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Liste des extraits

"Il y a une seule chose dont je suis certain." Il se tourna, ses yeux noir intense. "Que je ferai n'importe quoi pour toi, même si cela veut dire tourner le dos à mes instincts ou ma nature profonde. Je donnerai tout ce que je possède, jusqu'à mon âme, pour toi. Si ça ce n'est pas de l'amour, c'est ce que j'ai de mieux."

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- Hmmm

Les joues en feu, je détourai le regard, cherchant à cacher mon embarras derrière de l'agacement.

- Comment ça, « hmmm » ? Ça t'arrive d'employer des mots de plus de deux syllabes, ou ton vocabulaire est véritablement aussi limité ? Ça fait presque... primaire.

- Primaire ? S'esclaffa-t-il.

- Tu es infernal !

- Moi, Jev, toi, Nora.

- Arrête ! grondai-je, manquant malgré moi d'éclater de rire.

- Puisqu'on reste au stade primaire, tu sens bon.

Il se rapprocha et j'eus brusquement conscience de sa taille, de sa poitrine qui se soulevait à intervalles réguliers, de la sensation brûlante de sa peau contre la mienne, comme une décharge électrique qui me procura un frisson de plaisir.

- Ça s'appelle prendre une douche, répondis-je du tac au tac, avant de m'interrompre.

Mes souvenirs étaient en effervescence. Prise au dépourvu, j'étais en proie à une étrange et puissante impression de déjà-vu.

- Tu sais : savon, shampooing, eau chaude, ajoutais-je distraitement.

- Toute nue. Oui, je connais le principe, souffla Jev, tandis qu'une expression indéfinissable traversait son regard.

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"Tu es mienne mon Ange, et ne l'oublie jamais. Tes combats sont mes combats."

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Lentement, les lèvres de Patch épousèrent les miennes. Une tension délicieuse sillonnait ma peau tandis que sa bouche se faisait plus audacieuse. Je ne voulais pas qu'il m'en veuille, mais plutôt qu'il me fasse confiance, comme j'avais confiance en lui.

- Mon ange, souffla-t-il, mais mon nom mourut sur ces lèvre.

Il se recula, le regard incertain. Incapable de le sentir si proche sans chercher son contact, je croisai mes doigts derrière sa nuque et l'attirai vers moi pour l'embrassai à nouveau. Son baiser se fit plus ardent, plus intense et ses mains parcoururent mon corps, provoquant en moi des frissons électriques.

Du bout de l'index, il détacha un, deux, trois puis quatre boutons de mon cardigan, qui glissa sur mes bras. Patch joua distraitement avec l'ourlet de mon débardeur, passant son pouce de long de mon ventre. Brusquement, ma respiration devient erratique.

Son sourire de loup se lisait dans ses yeux tandis qu'il concevrait son attention plus haut et enfouissait son visage contre mon cou où il déposa des baisers, rugueux comme sa barbe naissante.

Il me renversa doucement sur mon lit, se pencha au-dessus de moi et, soudain, il était partout. Je sentis son genoux paralyser ma jambe et l'effleurement de ses lèvres, chaudes, brusques, sensuelles. Il déploya une main au creux de mon dos pour mieux me serrer contre lui, m'incitant à presser mes doigts contre sa peau. Je me cramponnais à lui comme si, en lâchant, je pouvais perdre une parte de moi même.

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-J’ai passé une excellente soirée, lui dis-je en détachant la bride de mon casque pour le lui rendre.

Je suis officiellement amoureuse de tes draps.

-De mes draps ? Seulement ?

-Non. De ton matelas, aussi.

Ses yeux pétillèrent de malice.

-Mon lit est une invitation sans cesse renouvelée.

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Extrait ajouté par neva 2012-03-11T11:45:04+01:00

-ca me plait assez de te voir dans mon lit, observa Patch. Je dors peu. je me ferais volontiers a l'idée.

- tu m'offres un toit ?

- Le double de la clé est déjà dans ta poche.

En tâtonnant mon jean, je sentis un petit objet rigide sous le tissu.

- C'est... charitable de ta part.

