Les commentaires de BPiet
Un recueil d'histoires courtes, parfois trop courtes, certaines (rares heureusement) trop longues. C'est facile à lire et écrit pour divertir.
Le concept d'aventurier(s) n'est qu'un prétexte à empiler des histoires et s'orne quelquefois de justifications un peu tirées par les cheveux.
Il y en a pour tous les goûts : remarquable travail de l'éditeur.
A lire sur la plage, si on n'a pas peur d'abîmer le bouquin.
Afficher en entierUn sujet somme toute, plutôt banal, mais Kenneth Cook a son style et le récit est haletant. Les péripéties ne manquent pas. On ne rigole pas vraiment ; on est loin du "Koala tueur" et de la "vengeance du wombat".
L'humour est au deuxième degré : cette histoire de pêche au thon se termine en queue de poisson...
Afficher en entierÉvidemment, le livre a été écrit avant le film, ou plus exactement, il est tiré du scénario, qui lui a été écrit avant le film (ça arrive parfois...).
On y retrouve le héros, curieux, fidèle en amitié, mais ballotté par les événements, le décor : la Vienne (en Autriche) de l'immédiat après-guerre, et la progression dramatique de l'intrigue.
Il y a deux différences. L'une, anecdotique, est que le personnage central a changé de prénom (Harry dans le film, Rollo dans le roman).
L'autre, primordiale, c'est qu'en lisant un roman, on ne ressent pas les émotions de la même façon qu'en regardant un film.
Le film de Carol Reed est reconnu comme un chef-d'œuvre, mais quand on le regarde, on voit le film de Carol Reed.
Quand on lit un roman, on se fait soi-même son cinéma. Le ressenti est un mélange de ce que l'auteur a écrit et des impressions du lecteur au moment de la lecture.
Le talent de l'auteur n'y pourra rien si le lecteur n'en a pas.
Afficher en entierSix histoires tirées de l'Histoire par un maître en la matière, et qui savait écrire.
C'est facile à lire, intéressant, documenté, quelquefois référencé. En quelques pages, Alain Decaux fait le tour de la question, y va de son petit commentaire (on peut ne pas adhérer) et nous donne parfois envie d'approfondir le sujet.
Que demander de mieux ?
Afficher en entierMarie-Aude Murail est cataloguée comme écrivain pour la jeunesse. Non sans raison : ses personnages sont pour la plupart des enfants et la narration se fait essentiellement du point de vue des enfants, comme si c'était un enfant qui avait écrit le livre, avec les fautes d'orthographe en moins.
Eh bien non, Marie-Aude n'est pas que cela; Pour preuve cet ouvrage, qui est écrit pour les adultes, même si l'auteur n'en a pas conscience. En effet un élève de primaire ne pourra pas en saisir toutes les subtilités. Certes il appréciera l'évolution de l'intrigue et le déroulé des péripéties, il essaira peut-être d'anticiper la suite au fur et à mesure de la lecture, mais il manquera d'expérience de lecteur pour en apprécier toute la saveur.
Ce livre est jubilatoire, il faut le lire lentement, il apportera un plaisir extrême.
Afficher en entierUn ouvrage qui est à la fois un livre d'art et une guide pour la visite du musée Toulouse-Lautrec à Albi.
L'auteur(e) sait de quoi elle parle puisqu'elle (il ?) est conservateur en chef du Patrimoine et directeur du musée (Il doit falloir le dire comme ça...).
Le format n'est pas trop encombrant (28 x 20 cm) mais se prête bien à la reproduction d'œuvres d'art ; il y en a quelques unes en pleine page, et les reproductions les plus petites sont judicieusement choisies pour coller avec le format.
Le texte est documenté, intelligent et intéressant, dans un style fluide. Il suit habilement le cheminement de la visite du musée (en gros l'ordre chronologique).
Une réussite.
Afficher en entierUne honnête biographie du plus célèbre des Romains. Le livre s'adresse avant tout aux enfants et aux ados, mais il peut être lu avec profit par des adultes qui veulent accroître leurs connaissances en la matière. Une première marche confortable pour qui veut en savoir plus (et qui trouveront facilement de quoi faire).
Afficher en entierL'intérêt majeur de ce livre (ou de ces quatre livres) est la description des populations autchtones d'une planète fort éloignée de la Terre, où le héros, seul survivant du crash de son astronef, vit toutes sortes d'aventures aussi palpitantes les unes que les autres.
Les quatre parties portent chacune le nom d'une espèce de naturels pratiquant à leur façon le raisonnement, le langage et la communication. Comme de bien entendu, tout le monde de ce monde n'est pas d'une affabilité extrême. Certains sont même quelque peu rugueux... Le héros, qui se nomme Adam, parce que - peut-être - c'est le premier homme sur cette planète, est dans la panade : il voudrait bien rentrer chez lui, mais on sent que ça ne va pas être facile. Il n'a donc d'autre solution que de partir à l'aventure et de subir son destin. Vous, dans ces conditions, vous iriez vous suicider séance tenante, mais lui, c'est un héros de roman, ça n'a pas l'air de le stresser tant que ça (un petit peu quand même, par moments), et il va faire face, et tout d'abord, à l'imagination débridée de l'auteur.
Il exite, dans le domaine de la science-fiction, des morceaux de bravoure que l'on doit à des auteurs réputés : Jack Vance est à juste raison l'un de ceux-là. Ses univers sont décrits à la perfection, à tel point que ses personnages sont presque secondaires, par le fait qu'il sont eux-mêmes une composante de ces univers. Le style est fluide, facile à lire, les péripéties sont aisées à mémoriser. Le cycle de Tschaï est peut-être la suite de romans la plus réputée de l'auteur.
Cela fait presque huit ans que j'ai fini de lire ces romans. Depuis, j'ai lu beaucoup de science-fiction et de fantasy, avec des univers et des personnages d'une diversité incroyable. Mais je n'ai pas pu oublier Tschaï, dès que le souvenir que j'en ai commencera à s'estomper, je ressortirai le livre de ma bibliothèque. SI j'arrive à le retrouver. Ma bibliothèque, c'est un peu comme Tschaï. C'est la jungle.
Afficher en entierCes historiettes appartiennent au cycle de la série où Valérian et Laureline explorent le cosmos et découvrent de nouvelles planètes. Elles ne présentent pas autant d'intérêt que les aventures complètes, mais se laissent lire sans ennui, comme un agréable divertissement.
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Si vous recherchez un livre dépaysant, qui ne vous prend pas la tête et facile à lire, ce roman historique est fait pour vous (de même que ceux de son auteur, du moins ceux que j'ai lus...)
L'immersion dans le Paris du Moyen-Âge n'est pas transcendante, mais elle est tout à fait correcte et elle a demandé des recherches sérieuses et documentées, notamment sur les personnages ayant réellement existé. L'intrigue est assez fertile en rebondissements pour qu'on ne s'ennuie pas. La psychologie des personnages me semble toutefois un peu simpliste : s'être inspiré d'Arthur Conan Doyle, même avec l'intention, louable et accomplie d'éviter le plagiat, n'était peut-être pas la meilleure idée...
Un bon divertissement, à lire, mais peut-être pas à relire
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