Ajouter un extrait
Liste des extraits
Oui, ça va s'arranger. Cette fille ne saurait être entre de meilleures mains.
Afficher en entierDécidant d'oublier le tragique pour l'instant, je recommençai à savourer mon bonheur.
Afficher en entierJe pensai surtout à l'amour partagé. Il était impossible qu'elle éprouve celui que j'avais pour elle, si accablant, dévorateur et dévastateur qu'il aurait sûrement réduit en miettes son corps frêle.
Afficher en entier- Je n'ai pas aimé, admit-elle timidement et en rouissant. Ne pas te voir. Moi aussi, je suis anxieuse quand tu n'es pas là.
Afficher en entierCombien de temps serais-je en mesure de justifier ma présence dans sa vie ? Quel délai m'étais-il imparti ? Aurais-je droit à une autre chance, identique à celle-ci, à ce moment, à cette seconde ? Elle ne serait pas toujours à portée de mes bras.
Afficher en entier— Tu dois le faire, Edward, insista Alice. J’étais en mesure de faciliter et d’accélérer la procédure. Bella n’était pas obligée d’avoir mal aussi longtemps que moi. Certes, elle aurait mal. La souffrance serait intolérable. L’incendie la dévasterait durant des jours. Juste… un peu moins de jours. Et, à la fin… — Non ! braillai-je, conscient que ma révolte était inutile. La vision d’Alice était si nette qu'elle paraissait inéluctable. De l’histoire ancienne, pas un futur. Bella, blanche comme le marbre, les prunelles allumées par un rouge mille fois plus vif que celui du massacre dans lequel nous baignions. Ma propre mémoire superposa une autre image à celle-ci : Rosalie, pleine de rancœur et de regrets, pleurant toujours ce qu’elle avait perdu. Ne se résignant pas au destin qu’on lui avait imposé. Elle n’avait pas eu le choix, elle ne nous avait jamais pardonné. Supporterais-je que Bella pose sur moi un identique regard de ressentiment durant les mille ans à venir ? Oui ! affirmait ma part égoïste. C’était mieux que la voir s’en aller maintenant, m’échapper. Était-ce vraiment mieux ? Si elle avait pu saisir l’ensemble de ce dont elle serait privée et les conséquences d’une transformation, aurait-elle choisi cette voie, elle ?
Afficher en entierComment aurait-elle pu s'intéresser à celui qui, par défaut, était le méchant de l'histoire ?
Elle était trop bien pour finir avec un vilain.
Afficher en entierLes oreilles indiscrètes n’entendent jamais de compliments.
J'ai décidé, puisque je suis voué aux enfers, de me damner avec application.
Je l'aimais, alors j'allais essayer d'être assez fort pour la quitter.
Afficher en entierOui, il y avait une histoire à cette mélodie, et une fois que je l’eus vu, les morceaux se mirent en place sans peine. Cette histoire était une fille endormie dans un lit étroit, sa chevelure épaisse et sombre étalée en vaguelettes sur son oreiller…
Alice laissa Jasper se débrouiller et vint s’asseoir à côté de moi sur le tabouret. De son carillon céleste, elle ébaucha un contrechant sans paroles deux octaves au-dessus de la mélodie.
- J’aime beaucoup ça, murmurai-je. Mais que penses-tu de cela ?
J’incorporai son chant à l’harmonie – mes mains volaient au-dessus des touches pour tout jouer en même temps –, la modifiant un peu, l’emmenant vers une autre direction…
Elle comprit le ton et accompagna ce changement.
- Oui, parfait, dis-je.
Esmée me pressa l’épaule.
Mais je voyais l’issue du morceau à présent, avec la voix d’Alice qui s’élevait au-dessus de l’air, l’emmenant autre part. Je vis comment la chanson devrait se terminer, car cette fille endormie était parfaite comme elle était, et que le moindre changement serait une faute, un gâchis. La chanson dériva du fait de cette prise de conscience, de plus en plus lente, de plus en plus basse. La voix d’Alice se fit plus légère, elle aussi, plus solennelle, d’une tessiture qui appartenait plus aux voûtes résonnantes d’une cathédrale illuminée de cierges.
Je jouai la dernière note, puis courbai la tête, sur le clavier.
Afficher en entierJe souhaitai trouver un moyen de lui demander de continuer à proférer des menaces de mort sans passer pour un fou.
Afficher en entier