- Pourtant, je me sens tout sauf charitable, dit-il d'une voix grave et pleine de sous-entendus. Tu m'as tellement manqué, mon ange. Pas un jour ne passé sans que le vide de ton absence ne se fasse ressentir. Tu me hantais, à tel point que j'ai cru que Hank était revenu sur son serment et t'avais tuée. Je voyais ton fantôme partout. J'étais incapable d'échapper à ces visions et, d'ailleurs, je n'essayais même pas. Tu me mettais au supplice, mais je préférais cela à l'idée de te perdre.

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- Tu aurais pu leur demander de devenir humain ?

Il poussa un léger soupir et reprit la parole avec une absolue franchise :

- Pour faire court, oui. Oui, j'aurais pu le demander.

Les larmes me brouillaient la vue. Je n'avais pas pris cette décision pour lui, mais elle reflétait mon égoïsme. La culpabilité me rongeait, aussi lancinante que le ressac sur la falaise.

- Nora, écoute-moi, intervient Patch voyant ma réaction. La vérité, c'est que depuis que je te connais, j'ai changé. Radicalement. Mes désirs ne sont plus ce qu'ils étaient il y a cinq mois. Je voulais une apparence humaine, oui, c'est vrai. Aujourd'hui, ça n'a plus d'importance pour moi, poursuivit-il, déterminé. Parce que j'ai besoin de toi, mon ange. Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer. À présent, tu es immortelle. Et moi aussi. C'est un bon début.

- Patch...

Je fermais les yeux, comme si mon cœur ne tenait plus que par un fils.

Ses lèvres effleurèrent mon oreille, une pression à peine perceptible, mais brûlante.

- Je t'aime, souffla-t-il d'une voix claire et affectueuse. Avec toi, je souhaite redevenir celui que j'étais. Quand tu es dans mes bras, j'ai l'impression que nous avons une chance, aussi minime soit-elle, d'y arriver ensemble. Je suis à toi, si tu veux de moi.

J'oubliai soudain que j'étais trempée, frigorifiée et l'héritière d'une organisation néphilim dont je refusais d'entendre parler. Patch m'aimait. Plus rien d'autre ne comptait.

- Moi aussi je t'aime.

Il enfouit son visage au creux de mon cou, laissant échapper un profond soupir.

- Je t'aimais bien avant que tu ne tombes amoureuse de moi. Pour une fois, une seule,je t'ai devancée, et j'ai bien l'intention de te le rappeler aussi souvent que possible.

Contre ma peau, je sentis un sourire de loup se dessiner sur ses lèvres.

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Les lèvres de Patch effleurèrent les miennes.

Du blog http://hushhushfrance.blogspot.com/

Les lèvres de Patch effleurèrent les miennes.

- Je ne peux pas rester longtemps. Je suis sur d'autres pistes, je reviendrai te voir si elles donnent quelque chose. Seras-tu chez toi, ce soir ?

- Oui, répondis-je avec hésitation. Mais ne t'inquiètes-tu pas concernant Hank ? En ce moment, il est à la maison en permanence, comme le plafonnier.

- Je peux contourner ce problème, dit-il, une lueur mystérieuse dans les yeux. Je viendrai te voir dans tes rêves.

Je penchai la tête sur le côté et le jaugeai.

- C'est une blague ?

- Pour que ça marche, il faut que tu acceptes l'idée. Ce qui sera déjà un début prometteur.

J'attendis la chute de sa blague mais je réalisai rapidement qu'il était on ne peut plus sérieux.

- Comment ça marche ? demandai-je, sceptique.

- Tu rêves et je m'insère. Si tu n'essayes pas de me bloquer, nous serons prêts.

Je me demandai si je devais lui dire que j'avais déjà fait mes preuves et ne l'avais jamais bloqué lorsqu'il venait dans mes rêves.

- Une dernière chose, dit-il. J'ai appris de source sûre que Hank sait que Scott est en ville. Je n'y penserais pas deux fois si on se faisait attraper, mais je sais que c'est quelqu'un d'important pour toi. Dis-lui de garder tête baissée. Hank ne tient pas en grande estime les déserteurs.

