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Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. Des gens arrivaient hors d'haleine; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation; les matelots ne répondaient à personne; on se heurtait; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s'absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s'échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d'une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l'avant, tintait sans discontinuer.
Enfin le navire partit; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d'usines, filèrent comme deux large rubans que l'on déroule. Un jeune homme de dix-huit ans, à longs cheveux et qui tenait un album sous son bras, restait auprès du gouvernail, immobile.
D'ailleurs, elle touchait au mois d'août des femmes, époque tout à la fois de réflexion et de tendresse, où la maturité qui commence colore le regard d'une flamme plus profonde, quand la force du cœur se mêle à l'expérience de la vie, et que, sur la fin de ses épanouissements, l'être complet déborde de richesses dans l'harmonie de sa beauté. Jamais elle n'avait eu plus de douceur, d'indulgence.
Ce livre est un désœuvrement… Que raconte-t-il ? Pas grand chose et il ne s’y passe presque rien ! Pourtant, j’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture ; parce que je me suis peut-être un peu reconnu dans cette vision passive de l’existence. Mais ce qui m’a surtout marqué, c’est la qualité de la langue, le style de l’écriture avec lequel Flaubert est parvenu à me passionner pour un récit fait de petits riens. Les descriptions sont de vrais poèmes et cette éducation est d’une clarté sublime sur les sentiments des personnages, leurs vies, leurs états d’âme et leurs amours.
Flaubert nous offre ici un livre sur la grisaille des amours bourgeois, la grisailles des cœurs inertes et sur la niaiserie des souffrances de gens trop bien naît. C’est aussi un roman de passions. Frédéric Moreau a une passion ardente, sublime mais platonique pour madame Arnoux ; une passion charnelle avec Rosannette, encore une autre, plus intéressée avec madame Dambreuse. D’autres personnages ont eux, des ardeurs pour leur carrière et la gloire comme Deslauriers. Arnoux à lui, l’appétit pour l’argent et les femmes tandis que Pelerin a une adoration pour l’art. Etc. … Ainsi, tous ses personnages (et bien d’autres encore ; ils sont très nombreux dans ce roman) ont pour point commun la recherche vaine d’un idéal et d’une félicité qui semble leurs être promise. Malheureusement, ses exaltations sont éphémères et c’est la vacuité, l’échec de leurs vies (sentimentales et sociales) qui prédomine. Flaubert pourfend ainsi la bourgeoisie de province, incarnée par tous ses jeunes gens séduisants mais décevants. Se sont les rois de l’occasion manquée, les fils d’une révolution trop ambitieuse pour eux. Les occasions se multiplient mais ils n’en saisissent aucunes. Leurs désirs s’étiolent ; leurs projets meurent par manque de volonté… Frédéric Moreau, le personnage central de l’éducation sentimentale est un homme médiocre, influençable, insignifiant, hésitant… Je l’ai même souvent trouvé pathétique ! Sa participation même à des événements politiques bouillonnants, terribles et tragiques comme la fin de la monarchie de juillet, la révolution de 1848 et l’avènement de la seconde république deviennent fade à son contact. Il est si imbu de lui-même et sa personne est si ennuyeuse !
Fastidieux par moments, mais aussi très touchant par d'autres.
Si vous avez aimé Bel Ami de Maupassant, celui ci devrait vous plaire. D'ailleurs il me semble que Maupassant était l'élève de Flaubert, d'où les similitudes.
Une vue sur le monde du 19eme avec toutes ses complexités
Un roman qui montre que déjà on cassait les codes di récit en ne le faisant pas du tout suivre le cours normal d’un récit
Spoiler(cliquez pour révéler)Cette histoire qui met en scène Frederic Moreau est un roman d’apprentissage qui nous montre comment, malgré tout nos efforts certains ne sont pas faits pour réussir
Difficile de donner mon avis sans commencer par le plus grand point positif de ce livre : la plume de Flaubert. De belles phrases bien tournées qui rendent service au livre. Les descriptions ne traînent pas en longueur (ce qui était ma crainte) et, finalement, derrière une histoire assez lisse, les personnages se révèlent au fil des pages.
Point négatif ? Je n’en ai pas à proprement parlé. J’ai simplement eu le sentiment que ce livre était trop dense pour ne faire l’objet que d’une seule lecture. Je compte (à ma grande surprise) faire une seconde lecture dans quelques temps. J’ai eu envie de découvrir d’autres livres de Flaubert… et donc ? Direction Madame de Bovary pardi !
" L'Éducation sentimentale " de Flaubert, un classique intemporel, nous transporte dans les tourments amoureux de Frédéric Moreau, un jeune homme en quête de sens dans le Paris de la bourgeoisie du XIXe siècle. Mais ce roman, c'est bien plus qu'une simple histoire d'amour. C'est un voyage dans les méandres de la société de l'époque, avec ses illusions perdues et ses désillusions. On y trouve des personnages complexes et des situations qui résonnent toujours avec notre époque, nous invitant à réfléchir sur la nature humaine et les aspirations de chacun.
Si ce roman n'a demandé "que" 5 ans d'écriture, il est en réalité le point d'orgue du génie littéraire de Flaubert. Car il casse les codes encore en vogue, "L'Education sentimentale" est incompris par la critique lors de sa sortie. C'est pourtant le portrait d'une époque qui nous est ici offert, un portrait précis et documenté avec rigueur.
