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-J'ignorais que tu avais prévu de sortir, me dit-elle avec un sourire tendu, qui signifiait "tu ne perds rien pour attendre".
-Ca s'est décidé à la dernière minute, répondis-je.
-Je suis rentrée juste après le yoga, expliqua-t-elle. "Malheureusement pour toi", sous-entendait-elle.
[...]
-Voici Patch, dis-je, cherchant un moyen de couper court à ces mondanités.
Mais à part crier "Au feu !" ou feindre une attaque, je ne voyais rien de plausible.
Afficher en entier- Ah,marmona-t-elle avec un soupir d'aise. Les médicaments agissent... Attention, c'est parti... Cette sensation de chaleur... Au revoir, la douleur.
- Vee...
- Une petite blague?
- Ecoute, c'est très important... C'est au sujet d'Elliot.
- Tu veux entendre une blague mouillée?
- Hein?
- Enfile un maillot et on y va! s'exclama-t-elle en éclatant d'un rire hystérique.
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Afficher en entier-La cuisine ne s'apprend pas. C'est inné. Soit on a le truc, soit on ne l'a pas. C'est une alchimie. Tu penses être prête pour l'alchimie, Nora?
J'enfonçai la lame du couteau dans la chaire de la tomate. Elle se scinda en deux moitiés parfaitement égales qui roulèrent sur la planche à découper.
-A toi de me le dire: suis-je prête pour l'alchimie?
Afficher en entierNouvel extrait
-Attends un peu , tu m'a appelé " mon ange" ?
-Et alors ?
-ça ne me plait pas.
-Tant pis répliqua-t-il avec un large sourire. ça sera mon ange
Afficher en entier"Je sentis le regard du Coach et retournai à ma copie. Quelques minutes plus tard, qui, à ma grande surprise, me dévisageait déjà.
Il me fit un large sourire .
Surprise par son air enjôleur,mon coeur fit un bond, sans que je puisse me maîtriser.Troublée, je lâchai mon stylo et le regardai, horrifiée, rouler sur la table et tomber par terre. Patch se baissa pour le ramasser et me le tendit , au creux de sa paume."
Afficher en entier- Tu me ramènes directement chez moi.
Cela sonnait davantage comme une question.
- Si c'est ce que tu veux.
Je m'apprêtais à lui demander s'il n'avait rien remarqué de bizarre durant notre tour sur l'Archange, mais je retins mes paroles. Et si je n'étais pas tombée ? Et si j'avais entièrement imaginé cet incident ? Et si je me mettais à voir des choses qui n'existaient pas ? Il y avait d'abord eu ce type, derrière ses lunettes de ski. Et ça continuait. J'étais fermement convaincue que Patch était télépathe, mais pour le reste... J'étais moins sûre.
Patch parcourut quelques mètres et s'arrêta devant une énorme moto noire et rutilante, appuyée sur sa béquille.
- Allez monte, dit-il en l'enfourchant.
- Wouah, jolie moto !
A vrai dire, j'avais horreur des motos. Pour moi, c'était un cercueil chromé. Jamais je n'étais montée sur un engin de ce genre et je n'avais aucune envie de commencer maintenant.
- J'adore sentir le vent... sur mon visage, balbutiai-je.
Le commentaire était ridicule, mais j'essayais tant bien que mal de dissimuler mon angoisse de la vitesse sur un engin qui n'offrait aucune protection en cas de chute. Il me tendit son seul casque, noir à visière fumée. Mal à l'aise, je l'enfilai et le sanglai sous mon menton.
- C'est difficile à conduire ?
La vraie question était : est-ce que c'est dangereux ?
- Non, répliqua Patch, comme s'il répondait à mes deux interrogations. Tu es nerveuse, ajouta-t-il en riant. Détends-toi.
Il démarra et la brusque accélération me surprit. Je me tenais à un morceau de sa chemise, tâchant d'éviter tout contact, mais aussitôt, je passai mes bras autour de sa taille. Sur l'autoroute, il prit de la vitesse et, les jambes crispées contre la selle, j'effleurai ses hanches. Je priai pour qu'il ne l'ait pas remarqué.
Afficher en entier_Le pouls su sujet d''accélère au toucher,remarqua-t-il.
_N'écris pas cela ! dis-je d'un air qui se voulait indigné, mais qui semblait plutôt amusé.
Afficher en entierIl saisit ma main et tira sur ma manche, recouvrant complètement mon poing. D'un geste tout aussi furtif, il fit de même avec l'autre manche. Maintenue par l'extré-mité de mon pull, j'étais incapable de me libérer. J'ouvris la bouche pour protester, mais il m'attira à lui.
Soudain, il me hissa sur le plan de travail. Nos deux visages étaient maintenant à la même hauteur. Il me fixait, sous la visière de sa casquette, mais je n'apercevais que ce sourire mystérieux, envoûtant. C'est là que je compris : depuis plusieurs jours déjà, ce fantasme s'était invité dans mon esprit.
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