Les passions intellectuelles, Tome 3 : Volonté de pouvoir (1762-1778)
Auteur
- Elisabeth Badinter (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 3 lecteurs
Commentaires récents
Dernier volume de la série des Passions intellectuelles que je suis bien contente d'avoir lu. Ce tome est plus centré sur l'après-Encyclopédie, et la tentation du pouvoir qui guette plusieurs philosophes.
Les relations avec les souverains étrangers (Gustave III de Suède, Frédéric II de Prusse et Catherine II de Russie principalement) prennent de plus en plus de place, les philosophes tentent d'influencer leur politique - sans succès.
Je trouve que les prémices de la Révolution sont très visibles à cette période : des réformes plus "démocratiques" qui en appellent d'autres et un raidissement des tenants de la noblesse et du clergé.
Cette série m'a donné envie d'en savoir plus sur certains philosophes de l'époque et m'en a fait découvrir beaucoup. Très agréable et facile à lire !
Afficher en entier
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Editeurs
Résumé
Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des Lettres écrivaient pour convaincre leurs pairs et dépendaient du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, de l ''opinion publique', le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois "passions" successives qui font l'objet de cette trilogie. Dans les précédents volumes, nous avons vu les intellectuels solliciter les applaudissements du public puis revendiquer leur indépendance à l'égard des grands et un statut d'autorité morale. Dans ce dernier volume, on observe la naissance de la "volonté de pouvoir". Dans les années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sontcourtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers du prince, voire souhaitent entrer en politique... Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon, les limites de leur pouvoir.
Afficher en entier