Extraits

Elle croisa les bras et leva le menton. Très joli.

— Je n’aime pas qu’on me donne des ordres.

— Tu aimes pourtant ça quand je t’ordonne d’écarter les cuisses, fis-je remarquer,

Est-ce qu’il t’arrive de te caresser ?

— Quoi ?

Un cri s’étrangla dans ma gorge quand un second doigt rejoignit le premier.

Mais sa main s’immobilisa.

— Est-ce que tu te donnes du plaisir toute seule, Serena ?

Qu’est-ce que c’était encore que cette question débile ? J’ondulai du bassin pour le presser de continuer, mais il posa l’autre main sur mon ventre pour m’empêcher de bouger.

— Sérieux ?

— Pourquoi ? C’est trop personnel ?

— Oui !

— Je trouve ça comique quand on sait où est ma main. (Bon, disons que là il marquait un point.) Et ce que j’ai l’intention de te faire est aussi très, très personnel

— Alors, reprit Lore, qui demeura debout devant une grande baie vitrée donnant sur l’allée. J’imagine que tu ne travailles plus pour le DD ?

— Bien deviné.

Hunter s’assit à côté de moi et se pencha en avant, les coudes appuyés sur les genoux.

Lore haussa un sourcil, une expression si similaire à celle de Hunter que je dus me pincer.

— Vous êtes-vous séparés en bons termes ?

— Si les cadavres de deux agents peuvent être considérés comme de « bons termes », la réponse est oui.

— Ce club vous appartient ? s’étonna Serena. Mais quel âge avez-vous ?

— Je suis assez vieux pour apprécier une jolie femme, répondit Luc avec un clin d’œil.

- Nom de Dieu.

- Quoi ? demanda-t-il en s'asseyant près de moi sur le canapé.

Je secouais la tête, presque prête à battre des mains comme une otarie.

- Boîte aux lettres !

Il fronça les sourcils.

- Est-ce que tout va bien ?

Le Luxens qui était sur moi s'immobilisa la tête penchée sur le côté. Ses narines se dilater comme pour identifier une odeur. partout autour de moi j'entendis les luxens retenir leur souffle dans le crépitement de leurs rayons d'énergie.

je ne sentais rien mais je savais tout au fond de mon âme je savais qu'il était là. M'obligeant à relever les yeux je croisé le regard blanc du sénateur. mes lèvres douloureuses s'etirèrent en un sourire.

-Qu'est-ce que je vous avais dit?

Hunter:

J'avais eu le projet de sculpter un cheval dans ce foutu morceau de bois - j'avais toujours trouvé ses créatures majestueuses -, mais son poitrail avait pris le doux arrondi des hanches d'une femme.

Et puis il y avait ces putains de seins.

Pour autant que je sache, les chevaux n'avaient pas des seins qui remplissaient idéalement la main d'un homme.

Je ne devrais pas être en train de faire une fixette sur Serena, mais c'était pourtant ce qui m'arrivait.

Alors, oui merde, putain de merde.

- Tu es encore en train de me regarder,

Je pris quelques mèches entre mes doigts.

- J'aime regarder les belles choses. (Entortillant ses cheveux autour de mon doigt, je les laissai se dérouler.) Et tu es vraiment très belle.

Elle se tourna elle aussi sur le côté, de façon à me faire face. Ses yeux s'entrouvrirent à peine.

- Merci.

- De quoi ?

- De me dire que je suis belle. (Un sourire endormi se dessina sur ses lèvres.) Tu es plutôt beau, toi aussi, tu sais ?

J'éclatai d'un rire sonore, dont le son me surprit.

- Je crois bien que c'est la première fois qu'on me dit que je suis beau.

- Hum... est-ce que sexy te convient davantage ?

- Vous vous fichez de moi ? Vous dites ça comme si c'était ma faute !

- Tu ne devrais pas éprouver d'attirance pour moi.

- Quoi ? (Mes mains volèrent d'indignation.) Vous n'êtes pas sérieux.

Hunter haussa un sourcil.

- Tu trouves que je n'ai pas l'air sérieux ?