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- Ivy vous a tout raconté je suppose ? poursuit Bishop
- Pas tout de suite, répond Caleb, seulement depuis ton arrivée.
Bishop lâche un petit rire.
- Il faut dire que la vérité,ce n'est pas son point fort!
La voilà enfin la colère que j'attendais de sa part.
Un simple soupçon pour l'instant, mais elle se dessine.
Quand se transformera-t-elle en véritable flambée ?
Serai-je alors prête à l'affronter ?
Afficher en entier- Mais... tu m'avais dit que tu ne le connaissais pas, objecta Ash. Tu m'avais dit...
Elle s'interrompt et je suis incapable de la regarder.je sais ce que je verrais : les yeux de quelqu'un qui comprend qu'on lui a menti.Les mêmes que Bishop lorsqu'il a découvert qu'on ne pouvait pas me faire confiance.Ce regard je le connais, et il est trop difficile à supporter.
Afficher en entier"Il est parvenu à y laisser une empreinte indélébile qui n’est absolument pas proportionnelle à la période que nous avons passée ensemble."
Afficher en entierEnvolés, les hamburgers et les sandwiches à la dinde confectionnés par Bishop. Désormais, je mangerai n’importe quoi pour survivre.
Afficher en entierUn jour, Callie m’a affirmé qu’on ne remporte pas de révolution sans sacrifice, et elle avait raison. Peut-être parlait-elle vraiment de guerre, mais ce sentiment s’applique tout aussi bien à ce qui se passe à l’intérieur de moi. J’ai énormément perdu, mais j’ai aussi gagné quelque chose. La vie de l’autre côté de la barrière me transforme . Pas en une autre ,mais de nouveau en celle que j ai toujours été , sous toutes les couches ajoutées par mon père et par Callie . Petit à petit , je me trouve . Je redeviens Ivy.
Afficher en entier« À présent, je comprends : le sommeil permet d’oublier, mais la douleur se réveille à l’aube, insoutenable, car pendant un bref instant, on ne se rappelle pas qu’on a souffert. »
Afficher en entierEt tous les matins, lorsque je me rappelle où je suis, la souffrance éclate comme si je venais de recevoir un coup de poing en plein cœur.
Afficher en entierMa colère est comme un baume qui apaise les blessures que je n'ai pas envie d'examiner de trop près.
Afficher en entier- Celui que tu devais épouser, le fils du président, tu le connaissais ?
Je me concentre sur la chemise à frotter, les yeux rivés sur la pièce de coton délavé.
- Non, pas vraiment.
- Comment s'appelait-il ?
Je ferme les yeux avant de souffler :
- Bishop.
C'est étrange comme deux syllabes peuvent faire plus mal qu'une épaule luxée, couper plus profond qu'une entaille dont le sang coule à flot.
Afficher en entierJe me réveille la tête sur l'épaule de Bishop, mains à plat sur son torse, juste sur son coeur qui bat. Il me faut une seconde pour comprendre qu'il est lui aussi éveillé, les doigts enroulés dans mes cheveux. Mon coeur s'arrête, puis s'emballe. Je ne bouge pas, mais ma façon de respirer me trahit sans doute.
- Ivy... (son souffle doux glisse sur ma tempe.) Je sais que tu es réveillée.
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