Une fois de plus, avoir un moyen légal de joindre Scott ne serait pas de refus.

De l'autre côté du rideau, j'entendis Marcie se disputer avec une vendeuse. Probablement pour quelque chose d'aussi insignifiant qu'une touche de poussière sur les miroirs en pied.

- Est-ce que Marcie sait ce que son père est réellement ?

- Marcie vit dans une bulle, mais Hank laisse planer la menace de la faire éclater.

Il fit un signe de tête en direction de ma robe.

- C'est à quelle occasion ?

- C'est pour le retour à la maison, dis-je en virevoltant. Tu aimes ?

- D'après ce que j'ai entendu, qui dit retour à la maison dit rancard.

- À propos, lançai-je, je... sors avec Scott, en quelque sorte. On s'est dit qu'un bal de promo serait le dernier endroit où Hank irait patrouiller.

Patch sourit, mais semblait tendu.

- Je retire ce que j'ai dit. Si Hank veut tirer sur Scott, il a ma bénédiciton.

- Nous sommes juste amis.

Il me fit relever le menton et m'embrassa.

- Continue comme ça.

Il décrocha ses lunettes aviateur de son tee-shirt et les posa devant ses yeux.

- Ne dis pas à Scott que je ne l'ai pas prévenu. Je dois y aller, mais je continue de me tenir au courant.

Et il disparût. Il était parti.

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Il diminua la distance entre nous, et juste quand je pensais qu'il allait m'attirer contre lui, il stoppa, se retenant. J'expirais, essayant de ne pas pleurer. Il appuya son coude sur le jambage juste au dessus de mon oreille. Il sentait tellement familier, le savon et les épices, une senteur qui ramenait à la surface tous les bons souvenirs, ce qui rendait le moment encore plus difficle à supporter. J'étais saisie par le désir de le toucher. De tracer sa peau de mes mains, et sentir ses bras se refermer autour de moi. Je voulais qu'il se blottissse contre mon cou, ses murmures chatouillant mes oreilles lorsqu'il dirait des paroles privées qui n'appartiennent qu'à moi. Je le voulais proche, tellement proche, avec aucune envie de le laisser s'en aller.

"Ce n'est pas terminé" Dis-je. "Après tout ce qu'on a traversé, tu n'as pas le droit de m'envoyer balader. Je ne te laisserai pas faire aussi facilement" Je n'étais pas sure si c'était une menace, une dernière tentative de défiance, ou des mots irrationnels sortis tout droit de mon coeur.

"Je veux te protéger" dit Patch doucement.

Il se tenait tellement proche. Plein de force et de chaleur et d'un pouvoir silencieux. Je ne pouvais pas lui échapper, maintenant ou jamais. Il a toujours été là, consumant mes moindres pensées, mon coeur enfermé entre ses mains ; j'étais atirée par lui par une force que je ne pouvais pas controler, laissant tomber.

"Mais tu ne l'as pas fait"

(source : dans ma petite bulle)

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1er chapitre traduit de la VO:

Avant même d'ouvrir les yeux, je savais que j'étais en danger.

Je m'agitais aux crissements des doux pas rapprochés. Une faible lueur de sommeil est restée, émoussant ma concentration. J'étais à plat sur mon dos, un froid qui s'infiltrait à travers ma chemise.

Mon cou était tordu à un angle de douloureux, et j'ai ouvert mes yeux. Des pierres fines surgirent de la brume bleu-noir. Pendant un moment étrange suspendu, une image de dents tordues me sont venues à l'esprit, puis je les ai vus pour ce qu'ils étaient vraiment. Des pierres tombales.

J'ai essayé de me mettre assise, mais mes mains glissaient sur l'herbe mouillée. Combattant la brume de sommeil encore enroulé autour de mon esprit, j'ai roulé sur le côté d'une tombe à semi-enterrée, sentant mon chemin à travers la vapeur. Les genoux de mon pantalon trempés de la rosée, j'ai rampé entre les tombes et les monuments placés au hasard.

Je reconnaissais un léger planement, mais c'était une pensée latérale ; je ne pouvais me résoudre à me concentrer par la douleur irradiant l'intérieur de mon crâne.

