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Liste des commentaires

Bronze

L'idée générale m'a plu. Que l'on soit prévenu du jour de notre mort et que, grâce à cela, nous puissions employer nos dernières heures comme bon nous semble en pleine conscience.

Mais je l'ai trouvé mal exploitée. On ne fait que survoler l'idée sans jamais la creuser et c'est le fond qui sert la forme et non l'inverse. Du coup j'ai trouvé l'histoire trop légère par rapport au sujet.

Une lecture sympa sans plus.

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Or

Dans un monde où des gens sont payés pour vous passer un appel afin de vous prévenir que vous allez mourir dans les prochaine 24h, c’est le 5 septembre que Rufus et Mateo reçoivent cet appel funeste.

Ils ne se connaissent pas, mais le hasard, ou le destin, appelez ça comme vous le voulez, fait en sorte qu’ils se retrouvent tous les deux sur une application qui leur permet de se trouver un ami pour leur dernier jour, “le dernier ami”.

C’est ainsi qu’ils se lancent dans la grande aventure de vivre toute une vie en une journée.

Premier point que j’ai beaucoup aimé, dans le début du livre avant même que l’histoire ne commence, il y a une note de l’auteur, qui parle de son vécu et j’ai trouvé ça réellement touchant.

Ensuite la plume de l’auteur est simple et légère bien qu’il aborde un sujet sensible. Ce que je trouve vraiment bien, c’est que les chapitres s’alternent entre le point de vue de Rufus et celui de Matéo, ce qui nous permet de suivre l’histoire des deux côtés en temps et en heure, et d’ainsi avoir le ressenti des deux protagonistes.

Au-delà de ces deux personnages, je trouve réellement émouvant de voir la relation qu’ils ont avec leurs amis respectifs, l’amour qu’ils se portent se ressent vraiment à travers les pages.

On pourrait croire que la lecture est longue mais en fait non, du moins pour moi ça ne l’as pas était, il se passe toujours un événement qui vas faire bouger les choses, et quand il n’y en a pas, ce sont des conversations si réalistes qu’on se surprend à vouloir en savoir plus.

Même si la fin est prévisible, elle n’en reste pas moins déchirante, je ne dirais pas que j’ai pleurer mais j’ai eu la larme à l’œil et je suis restée stoïque quelques minutes pour m’en remettre correctement ahah.

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Pas apprécié

They both die at the end ⏳💙

C’est le premier DNF de ma bibliothèque ..

Il était tellement hypé sur Booktok que j’ai foncé l’acheter en m’imaginant déjà crouler sous 3 tonnes de mouchoirs. Je l'ai pris en VO pour m'éviter tout soucis de traduction et profiter au maximum de l'histoire !

Malheureusement je n’ai pas du tout accroché à l'histoire ou aux personnages ..

J’ai été très déçue et pourtant j'ai essayé plusieurs fois de m'y remettre...

Je ne pense pas que ce soit dû a une mauvaise plume, juste on connait déjà la fin donc je pense que c'est ce qui m'a empêchée de m'attacher a nos protagonistes ou au récit.

” 𝐶̧𝑎 𝑎 𝑏𝑒𝑎𝑢 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑟𝑑𝑢, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑢𝑟𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑎𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑣𝑎𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟 𝑒𝑛 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠. ”

” 𝑃𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑣𝑎𝑢𝑡 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒́𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑡𝑜̂𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑑’𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑚𝑎𝑙 𝑣𝑒́𝑐𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 ”

⭐️/5 https://www.instagram.com/p/C1U_0YfiEOW/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=YzZhZTZiNWI3Nw==

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Bronze

Je me suis lancée dans cette lecture en appréhendant un peu, car j'avais autant d'avis positifs que négatifs. Au final, je me retrouve un peu entre les deux.

J'ai trouvé le contexte très intéressant et original : Death-Cast vous appelle entre minuit et trois heures du matin pour vous annoncer que vous allez mourir. C'est incroyable tout ce que l'auteur a réussi à construire autour de ça, il n'a rien loupé ! Autant dans les exemples de Deckers qui ont tenté d'échapper à la mort, ceux qui essayent de contacter d'autres personnes via le blog ou Dernier Ami (avec le lot de personnes malveillantes que ça comporte) ... Spoiler(cliquez pour révéler)Notamment l'histoire du gars au début qui veut trouver une future famille pour son chien. J'ai eu le cœur brisé. Maître qui ne donne d'ailleurs plus de nouvelles une fois au parc avec son animal...

Il y a également la Cité du Globe Trotter (je ne sais plus si c'est le bon nom), "Vivez l'expérience"... TOUT est prévu pour que vous puissiez faire un paquet de choses avant de mourir. Le fait que le Death-cast soit intégré désormais dans les films et les séries pour suivre leur réalité... Cela rend le récit très crédible dans tous ses aspects.

