Extraits

-Une petite blague?

-Ecoute, c'est très important...C'est au sujet d'Elliot.

-Tu veut enttendre une blague mouillée?

-Hein?

-Enfille un maillot e on y va! s'exlama-t-elle en éclatant d'un rire hystérique.

Inutile d'insiter

-Appelle-moi demain,quand tu sortiras de l'hôpital.Oh, et avant que joublie, dis-je en ouvrant mon sac à dos,je t'ai apportée les cours.Où veux-tu que je les pose?

-Là-bas repondit-elle en me désignant la poubelle. Ca ira tres bien.

Elle s'en saisit et la déplia. C'était une petite culotte brodée de crabes minuscules. On aurait dit des morpions.

Alors, le base-ball demande... de l'entraînement.

-T'occupe. La gousse de vanille est un fruit. Un fruit marron.

-C'est un légumineux.

-Tu en es sûre ?

A vrai dire, je ne l'étais pas.

-[...] Pourquoi ne pas donner votre liste, mademoiselle Sky ?

[...]

-Charmant, riche, indulgent, très protecteur, et un brin inquiétant.

- Ton nom, insistai-je, espérant que ma voix faiblissait seulement dans mon imagination.

- Appelle-moi Patch. Et je suis sérieux: appelle-moi, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.

« Jusque-là, j'avais rêvé de le découvrir pour mieux lui prouver que j'en était capable. Mais à présent, c'était uniquement pour le connaître que je voulais percer ses secrets »

(Patch et Nora):

-Laisse-moi,criai-je en le repoussant d un geste,lorsque il tenta de s approcher.

Une épaule contre le mur,il me fit face,inquiet.

-Va t en,suffoquai-je.

Il ne bougea pas.

-Je...ne...peux plus...respirer,haletai-je,mes ongles raclant désespérément le mur,une main sur mon cou

Soudain,Patch me prit dans ses bras et me porta jusqu a la chaise, â l autre bout de la pièce.

- Tu n'as jamais, de toute ta vie, été à l'école? Si c'est vrai -et tu as vu juste, je n'y crois pas une seconde- qu'est-ce qui t'a décidé à commencer cette année?

- Toi

- ça n'est pas une réponse valable.

- Tes yeux, Nora. Ce regard d'argent, glacé, est curieusement irrésistible.

Sans parler de la courbe fatale de tes lèvres.

Avant que j'aie pu répliquer, il avait franchi la porte, sous l'oeil espiègle d'une vieille dame qui patientait dans le couloir.

-Chérie, me lança-t-elle, ce garçon m'a l'air aussi insaisissable qu'une anguille.

- C'est exactement ça, marmonnai-je.

Elle passa sa main dans sa chevelure grisonnante et permanentée avant d'ajouter :

- Une anguille comme ça, je n'aurais rien contre, cela dit.