J'ai rampé le long d'une clôture en fer forgé, tassant une couche de feuilles en décomposition qui avait été là depuis la préparation.

Un macabre hurlement a dérivé d'en haut, et tandis qu'il fit passer un frisson à travers moi, ce n'était pas le bruit qui m'a le plus effrayée.

Les traces piétinaient l'herbe derrière moi, mais je ne pus dire si elles étaient près ou loin de moi. Un cri de poursuite à traversé la brume, et je hâtai mon rythme. Je savais instinctivement que je devais me cacher mais j'étais désorienté, il faisait trop sombre pour y voir clair, le brouillard mystérieux bleus lançait des sorts devant mes yeux.

Au loin, coincé entre deux murs d'arbres grêles et recouvert, un mausolée de pierre blanche brillait à travers la nuit. En montant sur mes pieds, j'ai couru vers elle.

J'ai glissé entre deux monuments en marbre, et quand je suis sortie de l'autre côté, il m'attendait. Une silhouette imposante, le bras levé pour frapper. J'ai trébuché en arrière. Quand je suis tombé, j'ai réalisé mon erreur: il était fait de pierre. Un ange grandi sur un fronton, gardant les morts. J'aurais pu étouffer un rire nerveux, mais ma tête est entrée en collision contre quelque chose de dur, les secousses du monde sur le côté. Les ténèbres ont empiété sur ma vision.

Je ne devais pas être inconsciente depuis trop longtemps. Lorsque le noir absolu de l'inconscience s'est fané, j'étais encore haletante de l'effort de marche. Je savais que je devais me lever, mais je ne pouvais pas me rappeler pourquoi. Alors je restai là, la rosée glacée se mêlant à la sueur chaude de ma peau. Enfin, je clignais des yeux, et c'est alors que la plus proche tombale aiguisée au point m'apparut. Les lettres gravées sur l'épitaphe étaient encliquetée dans un seul fichier les lignes.

Harrison Gris

Un mari et père dévoué

Décédé Mars 16, 2008

Je me mordis ma lèvre pour ne pas crier. Maintenant je comprenais l'ombre familière qui s'était cachée derrière mon épaule, depuis mon réveil quelques minutes auparavant. J'étais dans le cimetière de la ville de Coldwater. À côté de la tombe de mon père.

Un cauchemar, je pensais. Je n'étais pas encore vraiment réveillé. C'est juste un rêve horrible.

L'ange me regardait, ses ailes déployées ébréchée derrière lui, pointant son bras droit dans le cimetière. Son expression était soigneusement détachée, mais la courbe de ses lèvres était plus ironique que bienveillant. Pour un moment, j'étais presque capable de me tromper en croyant qu'il était réel et je n'étais pas seul.

Je lui ai souri, puis sentis mes lèvres frémir. J'ai fait glisser ma manche le long de ma pommette, essuyant les larmes, même si je ne me souvenais pas quand j'ai commencé à pleurer. Je voulais désespérément monter dans ses bras, sentir le battement de ses ailes sur l'air comme lorsque il nous a survolé les portes et loin de cet endroit.

Le bruit des pas recommençant m'a tirée de ma torpeur. Ils étaient plus rapides maintenant, s'écrasant dans l'herbe.

Je me suis tourné en direction du bruit, étourdie par le bob du clin lumière dans et hors de l'obscurité brumeuse. Son balancier s'élevait et s'abaissait au rythme des pas-crunch. . .balayage. . . crunch. . . balayage

Une lampe de poche.

J'ai louché quand la lumière est venue à un arrêt entre mes yeux, éblouissante qui m'a aveuglée. J'ai eu la révélation terrible que je ne rêvais définitivement pas.

«Regardez ici," une voix d'homme grogna, caché derrière les reflets de lumière. "Vous ne pouvez pas être ici. Le cimetière est fermé."

J'ai tourné mon visage de l'autre côté, les tâches de lumière dansant encore derrière mes paupières.

«Combien d'autres sont là?" a-t-il exigé.

"Quoi?" Ma voix était un murmure sec.