Oui mais voilà : on referme tout de même le roman avec pleins de questions : comment les hérauts savent qui va mourir ? Je pensais que nous aurions une piste quelconque, mais non.

Que deviennent les autres personnages que nous suivons en intrigues secondaires ? Je sais que les principaux sont Matéo et Rufus et que lorsque vient leur fin, eh bien, tout s'arrête brusquement, le reste du monde compris. Mais le fait que nous suivions une autre Decker depuis le début rend l'absence de suite un peu abrupte. Je suis un peu restée sur ma faim.

Enfin, les deux héros... Ils m'ont beaucoup touchée et en même temps, je ne me suis pas tellement attachée à eux. Je crois que l'écriture était parfois un peu lourde, concernant leurs sentiments, ce qui donnait une impression de "forcé", peu réelle. Je les ai tout de même bien apprécié. Même si Rufus mérite clairement une belle paire de baffes. Forcément que Peck allait contacter la police ! Il s'est fait passer à tabac ! Là-dessus, les réactions de tout le monde auraient pu être plus profondes.

J'ai beaucoup aimé les Pluton, Lidia, Aimee... Les passages avec le père de Matéo étaient touchants. Et de manière générale, les réactions de tout le monde face à des Deckers m'ont fait quelque chose.

Je ne regrette pas d'avoir lu ce roman, je suis contente de l'avoir fait. Même si je n'ai pas été autant transportée que j'aurais pu l'être, il est bon et véhicule de beaux messages.

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Mon coup de cœur de l'année 2017, TBDATE est sans contexte parmi les romans les plus touchants que j'ai eu la chance de lire. Cette intrigue, mais aussi ce monde que parvient à développer l'auteur ne peut nous rendre indifférent et transmet une merveilleuse leçon de vie !

Et si vous n'êtes toujours pas convaincu pour lire ce roman, voici la chronique qui m'a personnellement poussée à le lire : https://lifeisaboutartblog.wordpress.com/2017/11/12/they-both-die-at-the-end-une-belle-lecon-de-vie/

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Bronze

Pas mon préféré d'Adam Silvera (difficile de faire mieux que History is all you left me à mes yeux). Une histoire avec des passages qui tirent en longueur, je m'attendais à plus de cette dernière journée. Même si la fin bouleverse et que les personnages m'ont touchés comme seul les personnages d'Adam Silvera savent le faire, il manque un petit quelque chose pour moi dans cette histoire.

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Argent

La mort est devenue un enjeu, une application, une responsabilité que l’humain prend en charge. Des dieux et autres annonciateurs de la faucheuse, ils ont été remplacés par Death-Cast. Entité téléphonique. Nouvelle déité. On sent presque un croisement d’inspirations, entre Black Mirror et American Gods. Ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Est-ce que la mort est devenue un business ? Est-ce que l’annonce se fait sur le coup d’une loterie hasardeuse ou mathématique ? Aucune réponse à ce sujet, et c’est peut-être le seul point négatif du roman. Cette absence de réponse, cette absence d’explications vis à vis de ce monde qu’on découvre et qu’on peine peut être à imaginer dans sa totalité. Difficile de percevoir les nouveautés, de s’imprégner réellement dans le décorum, au travers de la ville parcourue par deux garçons.

Deux personnages. Mateo et Rufus. Ils sont l’opposition parfaite, l’envers et le revers du miroir. De l’un qui n’avait de sécurité qu’entre les murs de sa chambre, et de l’autre qui passait son temps à gambader au dehors - petit malfrat. Leur rencontre est dûe à une application, à celle qui permet de se trouver un Dernier Ami pour ses dernières heures. De là naissent des défis, une volonté d’aller de l’avant, d’affronter une vie qui s'essouffle. Vivre ses derniers instants, avoir quelqu’un à ses côtés. Le roman insiste peut être trop durement sur cette question ; avoir toujours un autre sur qui compter, quelqu’un pour nous pousser au delà des retranchements. Une bonne idée pour sortir les adolescents (et tous les autres, tout le monde) de leur carapace mais la répétition devient quelque peu lourde au fil des chapitres.

Ainsi, le sujet est donné, la fin également dès les premières pages, et devrait-on dire, dès le titre. Est-ce donc intéressant de lire un livre où la fin est déclamée au début ? Après tout, ce roman n’est pas le seul, il ne fait que reprendre une tradition des tragédies au théâtre. Connaître la fin au commencement peut être déroutant, cependant, l’auteur parvient à nous faire oublier par instant, tout comme il rappelle parfois, insidieusement, que la faucheuse marche dans l’ombre des personnages. Avoir connaissance de la finalité permet avant tout de lier les événements, de voir ces petits grains semés qui mènent aux derniers mots, à l’attente de ce qui emportera les deux garçons.