L'évolution de Frédéric se suit avec intérêt et consternation au rythme lent du roman.
J’ai eu beaucoup de mal avec ce livre. Je crois que j’ai du le recommencer 3-4 fois tellement j’étais perdu et que je ne comprenais rien. Par la suite ça ne s’est pas forcément arrangé car j’étais pas tellement dans l’histoire donc je divaguais souvent.
En parlant de l’histoire, je l’ai trouvé très similaire à celle de Bel-Ami, le personnage principal essayait de se trouver une maîtresse qui a beaucoup d’argent etc, c’était la même rengaine.
Et je ne me suis pas du tout attaché au personnage principale, ni à aucun autre d’ailleurs.
J’ai trouvé ce roman ennuyeux et un peu plat. Il n’y avait pas d’intrigue propre, on suit juste un personnage dans sa vie et ses échecs. Mais j’ai toutefois compris que Flaubert cherchait volontairement à dépeindre cette vie ennuyeuse et sans intérêt, cette vision passive de l’existence.
Malgré tout, je n’ai pas accroché au protagoniste. Il a un comportement maladroit, il enchaîne les désillusions, les occasions non saisies ou encore le manque de volonté, ce qui en fait un personnage pathétique et insignifiant.
J’ai quand même trouvé intéressante la relation entre Frédéric et Mme Arnoux, et de manière générale, les épreuves amoureuses de Frédéric.
Quant aux personnages secondaires, ils sont nombreux, mais leurs histoires sont intéressantes à suivre en arrière-plan.
Le style d’écriture est de qualité, malgré les nombreuses et très longues descriptions. De plus, le roman était tout de même un peu long et j’ai mis beaucoup de temps à le lire. Je l’ai trouvé moins intéressant que Madame Bovary, du même auteur. J’ai trouvé que la fin avait un côté mélancolique et nostalgique.
Enfin, j’ai beaucoup aimé le fait que l’intrigue se passe pendant la révolution de 1848. En effet, je trouve que ce contexte historique rend le roman plus intéressant. De même que découvrir la vie parisienne de cette époque.
Encore une fois, la plume de Flaubert m'est désagréable et je n'ai pas du tout passé un bon moment de lecture. Je comprends que ce soit un auteur classique, que des gens l'apprécient, mais je déteste, ce n'est pas du tout fait pour moi.
Je ne me rappelais pas avoir lu du Flaubert, encore moins l'Education. L'écriture est parfaite, les mots choisis, certes, mais il y règne un ennui, mais un ennui... Frédéric n'agit pas vraiment, il subit sa vie. Est-ce un anti-héros ? Il ne se montre pas vraiment héroïque en tout cas alors que la période s'y prête. Il s'implique parfois, mollement, mais tout semble glisser sur lui.
Et puis c'est davantage l'histoire de cette période, politiquement agitée que la réelle éducation sentimentale de Moreau qui y sont expliqués. Je trouve que le titre est vraiment décalé. Est-ce à raison?
La description de cette bourgeoisie si futile et qui s'ennuie, qui ne sait pas quoi faire, qui n'a pas vraiment de conviction, c'est un morceau d'Histoire. Fascinant de rien...
Voici un roman que j'avais déjà tenté de lire à deux reprises, et à deux reprises je l'avais abandonné sans avoir dépassé les 50 pages. Mais je voulais vraiment le découvrir, alors j'ai attendu le bon moment pour le commencer à nouveau. Finalement le style de Flaubert m'a totalement emportée et je me suis surprise à lire 200 pages par jour.
Il paraît que ce roman est une sorte d'autobiographie et dans ce cas Flaubert devait être très critique envers lui-même, car Frédéric, le personnage principal, est si imbu de lui-même, orgueilleux et indécis. Il est entouré de personnages dont l'auteur nous décrit tout autant la médiocrité, puisque Flaubert, maître du réalisme, ne nous épargne rien de la nature humaine. J'étais à la fois subjuguée par la passion que porte Frédéric à Madame Arnoux, et agacée par ce jeune homme indécis, capable d'aimer et de mépriser la seconde d'après.
Cette lecture m'a aussi fait découvrir l'histoire tourmentée des révolutions du XIXe siècle. Ce roman est fascinant, si travaillé par son auteur qui s'est tellement documenté dans les moindres détails, j'aurais aimé l'étudier, j'ai envie de parler autour de moi de tout ce qu'il m'a fait ressentir, de mes émotions contradictoires et de cette chute dans la désillusion, ce désenchantement stupéfiant... et de ces passages magnifiques à relire.
Résumé
Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. Des gens arrivaient hors d'haleine; des barriques, des câbles, des corbeilles de linge gênaient la circulation; les matelots ne répondaient à personne; on se heurtait; les colis montaient entre les deux tambours, et le tapage s'absorbait dans le bruissement de la vapeur, qui, s'échappant par des plaques de tôle, enveloppait tout d'une nuée blanchâtre, tandis que la cloche, à l'avant, tintait sans discontinuer.
Enfin le navire partit; et les deux berges, peuplées de magasins, de chantiers et d'usines, filèrent comme deux large rubans que l'on déroule. Un jeune homme de dix-huit ans, à longs cheveux et qui tenait un album sous son bras, restait auprès du gouvernail, immobile.
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