Les mathématiques de l'amour
Auteur
- Emma Darwin (Écrivain)
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Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
Extraits : 4 premières pages du livre en anglais, disponibles dans rubrique couvertures.
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Très déçue. Trop d'attente par rapport au descriptif qui était vraiment alléchant. Comme c'est un premier roman, je ne doute pas que l'autrice ait un vrai potentiel.
Ce que j'ai aimé :
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- La délicatesse, la profondeur d'introspection des personnages du XIXème et leur aisance à l'expression écrite, car écrit à la première personne. Hélas en grand contraste avec notre période contemporaine. Avec la décomposition de la civilisation de l'écrit... la décadence de notre civilisation tout court.
- Il y a également un aspect de reconstitution historique, les guerres napoléoniennes, vues crument du côté anglais. Et surtout la campagne d'Espagne, qui était une découverte pour moi. Surtout les carnages au pays basque, que j'ignorais.
- La description des émeutes ouvrières pacifiques, pourtant très durement réprimées à Peterloo, en août 1819 à Manchester, offre une introduction historique très bien menée.
J'adore avoir des éléments historiques fiables dans les romans/romances.
- J'ai aimé également le parallèle entre une dessinatrice juste avant la découverte de la photographie et un photographe des années de l'argentique. D'autant qu'à l'époque des appareils reflex, l'on devait comprendre et gérer tous les paramètres, la pratique de la photo était autrement complexe, subtile et réfléchie qu'aujourd'hui. C'était un art difficile.
J'ai été très sensible à la description de la dessinatrice, plantée comme une véritable précurseur des photos-reporters.
D'ailleurs l'autrice est aussi photographe.
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Ce que je n'ai pas aimé :
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- Est-ce parce que je n'aime pas ces années 70, est-ce parce que c'est la narration d'une ado, horripilante, surtout au début... Toujours dans le registre plaintif et misérabiliste.
Je n'ai lu qu'un demi-livre, parcourant en diagonale l'époque du XXème siècle.
- Je n'ai pas du tout compris le titre, pourtant j'apprécie les mathématiques.
- L'ancien militaire, pourtant très sensible et délicat, est montré comme un incorrigible borné vis-à-vis des conventions sociales de son époque. J'allais écrire un spoiler. Mais les lecteurs attentifs - quand il parle invariablement de "la fille de Catalina" me comprendront et trouveront peut-être comme moi le procédé un peu trop gauche. Mais je ne connais pas assez les mentalités de l'époque.
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Ma conclusion :
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Je suggèrerais à l'auteur de remanier ce roman, dans une prochaine édition.
Si vous aimez les récits d'adolescents, ou êtes vous-même adolescent, lisez-le.
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Editeurs
Résumé
1819. Stephen Fairhurst, vétéran de guerre désabusé, s'installe à Kersey Hall, dans la campagne anglaise, et aspire à la solitude. Sa rencontre avec la pétulante Lucy Durward va tout changer. Lucy est si différente des autres femmes que Stephen a connues ! Les deux amis entament une correspondance intime, dans laquelle Stephen se livre peu à peu... 1976. Anna Ware, seize ans, passe ses vacances d'été à Kersey Hall, chez son étrange oncle Ray et son antipathique grand-mère Belle. Elle s'ennuie à mourir quand sa curiosité est piquée par une correspondance retrouvée entre l'ancien propriétaire des lieux, Stephen Fairhurst, et une certaine Lucy Durward... En se plongeant dans la lecture de ces missives, l'adolescente va découvrir un secret qui liera son destin à celui du Major Fairhurst.
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