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Préférant ignorer son mauvais esprit, je m'allongeai à contrecœur sur la table, fermant les yeux et posant mes mains sur mon estomac.

-Réveille moi dans cinq minutes.

Quelques minutes plus tard, j'entrouvris une paupière.

-C'est bon, souffla-t-il.

Je lui tendit mon poignet. Lorsqu'il le saisit, une vague de chaleur envahit mon bras, s'emparant de mon ventre.

-Le pouls du sujet s'accélère au toucher, remarqua-t-il.

-N'écris pas cela ! dis-je d'un air qui se voulait indigné, mais qui semblait plutôt amusé.

-Le Coach veut de la précision.

-Et toi, qu'est-ce que tu veut ?

Il me jeta un regard éloquent et je le sentis sourire.

Je levai les yeux au ciel.

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Chapitre 12, p148

- Vee ? soufflais-je d'une voix étranglée.

Je l'aperçus, allongée sur le lit, son bras dans le plâtre posé sur sa poitrine.

- Hé ! repris-je en remarquant qu'elle était réveillée.

- J'adore les anesthésiants, soupira-t-elle d'un air béat. Vraiment. C'est dingue. C'est encore mieux que le cappuccino d'Enzo. Hé, ça rime. Le cappuccino d'Enzo. C'est un signe. J'ai toujours su que je serais poète. Je te compose un autre poème ? Je suis la reine de l'improvisation.

- Euh...

Une infirmière entra et s'affaira autour de Vee et de sa perfusion.

- Est-ce que tout va bien ? lui demanda-t-elle.

- Oublions la poésie. Je suis plutôt du genre comique. Une petite blague ?

- Hein ? dis-je en la regardant, interloquée.

L'infirmière leva les yeux au ciel.

- ça recommence.

- Vous voulez entendre une blaque vaseuse ? répéta Vee.

- Dis toujours.

- Mettez vos bottes et c'est parti !

- On va peut-être y aller doucement sur les antalgiques, proposai-je à l'infirmière.

- Trop tard. Je viens de lui en administrer une nouvelle dose. Vous verrez, d'ici dix minutes, ça vaudra le détour, ajouta-t-elle avant de quitter la pièce.

- Alors ? demandai-je à Vee. Le verdict ?

- Verdict ? Mon médecin est un gros mou. Un Oompa Loompa. Et ne me regarde pas comme ça. Pour sa dernière visite, il s'est mis à faire la danse des canards. Et il s'empifre de chocolat. Il semble montrer une préférence pour les animaux. Tu sais, ces lapins tout en chocolat qu'ils vendent dans les magasins, pour Pâques ! Voilà ce que le Oompa Loompa a engloutis pour son dîner, avec quelques smarties pour faire passer le tout.

- Par verdict, je voulais dire..., rectifiai-je avec un signe à l'équipement médical autour d'elle.

- Ah. Eh bien, un bras en miettes, un traumatisme crânien, accompagnés d'un assortiment de plaies, égratignures et ecchymoses. Heureusement pour moi, j'ai des réflexes. J'ai pu esquiver et éviter le pire. Je suis un vrai chat. Catwoman. Invulnérable. D'ailleurs, s'il a pu m'amocher un peu, c'est uniquement à cause de la pluie. Tu sais que les chats ont horreurs de l'eau. ça nous déstabilise. C'est notre Kryptonite.

- Je suis tellement désolée. C'est moi qui devrais être sur ce lit d'hôpital, pas toi.

- Et me privée de mes drogues ? Ttt ttt. Pas moyen.

- La police à une piste ?

- Rien. Nada. Zilch.

- Aucun témoin ?

- Dans un cimetière au milieu d'une averse ? remarqua Vee. Les gens normaux étaient chez eux.

Elle avait raison. Les gens normaux restaient chez eux. Mais Vee et moi étions dehors, ainsi que cette mystérieuse inconnue qui l'avait suivie dans la rue.

- Que s'est-il produit exactement ?

- Ja m'approchais du cimetière, comme convenu, quand soudain j'ai entendu des bruits de pas qui me rattrapaient. Je me suis retournée, puis tout s'est passé très vite. Je l'ai vu sortir un revolver et se jeter sur moi. Comme je l'ai expliqué à la police, dans ces moments, ça n'est pas le pragmatisme qui règne. On ne se dit pas : "regarde bien son visage", mais plutôt : "Bon Dieu de bon Dieu, ce barjo va me descendre !"