«Combien d'autres sont ici avec vous?" il a continué de façon plus agressive. "Je pensais que tu serais sortie et que tu jouai à des jeux de nuit, n'est-ce pas ? Cache-cache, je pense? Ou peut-être Fantômes dans le cimetière? Pas sur ma montre, en tous cas !"

Que faisais-je ici? Étais-je venue rendre visite à mon père? J'ai fouillé dans ma mémoire, mais il est troublement vide. Je ne me souvenais pas d'être venue au cimetière. Je ne me souvenais plus de rien. C'était comme si toute la nuit avait été arraché sous mes pieds.

Pire, je ne me souvenais pas de ce matin.

Je ne me souvenais pas de mettre m'habiller, ni de manger, ni d'être allé à l'école. Etait-on même un jour d'école?

Bousculant momentanément ma panique au fond de moi, je me suis concentrée sur l'orientation physique et accepté la main tendue de l'homme. Dès que j'ai été en position assise, la lampe de poche me regarda de nouveau. "Quel âge as-tu ?" voulut-il savoir.

Enfin quelque chose que je savais avec certitude. «Seize». Presque dix-sept. Mon anniversaire était en août.

«Qu'est-ce tu es venue faire ici par dans la colline de Sam ? Ne sais-tu pas que c'est le couvre-feu?"

Je me suis retournée, impuissante. "Je..."

"Tu n'es pas une fugueuse, hein ? Dits-moi que tu as un endroit où aller."

"Oui." La ferme. Au souvenir soudain de maison, mon cœur a disparu, suivi par la sensation de mon estomac s'effondrant à mes genoux. Dehors après le couvre-feu? Combien de temps après ? J'ai essayé en vain d'exclure l'image de l'expression de colère de ma mère quand je suis entré par la porte avant.

«Est-ce« oui »a obtenu une adresse?"

"Lane Hawthorne». J'étais debout, mais j'ai oscillé violement quand le sang s'est précipité dans ma tête. Pourquoi ne pouvait-je pas me souvenir comment j'étais arrivée ici ? Surement j'avais conduit. Mais où j'ai garé avait la Fiat? Et où était mon sac à main? Mes clés?

« As-tu bu?" a-t-il demandé, clignant des yeux.

J'ai secoué la tête.

Le faisceau de la lampe de poche a glissé légèrement de mon visage, quand, soudain, il était carré entre mes yeux encore une fois.

«Attends une seconde," dit-il, une note de quelque chose que je n'aimais pas dans sa voix. «Tu n'es pas cette fille, hein ? Nora Grey," il l'a laissé échapper, comme si mon nom était une réponse réflexe.

J'ai reculé d'un pas. «Comment savez-vous mon nom?"

"La télévision. La récompense. Hank Millar l'a affichée".

Quoi qu'il dise ensuite cela était flou. Marcie Millar a été la plus proche ennemie que j'aurais dû avoir. Qu'est-ce que son père pouvait à voir avec ça ?

«Ils 'ont cherchée depuis la fin Juin."

"Juin?" Répétai-je, une goutte de panique éclaboussant l'intérieur de moi. «Qu'est-ce que vous racontez? C'est Avril" Et qui me cherchait? Hank Millar? Pourquoi?

"Avril?" Il me regarda étrangement. «Pourquoi, fillette, c'est Septembre."

Septembre? Non, il ça ne pouvait pas être possible. Je voudrais savoir si en seconde année était terminée. Je voudrais savoir si les vacances d'été était terminé et finie. Je me réveillée une poignée de minutes auparavant, désorienté, oui, mais pas stupide.

Mais pour quelle raison aurait-il dû mentir?

Avec la lampe de poche abaissée, je l'ai regardé, obtenant ma première photo complète. Son jean était tachés, sa barbe touffue de quelques jours sans un rasoir, ses ongles longs et noirs sous les conseils. Il a regardé beaucoup comme les vagabonds qui erraient la voie ferrée et restaient sur place par la rivière pendant les mois d'été. Ills étaient connus pour porter des armes.

"Vous avez raison je devrais rentrer à la maison», ai-je dit, reculant, brossant ma main contre ma poche. La bosse familière de mon téléphone portable avait disparu. Idem avec mes clefs de voiture.

"Maintenant, là où penses-tu aller ?" a-t-il demandé, venant après moi.

Mon estomac se noua soudainement, et je mis à courir. J'ai couru dans la direction de l'ange de pierre pointu, en espérant qu'il conduisait à une porte du sud. J'aurais voulu utilisé la porte du nord, celle que je connaissais, mais il aurait fallu me lancer vers l'homme, au lieu de loin. Le sol coupait sous mes pieds, et je suis tombé en descente. Des branches ont gratté mes bras, mes chaussures giflé contre le sol inégal et rocailleux.

"Nora!" l'homme a crié.

Je voulais me secouer pour lui dire que je vivais à Hawthorne Lane. Et s'il me suivait ?

Ses pas étaient plus long, et je l'ai entendu se rapproché, marchant d'un pas lourd derrière moi. J'ai jeté mes bras sauvagement, repoussant les branches qui ont coulé comme des griffes dans mes vêtements. Sa main serré mon épaule, et je pivoté, le frappant de suite. «Ne me touchez pas!"

"Maintenant, attends une minute. Je t'ai dit au sujet de la récompense, et je cherche à l'obtenir."

Il s'est élancé pour prendre mon bras une seconde fois, et sur une bonne dose d'adrénaline, j'ai conduit mon pied dans son tibia.

"Uuhn!" Il a doublé au cours, serrant sa jambe.

J'ai été choqué par ma violence, mais je n'avais pas d'autre choix. Titubant quelques pas en arrière, je jetai un regard précipité autour, en essayant de prendre mes marques. La sueur humidifiait ma chemise, rasant le long de mon épine dorsale, ce qui provoqua tous les poils sur mon corps de se tenir debout. Quelque chose n'allait pas. Même avec ma mémoire flou, j'avais une carte claire du cimetière dans ma tête, J'avais été ici d'innombrables fois pour visiter la tombe de mon père, mais tout le cimetière me semblait familier, jusqu'aux moindres détails, y compris l'odeur de feuilles brûlées et de l'eau du bassin vicié, quelque chose sur son apparence était éteint.

Et puis j'ai mis mon doigt dessus.

Les érables étaient mouchetés de rouge. Un signe de l'automne imminent. Mais ce n'était pas possible. Nous étions en Avril, et non Septembre. Comment les feuilles pouvaient être en train de changer? Est-ce que l'homme m'avait éventuellement dit la vérité?

Je jetai un regard en arrière pour voir l'homme boitant derrière moi, appuyant son téléphone portable contre son oreille. "Ouais, c'est elle. Je suis sûr . Elle quitte le cimetière, vers le sud."

J'ai plongé de l'avant avec la crainte renouvelée. Hop la clôture. Trouve un endroit bien éclairé, bien peuplée. Appelle la police. Appelle Vee...

Vee.... Ma meilleure amie et la plus fiable. Sa maison était plus proche que la mienne. J'irais là-bas. Sa mère accepterait d'appeler la police. Je leur décrirais à quoi l'homme ressemblait, et ils allaient le traquer. Ils allaient s'assurer qu'ils ne me laisseraient pas seule. Puis ils me parleraient en arrière à travers la nuit, retourner sur mes pas, et en quelque sorte les lacunes dans ma mémoire aurait se remettraient ensemble et je voudrai savoir quelque chose sur quoi travailler. Je me débarrasser de cette version détachée de moi-même, ce sentiment d'être en suspension dans un monde qui était le mien, mais qui me rejetait.

J'ai cessé de courir seulement pour me hisser sur la clôture du cimetière. Il y avait un champ d'un boucher, juste de l'autre côté du pont de Wentworth. Je l'avais croisé et continuer mon chemin jusqu'à la rue des arbres - orme et érables et les chênes - couper à travers les ruelles et les cours latérales jusqu'à ce que je serais en sécurité à l'intérieur de la maison Vee.

Je me suis pressé vers le pont quand le bruit aigu d'une sirène gémit autour du coin, et une paire de phares m'a épinglée sur place. Une lumière bleue de Kojak était attaché sur le toit de la berline, qui s'est arrêté brusquement de l'autre côté du pont.

Mon premier instinct était de courir en avant vers le point de l'officier de police en direction du cimetière, décrire l'homme qui m'avait attrapé, mais comme mes pensées d'avant, j'étais rempli d'effroi. Peut-être qu'il n'était pas un officier de police. Peut-être qu'il essayait d'en avoir l'air. N'importe qui pouvait mettre la main sur une lumière de Kojak. Où était sa voiture de patrouille? De là où je me tenais, en louchant à travers son pare-brise, il ne semblait pas être en uniforme.

Toutes ces pensées ont dégringolé à travers moi en toute hâte. Toutes ces pensées ont dégringolé par moi à la hâte. J'ai été debout au pied du pont s'inclinant, saisissant le mur en pierre pour me soutenir. J'étais sûr que le peut-être officier m'avait vu, mais je me suis quand même déplacée dans l'ombre des arbres s'inclinant sur le bord de la rivière. De ma vision périphérique, l'eau noire du fleuve Went-worth étincelait Lorsque nous étions enfants, Vee et moi s'étions tapies sous ce pont très, pour attraper des écrevisses à partir de la berge par des bâtons insérant transpercé avec des morceaux hot-dog dans l'eau. Les écrevisses avaient attaché leurs griffes dans le hot-dog, refusant de lâcher prise, même quand nous nous étions levées de la rivière et les avions lâchées dans un seau.

La rivière était profonde au centre. Elle avait été également bien caché, serpentant les propriétés non bâties, où personne n'avait déboursé de l'argent pour installer des lampadaires A la fin du champ, l'eau se précipitait vers le quartier industriel, passait les usines à la retraite et terminait à la mer

Je me suis brièvement demandé si j'avais assez de cran en moi pour sauter du pont. J'étais terrifié par les hauteurs et la sensation de tomber, mais je savais nager. Je n'avais qu'à le faire dans l'eau...

Une porte de la voiture fermée, m'a ramené de retour à la rue. L'homme dans la voiture qui était peut-être de la police était sorti. Il était de tout ce qu'il y a de plus commun : cheveux noirs bouclés et habillé formellement dans une chemise noire, cravate noire, pantalon noir.

Quelque chose a giflé ma mémoire. Mais avant que je puisse vraiment saisir, ma mémoire se referma et j'étais aussi perdue que jamais.

Un assortiment de brindilles et des branches jonchaient le sol. Je me penchai, et quand je me redressais, je tenais une moitié de bâton aussi épais que mon bras.

Le peut-être officier semblait de ne pas voir mon arme, mais je savais qu'il en avait. Il avait épinglée un badge de police à sa chemise, puis leva les mains au niveau de ses épaules.

Je ne vais pas te faire de mal, le geste disait.

Je ne le croyais pas.

Il avançait de quelques pas en avant, en prenant soin de ne pas faire de mouvements brusques. "Nora. C'est moi." J'ai flanché quand il prononça mon nom. Je n'avais jamais entendu sa voix avant, et elle a fait battre mon cœur tellement fort que j'ai ressenti clairement autour de mes oreilles. «Es-tu blessée ?"

J'ai continué à le regarder avec une inquiétude croissante, mon esprit s'élançant dans des directions multiples. Le badge pourrait facilement être faux. J'avais déjà décidé que la lumière était de Kojak. Mais s'il n'était pas de la police, qui était-il?

«J'ai appelé ta mère», a-t-il dit, escaladant la pente graduelle du pont. "Elle va nous rejoindre à l'hôpital."

Je n'ai pas laissé tomber le bâton. Mes épaules s'élevaient et s'abaissaient à chaque respiration, je pouvais sentir l'air haletant entre mes dents. Une autre goutte de sueur sous mes vêtements lissés.

«Tout va bien se passer", a t-il dit. "C'est fini. Je ne vais pas laisser quelqu'un te faire du mal. Tu es en sécurité maintenant."

Je n'aimais pas ses longues enjambées faciles ou la façon familière avec laquelle il m'a parlé.

