des filles qui couraient, le labrador qui s’ébrouait, Luca qui ne l’écoutait pas. Leur amour s’était effrité, ce jour-là. Le baiser de Philippe contre la barre du four avait fait le reste. Sans qu’elle s’en aperçoive, elle avait glissé d’un homme à l’autre. Avait déshabillé Luca de ses beaux atours pour en habiller Philippe. L’amour s’était évaporé. Hortense avait raison : on se détourne un instant, on saisit un détail et le zazazou disparaît. Ce n’est qu’une illusion, alors ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:19:31+01:00

L'espoir est un poison violent. (113)

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:19:22+01:00

Il est plus facile d'accuser les autres que de se remettre en cause. (31)

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-12T13:19:11+01:00

Il n'y a que deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas avoir ce que l'on désire, l'autre est de l'obtenir...

Le désir ne reste vivace que si on lui court après. Il se nourrit de distance. (170)

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode