Les commentaires de pilue
À peine le chevalier d'Éon a-t-il posé la bottine en France que les morts se multiplient dans son sillage, embrochés de la propre épée du chevalier. C'est fâcheux, tout comme la disparition de lettres risquant de compromettre la royauté. Marie-Antoinette, entre deux folies bergères, confie à Léonard et Rose l'encombrant fardeau de mener l'enquête et de s'occuper d'un chevalier éhonté qui ne craint pas le ridicule.
Comme dans les précédents tomes de la série, la narration est drôle, enlevée. Les deux protagonistes s'empêtrent dans un schéma d'amour vache pour notre plus grand plaisir et d'Éon apporte son lot d'épices. Bref, ça se lit sans faim.
Afficher en entierCharlotte, la cinquantaine, vient de s'installer dans le Gers. Elle s'y fait vite de nouvelles amies et découvre que dans un tout petit village, chacun s'intéresse tout naturellement à la vie de ses voisins. C'est ainsi qu'elle se retrouve aux premières loges d'un meurtre et décide d'enquêter.
La narration est pétillante, les femmes tiennent la barre dans ce cosy mystery très bien mené, et se dessinent des relations prometteuses pour les prochains tomes !
Afficher en entierCe roman est l'histoire d'une vie, celle d'Aniélis, façonnée par la haine de l'envahisseur qui lui vole sa famille, par la haine de l'Ordre, qui lui vole sa liberté et l'homme qu'elle aime. C'est l'histoire d'une femme qui fait de mauvais choix, pour des raisons qui m'ont beaucoup touchée. Aniélis a beau être forgée dans la haine, elle n'en reste pas moins attachante, tant on ressent sa douleur. Elle est épaulée par des personnages tantôt lumineux, tantôt aussi troubles qu'elle-même, toujours humains, avec leurs failles et qualités.
Dans ce beau et gros roman, vous ne trouverez pas de magie, mais un univers riche et maîtrisé par son autrice. Vous n'y trouverez pas non plus une débauche d'action. C'est un roman à l'échelle d'une vie, qui prend son temps. On ne s'ennuie pas pour autant, les personnages ont toujours quelque chose à raconter et le style aérien de Marie Tétart compose de somptueux tableaux.
Afficher en entierMarie-Antoinette est fort occupée. Elle est enceinte, doit accorder dots et rentes faramineuses à la (nombreuse) famille de sa nouvelle amie... Non, décidément, elle n'a pas le temps de traiter ce meurtre de banquier qui inquiète tant le ministre des Finances. Heureusement, elle peut compter sur Rose et Léonard, respectivement sa modiste et son coiffeur, pour résoudre cette petite énigme. Il faudra aller à la campagne, pas la campagne civilisée où on peut s'arrêter dans un château bien propre, non, la campagne habitée de nombreuses bestioles velues et griffues. Il faudra écouter les torrents d'insultes proférés par de vrais mainates et de faux emplumés. Tout cela en conservant intacts crêpage, frisettes et bien entendu, style.
La nouvelle enquête de Frédéric Lenormand est délicieusement troussée, pleine de malices, de clins d'oeils, d'anecdotes véridiques et de retournements de situations !
Afficher en entierVoltaire est en "vacances" à Rouen. Bien entendu, ses hôtes ne sont pas aussi enchantés de son encombrante présence qu'il l'imagine. Mais enfin, c'est comme les napperons de Tata Gisèle, on finit par lui trouver une utilité : pourquoi pas chaperon d'une jeune fille délurée dont l'esprit manque cruellement de philosophie ? C'est ainsi que, lorsqu'il ne court pas les éditeurs pour faire paraître son Charles XII, Voltaire s'efforce de suivre le rythme de la jeune écervelée, tout en évitant les cadavres que quelqu'un s'ingénie à semer sur son passage. Ce quotidien serait bien plus supportable si Voltaire pouvait manger des lentilles et dormir dans des draps point trop amidonnés, merci !
Lecture à déguster tranquillement en vacances !
Afficher en entierDernier Dicker que je lis. J'ai trouvé à ce roman les défauts des précédents, en plus accentués. Dicker écrit de façon sympathique, ses intrigues sont époustouflantes de maîtrise, mais le format "gros pavé" les dessert impitoyablement. Pour les faire durer, il introduit quantité de rebondissements, tous ne sont pas utiles, certains bienvenus et alimentant l'intrigue, d'autres de plus en plus invraisemblables. L'intrigue finit par devenir échevelée et brouillonne. Dommage. La fin arrive, enfin, une fin touchante et grandiose, qui ne m'a hélas pas beaucoup émue car arrivant 150 pages trop tard.
Les personnages m'ont paru moins travaillés dans ce roman et un brin caricaturaux. Lev, beau, génial, polyglotte, autodidacte... pas un défaut sinon à la toute fin. Anastasia, belle, intelligente, le coeur sur la main. Macaire, naïf et pas grand-chose d'autre.
Enfin, les nombreux aller-retours dans le temps ne m'ont pas tous paru d'une utilité folle.
Afficher en entierQuinze ans avant le tome 1, Okai part chercher des pierres de jouvence pour sa mère, la reine de Méri, Khazan se bat pour conquérir sa place de chef, Iridiane à ses côtés, Anir rêve de plus en plus loin. J'ai beaucoup aimé découvrir Okai qui apparaît tardivement dans le tome 1 et les pierres fulgurites qui redonnent la jeunesse, son ascension, ses choix moraux et l'avenir qui se profile dans le tome 3.
J'étais assez perplexe à l'idée de lire un tome 2 qui se situe avant les aventures du tome 1, mais finalement, c'était une excellente idée. J'ai beaucoup apprécié retrouver les personnages emblématiques des Magiciennes quelques années plus tôt, découvrir comment ils s'étaient façonnés. L'ajout de nouveaux personnages amène de l'inédit et du dynamisme, j'ai hâte à présent de tous les retrouver dans le tome 3, les Héritiers.
Afficher en entierC'est mon premier juge Ti, oui, il faut une première fois à tout. J'ai découvert une belle brochette de personnages. Le juge Ti, intelligent, opiniâtre, mais remarquablement peu clairvoyant quand il s'agit de ses épouses. Dame Lin, qui sait imposer de façon détournée ses points de vue dans un monde où la femme appartient aux hommes.
Coincé dans un village de montagne assiégé par de mystérieux démons, avec un assassin de surcroît, le juge Ti a fort à faire pour démêler les fils de la vérité.
J'ai beaucoup apprécié ce tome, habilement construit, tortueux, intrigant et parfaitement logique.
Afficher en entierDélicieux !
Nous retrouvons avec plaisir notre duo de détectives amateurs, entre deux peignes et bonnets. Cette fois, ils sont sur la piste d'un traité international qui a malencontreusement disparu des poches d'un espion américain mort assassiné.
Rose cherche à se marier et fait l'acquisition d'un philtre d'amour. Ne reste plus qu'à trouver l'homme idéal, pourvu qu'il ne soit pas coiffeur !
Ciel, Marie-Antoinette a la rougeole et doit se confiner ! Faut-il mettre un masque ou non ?
Nos héros courent partout, c'est succulent, drôle, cela croustille sous la dent, cela fourmille de bons mots et brille de clins d’œil plus ou moins appuyés.
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Après 30 pages difficiles où l'auteur aligne quantité de très longues phrases descriptives de l'île, la suite est excellente. Même en ayant vu le film et donc en connaissant le twist final, on ne sait plus que croire, jusqu'à la toute dernière ligne.
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