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-Votre fille mène une vie pleine de rebondissements. On a pris un abonnement.
Afficher en entier_ Bon Dieu, tu ne dis rien, reprit Vee, c'est mauvais signe. Le chevreuil est coincé dans les phares, c'est ça ? Tu conduis ma voiture avec un chevreuil en guise de pare-chocs ?
Afficher en entier- Grand, ténébreux et énervant.
Et désagréablement insondable. Les yeux de Patch étaient deux sphères opaques. Ils absorbaient tout, sans rien trahir. D'ailleurs, je ne voulais pas vraiment en savoir davantage sur son compte, ce que j'avais pu voir me suffisait largement.
Ou plutôt... si. A vrai dire, ce que j'avais vu me plaisait beaucoup. Ses bras sveltes, longs et musclés, les épaules larges, mais décontractées, et ce sourire... amusé et enjôleur. J'essayais sans succès de me convaincre, d'ignorer ce qui devenait peu à peu irrésistible.
Afficher en entier-Je ne suis pas rousse, répliquai-je en fronçant les sourcils.
-Désolé de te contredire, mais c'est roux. Je pourrais y mettre le feu, il ne serait pas plus ardent.
Afficher en entier-Alors, cette nouvelle camarade. Elle est comment ?
-Grand, ténébreux et énervant.
Afficher en entierSoudain, il me hissa sur le plan de travail. Il fit pivoter sa casquette de côté. Je me glissai sur le rebord du plan de travail. Mes jambes pendaient contre les siennes. Une petite voix cherchait à m'arrêter mais je la renvoyai aussitôt.
- Tu ferais mieux d'y aller, soufflai-je. Oui il faut vraiment que tu y ailles.
- Aller où ? murmura-t-il contre mon épaule. Plutôt par ici ? Ou par là ?
Il promena ses lèvres à la naissance de mon cou. Mon cerveau ne semblait plus en état de former des pensées cohérentes. Patch avait franchi la ligne de ma machoire et remontait lentement sur ma peau..
Afficher en entier-Heshvan debue ce soir, reprit Rixon. On peut savoir ce que tu fabriques dans un cimetiere a gober des mouches ?
-Je reflechis.
-Tu reflechis ?
-Un procede grace auquel mon cerveau me permet de prendre une decision rationnelle.
-Tu commences a m'inquieter, dit Rixon en cessant de sourire.
Afficher en entier-Vas-y, dit-il calmement. Mais rappelle-toi: les gens changent, pas le passé.
Afficher en entierJe manquai de m'étouffer. Encore une fois par accident.
-Tu ne me proposes quand même pas de sortir avec toi ?
-Tu prends de l'assurance, mon ange. Ca me plaît.
-Je me fiche de ce qui te plaît ou non. Pas question de sortir avec toi. Pas comme ça. Pas seuls tous les deux. Malgrès moi, j'imaginais avec un frisson de plaisir le déroulement d'une soirée seule avec Patch. Mais il n'était peut-être pas sincère. D'ailleurs il guettait ma réaction, même si j'ignorais pourquoi.
- Attends un peu, tu m'as appelé "mon ange " ?
- Et alors ?
- Ca ne me plaît pas.
- Tant pis, répliqua-t-il avec un large sourire. Ca sera mon ange.
Afficher en entierextrait du Chapitre 1 p 20-21
-Quel est ton nom?demandai-je, prête à écrire.
En levant les yeux, j'essuyai un autre sourire sardonique.Celui-là semblait se méfier de tirer quoi que ce soit de lui.
-Ton nom,insistai-je,espérant que ma voix faiblissait seulement dans mon imagination.
-Appelle moi Patch.Et je suis sérieux :appelle-moi Patch ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
Je commençais à me demander s'il se moquer de moi.
-Qu'est-ce que tu fais de ton temps libre?
-Je n'ai pas de temps libre.
-Je pense que ce travail est noté,alors fait moi plaisir.
Il s'enfonça dans sa chaise et croisa les bras derrière la tête.
-Plaisir tu dit?
Préférant ignorer l'allusion graveleuse, je cherchai un moyen de changer de sujet.
-Mon temps libre?reprit-il distraitement.Je prends des photos.
J'inscrivis "photographie" sur ma feuille.
-Attends, je n'ai pas fini. J'en ai toute une collection sur une certaine membre du comité de rédaction du webzine qui prône le "tout bio", s'adonne en secret à l'écriture poétique, et frémit à l'idée d'avoir à choisir Standford,Yale ou...quelle est cette université dont le nom commence par un H?
Je l'observai quelques instants,bouche bée.Il avait tapé dans le mille.Et je n'avais pas l'impression qu'il avait deviné tous ces détails,il savait.Et je voulais découvrir comment.Tout de suite.
-Mais tu n'iras pas,de toute façon.
-Ah non? répondis-je sans même réfléchir.
Il glissa ses doigts sous mon siège et,d'un coup sec,rapprocha ma chaise de la sienne.Je me demandais quoi faire: m'écarter et montrer mon angoisse ou demeurer immobile et feindre l'ennui.Je choisis la deuxième option.
-Même si tu as les capacités pour y parvenir,tu méprises ces institutions que tu considère comme un stéréotype de la réussite.Ta propension au jugement est ta troisième plus grande faiblesse.
-Et la deuxième?poursuivis-je en serrant les dents.
D'où sortait ce type?
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