Les chapitres sont courts, s'enchaînent et ne semblent pas laisser de répit au lecteur, comme un rappel que la mort est là, à chaque coin de rue, derrière soi. Une technique efficace pour se laisser happer par le roman et ne jamais laisser tomber les deux personnages.

Un univers où la mort est devenue pactole de la société. Il n’existe plus d’imprévue à la vie, pas même la mort que l’on connaît un jour à l’avance. Une fable intéressante, un récit qui force à prendre sa vie en main et à ne plus la laisser filer.

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Diamant

Wow wow wow. Avec un titre pareil, je ne pouvais qu'être intriguée par ce roman. Et le résumé a empiré cette sensation. La lecture, quant à elle, m'a comblée ! Le concept est intéressant, mais je ne savais pas comment cela allait aller, j'avais un peu peur que ce soit un peu cul-cul la praline, du genre "vite, il faut que je réalise tous mes rêves avant de mourir !". Mais non, je n'ai pas eu ce sentiment pendant ma lecture. J'ai juste dévoré ce roman.

Mateo et Rufus sont deux adolescents. Un matin, de très, très bonne heure, Death Cast les appelle : ils vont mourir dans la journée. On les suit alors lors de leurs dernières heures, ainsi que ponctuellement d'autres personnages, qui ont aussi reçu un appel ou non. Cela donne plusieurs points de vus sur différentes situations, j'ai bien aimé. Nos deux personnages principaux se rencontrent, alors qu'ils sont vraiment différents, parce qu'ils s'inscrivent sur cette application "Last Friend". Ils vivent leur dernières heures ensemble, s'aidant mutuellement.

J'ai bien aimé la diversité des personnages. On ne tourne pas en rond dans les caractères et les réactions. Je me suis reconnue en Mateo, parce que, comme lui, je suis très souvent effrayée de faire de nouvelles choses car j'imagine les pires scénarios et je me préoccupe trop de ce que les autres pensent. Rufus est plus dur à cuire, mais quand on casse cet aspect, on découvre une personne beaucoup plus sensible. Les traits de caractère de l'un vont permettre à l'autre de se dépasser, de pousser ses limites, de mieux se découvrir. Chacun tire l'autre vers l'avant, c'est du donnant-donnant. C'est beau, de genre de relations.

Pour ce qui est de la romance, elle ne me gêne que parce que je trouve qu'elle est un peu sortie d'un chapeau, un peu trop rapide pour moi ! Je m'en serais passé, elle ne m'aurait pas manquée. En réalité, je ne l'ai pas vue venir au début ! Mais, elle montre quand même une évolution dans les personnages, donc elle a quand même un bon rôle à jouer.

La journée de Mateo et Rufus est passionnante, beaucoup de choses se passent. Et pas forcément que des choses extraordinaires, que l'on ne fait pas tous les jours de par leur nature. Certaines choses sont plus personnelles, des actions assez normales, en fait. Et c'est ce qui fait à mes yeux la réalité du roman. Même si l'on sait que l'on va mourir, il est difficile de faire une tonne de choses hors du commun en quelques heures !

La lecture se fait naturellement, on suit le déroulement d'une journée. On voit les heures, les minutes, même, défiler. On sait très bien comment cela va finir. Et pourtant, Adam Silvera a réussi à me faire espérer, beaucoup, à me faire m'attacher aux personnages, alors que je savais pertinemment que ce n'était pas une bonne idée ! J'ai trouvé l'écriture pleine de douceur et de réalisme, décrivant très bien les sentiments des personnages, et les situations dans lesquelles ils se trouvaient. J'étais plongée à leurs côtés, je vivais ces dernières heures avec eux.

Et au delà de l'intrigue que l'on suit, une question m'a suivie pendant toute ma lecture, et même après : si je savais que j'allais mourir dans la journée, que ferais-je ? La question reste encore sans réponse. Ce livre me pousse à revoir ma façon de voir certaines choses, à me dire qu'il faut faire ce que je veux faire, même si j'en ai très peur, maintenant, car il est possible que dans quelques jours, je n'en ai plus l'occasion. Vivre sans regrets, mais toujours en étant sérieux et réfléchi, bien sûr.

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Or

Que dire de ce livre à part que c'est un GROS coup de coeur !

J'avais très envie de lire ce roman dès que j'ai lu le résumé, et je remercie NetGalley et les éditions Robert Laffont/Collection R de m'avoir permis de le découvrir. Je n'ai pas été déçue une seule seconde par rapport à mes attentes.