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-Vous réglez séparement ?

-Pas question de l'inviter, répondis-je en même temps que Vee.

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La cloche retentit. Il se leva d'un bond et se dirigea vers la porte.

- Hé, lui criai-je

Il ne se retourna pas.

- Patch! Je n'ai rien noté sur toi!

Il fit demi-tour et s'approcha. Avant que j'aie pu réagir, il avait saisi ma main et inscrivit quelque chose sur ma paume.

J'observai la suite de chiffres tracée à l'encre roiuge sur ma peau, et serrai le poing. J'aurais voulu lui dire qu'il pouvait toujours se brosser, que je ne l'appellerais pas, qu'il avait accaparé le temps imparti. J'aurais voulu lui répondre tout un tas de choses, mais je restais là comme une idiote incapable d'ouvrir la bouche.

- Je suis prise ce soir, finis-je par lâcher.

- Moi aussi, répliqua-t-il avec un grand sourire avant de disparaître.

Clouée sur place, j'essayais de comprendre ce qui venait de ce produire. Avait-il fait exprès de me poser des questions jusqu'à la fin de l'heure? Pour que je n'aie rien à rendre au Coach? Pensait-il s'en sortir avec un sourire béat? Oh oui, me dis-je. C'est bien ce qu'il croyait.

- Je ne t'appellerai pas, lui lançais-je, ni aujourd'hui, ni... jamais!

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Patch se mit à rire. Jaune.

-Et tu t'imagines que j'ai frappé Marcie à coups de lampe de poche ?

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-[...] Parce que si ton suspect est un croisement entre Fifi Brindacier et la Méchante Sorcière de l'Ouest, c'est le signalement de Marcie Millar.

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J'approchai du bureau où il était assis, plongé dans un cahier de tactique de basket-ball, constellé de X et de O. On aurait dit un championnat de Morpion.

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" - Tu me dois encore une explication , lui dis.

- Une explication ?

Il secoua la tête et murmura dans mes pensées : un baiser...

Ca n'était pas une question, mais un avertissement. Je ne protestai pas et, avec un sourire espiègle, il se pencha vers moi. Au début, un effleurement, rien de plus. D'une douceur troublante et envoûtante. Je me mordis les lèvres et son sourire s'élargit.

- Un autre ?

Je passai mes mains dans ses cheveux et l'attirai à moi.

- Un autre. "

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-J'ignorais que tu avais prévu de sortir, me dit-elle avec un sourire tendu, qui signifiait "tu ne perds rien pour attendre".

-Ca s'est décidé à la dernière minute, répondis-je.

-Je suis rentrée juste après le yoga, expliqua-t-elle. "Malheureusement pour toi", sous-entendait-elle.

[...]

-Voici Patch, dis-je, cherchant un moyen de couper court à ces mondanités.

Mais à part crier "Au feu !" ou feindre une attaque, je ne voyais rien de plausible.

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Il saisit ma main et tira sur ma manche, recouvrant complètement mon poing. D'un geste tout aussi furtif, il fit de même avec l'autre manche. Maintenue par l'extrémité de mon pull, j'étais incapable de me libérer. J'ouvris la bouche pour protester, mais il m'attira à lui.

Soudain, il me hissa sur le plan de travail. Nos deux visages étaient maintenant à la même hauteur. Il me fixait, sous la visière de sa casquette, mais je n'apercevais que ce sourire mystérieux, envoûtant. C'est la que je compris: depuis plus jours déjà, ce fantasme s'était invité dans mon esprit.

[...]

Il promena ses lèvres à la naissance de mon cou. Mon cerveau de semblait plus en état de former des pensées cohérentes. Patch avait franchi la ligne de ma mâchoire et remontait lentement sur ma peau "je ne sens plus mes jambes", dis je soudain. Ce n'était pas vraiment un mensonge. Des fourmillements me parcouraient entièrement le corps, y compris les jambes. "Je pourrais remédier à cela". Ses mains glissèrent sur mes hanches

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