Je n'ai pas l'habitude des romans policiers, mais je me suis laissée tentée, le livre mettant en scène ma ville natale, mon chauvinisme ne pouvait pas laisser passer l'occasion.

J'ai adoré ce livre, outre le fait que j'y ai retrouvé mon environnement, l'auteure s'attarde sur des tranches de vie, des éléments sûrement triviaux, mais ô combien authentiques et révélateurs d'une grande compréhension de ce qui distingue un bon roman, auquel on s'identifie, d'un livre vite oublié.
Comment ne pas s'identifier à la passion de Louise, 73 ans, pour la charcuterie ? Ou à la peur du commissaire Baranowski d'être de trop et de se faire manger par les autres ?

Mais surtout, ce qui fait un bon roman policier, c'est sa capacité à nous tenir en haleine et à instaurer un climat de tension qui reste authentique. Ici, c'est chose faite ! Pour autant, le commissaire n'enquête pas par peur de voir les morts se multiplier, comme un héros de film d'action, mais par empathie pour la victime, et un peu quand même pour ne plus avoir le maire sur le dos.
Par ailleurs , la psychologie des personnages est très bien établie, les incursions dans leurs pensées, bien plus que touchantes, ne sont jamais de trop et remettent en question, sans jamais accuser personne, les points de vues de chacun sur le choc des générations et les changements inévitables qu'il entraîne.
Car c'est de ça qu'est tissé le roman, finalement, de ce besoin de mettre en lumière la diversité des acteurs de ce microcosme qu'est le béthunois (et probablement chaque patelin, à sa manière) et de leurs histoires individuelles, banales et fondamentales.

Enfin, j'ai été surprise de la qualité de ce livre, à tout point de vue, surtout pour un premier roman.

J'ai lu ce livre pour les contes Baba Yaga et l'Ours de la cuisine.
Hansel et Gretel étant un titre déjà bien connu et La sorcière du placard aux balais était un petit bonus sans réel intérêt, le titre me paraissant trop enfantin et le nom de l'auteur m'étant totalement inconnu. À la réflexion, tout ces comptes pour enfants sont également très enrichissants pour les adultes et leur appréciation ne doit pas être freinée par des aprioris aussi triviaux.
J'ai beaucoup apprécié ce recueil, qui permet de mettre en perspective les différentes versions d'un même mythe selon les cultures en mélangeant un de nos classiques avec des classiques étrangers et une version plus moderne qui en conserve pourtant les codes.

Comment ne pas craquer pour cet énième volet des Gardiens ?
Le style d'Ivy s'affirme au fils des tomes, on sent clairement qu'elle prend de l'assurance et se permet des envolées lyriques à couper le souffle. L'aisance qu'elle prend au fil du temps lui permet de nous raconter plusieurs facettes de l'histoire sous plusieurs points de vu. L'occasion pour tous de retrouver Dante et les autres, pour notre plus grand bonheur ! Et bien sur Levet continu à charmer la gente féminine, tout en évitant de se faire embrocher par leurs compagnons, tous plus possessifs les uns que les autres !
Un parfait mélange pour une série réussite !

L'histoire est assez rapide, on n'est qu'au premier tome et
- ils se rencontrent,
- se marient,
- le frère s'insinue entre eux.
Mais ça n' en reste pas moins un bon livre de détente.

Pour moi ce livre est décevant, l'action est trop présente, on dirait que l'auteur se souvient par à-coups que les personnages ne sont pas des robots et nous colle de grosses tartines de sentiments contradictoires d'un gamin torturé. Il n'a d'ailleurs que 15 ans et agit comme un jeune homme de 20, sauf quand son côté enfantin arrange l'auteur. Ce dernier n'a aucun style et une imagination assez fade, on aurait pu croire que l'humour allait rattraper le coup, mais encore une fois c'est une déception.
Malgré tout, l'histoire est originale bien qu'un peut tirée par les cheveux, ce n'est pas un coup de cœur et ce n'est pas un coup de gueule, ça ne vaut simplement pas la peine de le lire.

J'ai adoré ce livre, aucun vampire, loup ou autre n'hante les pages de ce chef-d'oeuvre et c'est tant mieux! Une bouffée de nouveauté qui ne m'a pas laissée indifférente.