«Ne vous approchez pas plus», lui ai-je dit, la sueur sur mes paumes qui rendait difficile de saisir le bâton correctement.

Son front s'est plissé. "Nora?"

Le bâton a vacillé dans ma main. "Comment savez-vous mon nom?" Je lui ai demandé, non pas sur le point de lui faire savoir comment j'étais effrayée. Combien il me faisait peur.

«C'est moi», répétait-il en me regardant droit dans les yeux, comme s'il attendait que lumières viennent flamboyer. "Détective Basso."

«Je ne vous connais pas."

Il ne dit rien pendant un moment. Puis il a tenté une nouvelle approche. "Tu te souviens où tu as été?"

Je l'ai observé avec méfiance. Je me suis déplacée plus profondément dans ma mémoire, regardant vers le bas, même les couloirs sombres et les plus vieux, mais son visage n'était pas là. Je n'avais aucun souvenir de lui. Et je voulais me souvenir de lui. Je voulais quelque chose - n'importe quoi de familier auquel se raccrocher, pour que je puisse donner un sens à un monde qui, de mon point de vue, avait été tordue à la distorsion.

«Comment es-tu arrivée au cimetière ce soir ?" a-t-il demandé, en inclinant sa tête un tant soit peu dans cette direction. Ses mouvements étaient prudents. Ses yeux étaient prudents. Même la ligne de sa bouche était politique. «Quelqu'un t'as-t-il déposé? As-tu marché?" Il attendit. «J'ai besoin tu me le dises, Nora. Ceci est important. Ce qui est arrivé ce soir?"

Je tiens à me connaître.

Une vague de nausée à roulé à travers moi. «Je veux rentrer chez moi." J'ai entendu un cliquetis cassants près de mes pieds. Trop tard, j'ai réalisé que j'avais laissé tomber le bâton. La brise était froide sur mes paumes vides. Je n'étais pas censé être ici. La nuit entière fut une énorme erreur.

Non, pas toute la nuit. Que savais-je de lui? Je ne me souvenais pas de la totalité. Mon seul point de départ était une tranche de retour dans le temps, quand je m'étais réveillé sur une tombe, froide et perdue.

J'ai dessiné une image mentale de la ferme, sûr et chaud et le réel, et j'ai senti une larme sur le côté de mon nez.

"Je peux te ramener chez toi." Il hocha la tête avec sympathie. "J'ai juste besoin de te conduire à l'hôpital d'abord."

Je serrais mes yeux fermés, me haïssant pour être réduite à pleurer. Je ne pouvais pas penser à une façon meilleure ou plus rapide pour lui montrer à quel point j'étais vraiment effrayé.

Il soupira- le plus doux des sons, comme s'il eût voulu qu'il y eu un moyen de contourner les nouvelles qu'il s'apprêtait à livrer. «Tu as disparue depuis onze semaines, Nora. Tu entends ce que je dis? Personne ne sait où tu as été les trois derniers mois. Tu dois être examinée. Nous avons besoin de s'assurer que tu va bien. "

Je le regardai sans vraiment le voir. Des clochettes sonnaient dans mes oreilles, mais qui semblait très loin. Au fond de mon estomac, je sentais un soubresaut, mais j'ai essayé de bourrer les nausées loin. J'avais pleuré devant lui, mais je n'allais pas être malade.

"Nous pensons que tu as été enlevée", a t-il dit, son visage illisible. Il avait fermé la distance entre nous et maintenant il se tenait debout, trop près. Dit quelque chose Je ne pouvais pas saisir. "Enlevée".

J'ai cligné des yeux. Il se tenait debout, là et cligna des yeux.

Une sensation a attrapé mon cœur, en tirant et en tournant. Mon corps s'est détendu, chancelant dans l'air. J'ai vu le flou d'or des lampadaires ci-dessus, ai entendu le rodage de la rivière sous le pont, senti l'échappement de sa voiture en marche. Mais tout cela était dans le fond. Un coup étourdi.

Avec seulement cet avertissement bref, je me suis senti chancelante, chancelante. Tomber dans le néant.

J'étais inconsciente avant que je ne touche le sol.

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