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Rose



Description ajoutée par YXELLE 2023-05-21T10:27:59+02:00

Résumé

ROSE- Me trouver sans te perdre

Rose change de vie après son burnout ; avocate, elle démissionne du barreau, mariée avec Milo, elle lui propose d’habiter chacun chez soi pour pimenter leur vie conjugale. Ce nouvel équilibre est compromis lorsque Milo achète un vignoble et quitte Paris pour le Beaujolais. Rose va retrouver Milo pour l’été, au milieu des vignes dans la belle région des pierres dorées, aux airs de Toscane.

En secret, elle écrit un roman, un polar inspiré par une affaire de disparition jamais élucidée. La citadine découvre la sensualité de la campagne, retrouve son mari devenu vigneron, et se lie d’amitié avec Gaïa, une femme mystérieuse, qui l’initie à la nature. A l’automne, de retour à Paris Rose est en proie au doute.

Son couple va-t-il survivre à l’éloignement ? Et comment concilier des désirs incompatibles : Vivre son aventure personnelle, se trouver, sans perdre l’homme de sa vie.

Un roman sentimental aux personnages attachants.

Une plongée sensuelle dans les vignobles du Beaujolais en plein été.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par YXELLE 2023-05-21T10:22:34+02:00

Prologue

Je m’appelle Rose, une rose promise à se faner.

Tout allait comme sur des roulettes, j’ai même pensé avoir résolu la quadrature du cercle.

Après mon burnout j’ai tout remis à plat dans ma vie ; abandonné mon métier d’avocat qui m’avait essorée, pris du temps pour réfléchir à ce que j’avais envie de faire de ma vie, et surtout, surtout, préservé mon mariage de l’usure du temps en séparant ma résidence de celle de mon époux.

Cette solution paradoxale, c’est Balzac qui me l’a soufflée.

Selon lui, lorsque deux époux vivent séparément, soit ils sont divorcés, soit ils s’adorent.

Ça a été LA révélation.

Thérèse d’Ávila a été transpercée par la flèche de l’ange, moi par la plume de Balzac. Milo resté au domicile conjugal, et moi, de retour dans mon appartement de célibataire à Belleville. Un vrai bain de jouvence.

Le hic, c’est que Milo en a profité lui aussi pour changer des choses dans sa vie. Sans prévenir, il a acheté un petit domaine viticole dans le Beaujolais et il a déménagé.

On croit connaître son mari et c’est faux.

On connaît de lui ses facettes habituelles, celles qu’il vous montre chaque jour dans le contexte où vous vivez avec lui.

Sa carrure rassurante, sa démarche de terrien et ses sempiternelles vestes en tweed. Son bon regard qui devient dur lorsqu’il mobilise tous ses sens pour juger un vin. Le cliquetis de ses clés lorsqu’il les pose dans le vide-poche posé sur la console de l’entrée, son air confiant chaque fois que nous sommes paumés au milieu de nulle part et qu’il semble certain de la route à prendre. L’incrédulité que je peux lire dans son regard chaque fois que mes paroles ou mes actes le dépassent, confirmation bénie de ma singularité incompressible. Pas possible, semble dire son regard, je renonce à comprendre de quoi cette femme est faite…

Pour nous, ça a été pendant dix ans une vie de citadins sans enfants. Que du bonheur, selon la formule consacrée de notre époque qui voudrait vous condamner à un ciel bleu avec son soleil immuable. Le bonheur forcé à perpète, dans la durée, ça devient une peine.

Avec la peur en ce qui me concerne, que l’amour s’affadisse et/ou que la vie commune finisse par m’aliéner. Milo, lui, est beaucoup plus serein que moi, plus stable, plus confiant.

Je dirais, prévisible. Prévisible souvent, mais solide, toujours.

Dans le couple, celle qui a les mêmes propriétés que le mercure, c’est moi, celle qui peut prendre des virages à cent-quatre-vingts degrés, c’est moi, et celle qui vous donne l’impression de marcher sur la tête, c’est encore moi.

Ou plutôt c’était moi. Avant que tout à coup, sans prévenir, Milo n’achète une maison dans le Beaujolais avec les parcelles de vignes qui sont autour, et s’y installe.

L’horizon s’est mis debout.

Sur le moment, j’ai même pensé qu’il avait une maîtresse, je suis allée jusqu’à soupçonner ma meilleure amie, parce que statistiquement, dans les dossiers de divorce que j’ai vus défiler dans mon cabinet d’avocate, c’est un scénario banal. Les collègues ou les amis sont souvent là pour prêter la main à l’évasion d’un conjoint blasé.

Mais voilà, Milo a déjoué les statistiques et il a pris la clé des champs parce qu’il avait envie d’être heureux au milieu des vignes et d’élever du vin. Je me suis sentie bête en réalisant que je ne prêtais que deux cases au cerveau des hommes en général : baiser ou baiser. Plus simple, de lui prêter une foucade que de découvrir être passée à côté d’une aspiration profonde de Milo. Plus grave, je n’avais prêté aucune attention particulière à ses origines.

Ses parents étant morts, les miens aussi, cela avait libéré tous nos dimanches des incontournables déjeuners chez les beaux-parents.

Aucune nostalgie.

Laisser les morts enterrer les morts avait été ma devise, sans comprendre que cela ne signifie en aucun cas les effacer.

Je savais que Milo venait d’un milieu paysan et il parlait peu de ses parents. J’avais respecté ce silence en me racontant qu’il était fou de joie d’avoir échappé à la campagne puisqu’à mes yeux, rien ne pouvait valoir la vie à Paris. Normal, je n’ai jamais rien connu d’autre, au fond, je ne suis jamais sortie de mon trou.

Le Milo nouveau dans le Beaujolais, moi à Paris, changement de donne. Il est probable que Milo espérait que je reprendrais la vie commune dans une maison offrant de l’espace pour deux sans se gêner. Il pariait sur le fait que ma nouvelle situation de femme sans emploi s’accommoderait bien de ce mode de vie. Une solution qui marchait bien sur le papier à condition de laisser une donnée essentielle de côté : je suis inadaptée à la campagne au-delà de quelques semaines, et je suis habituée à l’anonymat de la ville, à sa faune et à son bruit.

Je vous l’ai dit, je ne suis jamais sortie de mon trou.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Jeanbart 2023-05-26T18:02:24+02:00
Or

Pour votre fête Mad'moisell' Rose J’voulais vous apporter des fleurs Mais j’n’ai pas pu trouver des roses Qu’aient votr' parfum et votr' fraîcheur ! Alors, j’ai marchandé un' broche Un montr' en or et d’autr's bijoux, Mais en fouillant dans l’fond d’mes poches J’n’ai trouvé qu’un' pièc' de cent sous ! Mais vous n’perdez rien… J’ai trouvé l’moyen D’vous donner quèqu’ chos' de bien !

De bien, c’est beaucoup dire, je n’ai qu’une modeste chronique à vous offrir… Chronique portant sur le dernier roman « fell-good » de Madame Sylvie Etient. « Rose », « me trouver sans te perdre ».

Pas simple comme objectif.

Lorsque j’ai débuté cette chronique, j’ai consulté les quelques neurones qui me restaient dans l’espoir de trouver une intro sympa, et soudain, tralala ! cette petite chanson, « ah, mademoiselle Rose » interprétée par Fernandel à la fin des années 30, s’est imposée en moi… et finalement j’ai estimé que les paroles collaient plutôt bien avec Rose, le personnage principal de ce roman.

Feel-good veut dire se sentir bien… Et c’est vrai qu’il est agréable de lire un roman qui aide à mieux vivre… Le bouquin fell-good, c’est de belles histoires, parfois avec des sujets graves, mais qui finissent bien et surtout, qui ont du sens. Donc, rien à voir avec de la romance facile un peu nunuche.

Rose est un personnage intéressant et peu commun. C’est une femme libre, une femme moderne, instruite, intelligente, drôle, indépendante et amoureuse. Malgré sa cinquantaine passée, malgré ses nombreuses compétences, son professionnalisme, sa carrière parisienne, son propre cabinet d’as du barreau, c’est une jeune femme, oui, j’ai bien dit jeune, qui sait encore écouter, apprendre… Et surtout changer… Quitter sa zone de confort, ça lui coute sans doute un peu, mais elle le fait… parce qu’elle en a besoin.

Elle remet tout en question. Ses rapports avec le confort, avec l’argent, avec les gens, avec son mari, avec ses amis, avec sa vie… à ses yeux, une avocate peut sans problème exercer le métier de modeste caissière. Il n’existe pas de sots métiers, mais de sottes gens. Puis, une caissière peut tout aussi bien devenir maraichère, saisonnière au temps des vendanges, romancière…

Toute expérience peut enrichir une vie.

Certains facheux évoqueront une dégringolade sociale, d’autres une régression fatale. Ils n’ont rien compris. Car ce qui arrive à Rose, elle l’a choisi, et cela constitue pour elle le contraire d’une descente aux enfers.

Elle se cherche, tout le temps, pour ses proches il est possible que cela devienne fatigant. Elle se questionne, elle réfléchit, elle juge, pas les autres, seulement sa propre existence, puis elle agit suivant les réponses qu’elle se donne. Elle peut se tromper… d’ailleurs, parfois, elle se trompe. Pas grave, quand elle voit venir l’impasse, quand elle s’égare, elle reprend son chemin, changeant simplement de direction. Au passage, elle ne peut s’empêcher d’apporter son aide à quelques égarés… ce n’est pas qu’elle soit particulièrement sociable, notre ex-avocate. Les voisins et autres squatteurs de palier, elle s’en passe volontier, mais elle est comme ça, à l’écoute des autres et sachant quand il est nécessaire de plaider ou d’intervenir.

Dans ce deuxième opus des aventures de Rose, Dame Sylvie, nous gratifie d’un bonus et d’une révélation peu commune. Elle déclare ne pas être la véritable auteure de son avant-dernier bouquin, un polar nommé « déclaré Absent » que j’ai eu le plaisir de lire et de chroniquer. Elle prétend même que c’est Rose, sa complice littéraire, qui l’a pensé et rédigé. Résultat, tout au long de cet ouvrage, nous assistons à la genèse puis à la naissance d’un roman policier bien réel né de l’imagination d’un personnage imaginaire.

Enfin, imaginaire, pas tant que ça… car Rose ressemble beaucoup à Sylvie… et réciproquement… disons que Rose et Sylvie sont deux personnalités presque semblables, vivant chacune dans des mondes parallèles… l’une est réalité, l’autre est fictionnelle.

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Commentaire ajouté par YXELLE 2023-05-21T16:02:35+02:00
Or

À cinquante ans Rose, , est aux prises avec l’urgence de se trouver, ce qui passe pour elle par l’indépendance et l’écriture. Pour répondre à ce besoin impérieux que son corps lui a signalé par un burnout, elle a renoncé à sa carrière d’avocat et choisi, après une lecture de Balzac, de séparer son domicile de celui de son mari. Le prix à payer menace d’être lourd, d’autant que Milo, son mari, s’autorise à réaliser son désir de devenir vigneron en partant s’installer dans le Beaujolais. Rose devra trouver un chemin entre ses contradictions.

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Commentaire ajouté par djetnath 2018-04-27T14:24:32+02:00
Argent

Tout d’abord, je voudrais parler de la couverture. J’ai complètement craqué dessus. Ce jeu d’équilibre et ce petit chat m’ont convaincue de succomber sur ce livre.

Mais revenons à l’histoire.

Rose est une femme dans la cinquantaine. Elle est avocate jusqu’au jour où elle fait un burn-out.

S’ensuit pour elle une prise de conscience où la seule issu qu’elle voit, c’est un changement de vie radical, et pas seulement dans sa vie professionnelle.

Elle décide de vendre son entreprise à son collaborateur et de faire appartement séparé avec son mari.

Rose va être confrontée aux quand dira-t-on et aux préjugés. Elle va mener sa vie comme bon lui semble sans se soucier de l’avis des autres. Et au milieu de tout cela, le rôle de la femme est sans cesse abordé, mais aussi l’estime de soi et des autres. Les dictats sont abordés très souvent sous forme d’humour, mais sont bien là.

Sous couvert d’une petite romance toute mignonne, des sujets profonds sont abordés. Ce roman est facile à lire, la plume de l’auteure est fluide, c’est un agréable moment de lecture.

https://surmatabledenuit.blog/2018/04/22/rose-de-sylvie-etient/

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Date de sortie

Rose

  • France : 2018-06-15 (Français)

Activité récente

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2023-05-23T10:56:17+02:00

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