Le concept de Death-Cast qui appelle pour annoncer la mort imminente d'une personne est absolument génial. Le commerce qui en découle également. C'est un concept qui pousse à la réflexion, connaître la date de sa mort permet de pouvoir exaucer ses derniers souhaits, et de partir peut-être en paix. Par contre, c'est une épée de Damoclès énorme, chaque soir craindre l'appel qui annonce la mort. J'avoue avoir réfléchi un bon moment à ce sujet. Est-ce mieux de savoir quand on va mourir dans la journée ou de l'ignorer ? Je n'ai pas la réponse à cette question, mais le livre incite à penser qu'il faut vivre pleinement avant de ne plus le pouvoir.

Les personnages sont terriblement attachants. Mateo a un coeur énorme, et malgré sa peur de sortir, il va tout affronter pour partir sans regrets. Rufus pourrait donner une impression de délinquant, mais il vit ses émotions à fond et a de bonnes valeurs. Tous deux ont une histoire très triste et très compliquée. Et leur jeune âge à l'heure de mourir est encore plus injuste.

J'ai adoré le fait que plusieurs personnages secondaires aient leur chapitre, qui se croise avec l'histoire principale et explique beaucoup de choses. Le roman est donc très bien construit, le rythme est infernal et on ne peut s'empêcher d'espérer que l'inéluctable n'aura pas lieu.

J'ai eu le coeur serré à de nombreuses reprises, et comme je l'avais pressenti, j'ai versé une petite larme à la fin.

https://lecturesetchats.blogspot.com/2018/06/et-ils-meurent-tous-les-deux-la-fin.html

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Mateo et Rufus, deux adolescents, reçoivent un peu après minuit un appel de Death-Cast qui leur annonce qu'ils vont mourir au cours de la journée. Dès le début, on sait donc que nos deux héros vont inévitablement mourir à la fin du livre. Pourtant - et on s’en rend vite compte - ce qui va être important n’est pas la fin mais la journée - la vie - qu’ils vont vivre à partir du moment où le compte à rebours est enclenché. 24 heures pour vivre une vie, pour vivre leur vie pleinement.

On s’attache inéluctablement aux personnages même si on sait comment tout cela va se terminer pour eux. Plus les pages défilent, plus le compte à rebours s’égrène, et moins on veut continuer à lire (et pourtant on y prend tant plaisir!) - car on sait que chaque page rapproche les deux héros de la mort.

« On approche un peu plus de la mort à chaque minute qui s’écoule, dans un monde qui veut notre peau. »

L’application « Dernier Ami » réunit deux personnages à l’opposé l’un de l’autre et qui vont pourtant se trouver, se compléter, se faire vivre. D’un côté, il y a le rebelle et passionné Rufus, de l’autre, le peureux et naïf Matéo. Le charme est là, indéniablement, on est forcément charmé par l’étrange et détonant couple que forment Mateo et Rufus. L’amitié qui se crée et qui va les lier est d’une rare beauté. Ces deux héros, chacun écorché différemment par la vie, vont se confier leurs peurs - pour mieux les dépasser - leurs espoirs - pour mieux les vivre -.

Il y a une simplicité - dans le style d'écriture, dans le comportement des personnages - qui aurait pu, dans un livre différent, me faire lever les yeux au ciel. Les phrases mièvres et bateau, entendu et réentendu à n’en plus finir (rabacher) abondent : « tu m’as fait vivre », « je ne me suis jamais senti aussi vivant » « vit comme si c’était ton dernier jour » blablabla - phrases qui habituellement m’énervent au possible, m’exaspèrent. Et pourtant, impossible d’être exaspérer en lisant ce roman, on ne peut qu’être touché par l’histoire - qu’on aime le mièvre ou non. L’histoire des deux personnages nous émeut, nous remue. C’est beau et c’est terrible, c’est rempli de joie et pourtant triste à pleurer.

Point négatif - mais vraiment superficiel :

le vocabulaire « soi-disant » familier qu’utilise Rufus m’a dérangé/énervé - à la fin de ses phrases, il ajoute « wesh » - comme s’il suffisait de dire wesh en fin de phrase pour faire de son héros un caïd (ou un ado)

« Et ils meurent tous deux à la fin » est un roman qui se révèle - malgré son triste thème - très lumineux. La naiveté de Mateo apporte une vraie fraicheur au roman, une vraie luminosité. Mais c’est l’amitié étonnante et détonante entre les deux personnages qui fait véritablement toute la beauté et la clarté du roman.

Et ils meurent tous deux à la fin délivre un très beau message : c’est un roman qui donne envie de profiter de la vie - à lire et à relire, à tous âges!

Que feriez-vous s’il ne vous restait qu’un jour à vivre ?

https://attrape-mots.blogspot.com/2018/06/mon-avis-sur.html

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