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Tu n'es plus obligée de faire ça. On n'a pas à obéir aux ordres de papa, plus maintenant. Tu peux effectuer un autre choix, Callie. Être quelqu'un d'autre. (Je répète ce que m'a un jour dit Bishop.) Nous sommes les seuls à déterminer la personne que nous devenons.
Afficher en entierÀ présent, je comprend: le sommeil permet d'oublier, mais la douleur se réveille à l'aube, insoutenable, car pendant un bref instant, on ne se rappelle pas qu'on a souffert. Et qu'y a-t-il de plus cruel que de devoir subir un tel supplice jour après jour, sans fin?
~The Revolution ouf Ivy. Chapitre 6
Afficher en entier- Je ne peux pas te promettre que je ne te ferai jamais de mal, Ivy. Ni que je serai toujours là. Chaque jour constitue un risque et nous n'avons aucune certitude. Surtout dans cette vie.
Un sourire hésitant au lèvres, je chuchote :
- Je sais. c'est un peu le problème
Afficher en entierLes autres ont-ils autant de chance? Trouvent-ils quelqu'un qui les comprend vraiment? Quelqu'un qui accepte leur façon étrange et abracadabrante de voir et d'aborder le monde sans constamment s'efforcer de les changer? Il me laisse être Ivy, alors que tant d'autres auraient essayé de me transformer en une personne différente, et c'est là le cadeau le plus précieux que Bishop m'offrira jamais.
Afficher en entier_ Tu ne mérites pas d'être ici, pas après ce que tu as fait.
Les yeux de Mark se font encore plus froids, de bleu pâle ils passent à bleu glacier.
_ Parce que toi, si?
_ Je n'ai pas violé une petite fille, lui rappelé-je.
_ Parle plus bas!
Je chuchote pour ajouter:
_ Je n'ai pas tué une femme incapable de se défendre.
_ Bof, elle était déjà presque morte. Qu'est-ce qu'on en a à faire?
_ Tu me dégoûtes.
Afficher en entierLes larmes dévalent mes joues et leur sel me pique les lèvres. Je cède et m'autorise à pleurer. Pour tout ce que j'ai perdu, par peur de ce qui m'attend. Je pleure la fille que j'ai été, l'épouse que je n'ai jamais voulu être, la tueuse que j'ai refusé de devenir, la traîtresse que j'ai prétendu être.
Je ne suis aucune d'entre elles à présent. Je relève la tête et m'essuie les yeux. Fille. Épouse. Tueuse. Traîtresse. Ce sont toutes d'anciennes versions de moi. A partir de maintenant, je deviens une survivante.
Je respire un grand coup et je lâche la barrière.
Afficher en entier-C'est de la torture?
Il pose sa tête sur la mienne et m'assure:
-La meilleure qui existe.
Ivy et Bishop p.188
Afficher en entier- Au fait, souffle Bishop. Pour hier soir...
Des images de nos membres emmêlés surgissent dans ma tête. la voix rauque, j'articule :
- Oui ?
Au-dessus du lit, Bishop tend le bras pour poser la main sur ma joue puis me la caresser du bout des doigts. Mon souffle se précipité.
- Pas de regrets ?
- Loin de là, dis-je avant d'imprimer un baiser dans sa paume. Quelque part, je me demande pourquoi on ne l'a pas fait plus tôt...
[...]
- Ah oui ? fait Bishop, espiègle. Donc il y a de fortes chances que ça se reproduise ce soir ?
J'éclate de rire, et la tension qui m'a habitée toute la journée se dissipe pour laisser la place à une sensation de pur bonheur.
- A mon avis... c'est très probable.
Afficher en entier"-Ils m'ont laissé me faire jeter dehors, dis-je d'une toute petite voix. (Ma bouche s'arrange pour prendre des décisions que mon cerveau n'a pas approuvées.) Comme un déchet
[...]
-C'est vrai, dit-t-il simplement. [...] Mais cette attitude ne révèle des choses que sur eux, Ivy. Elle ne dit rien de toi."
Afficher en entierNouvel extrait le sommeil permet d’oublier, mais la douleur se réveille à l’aube, insoutenable, car pendant un bref instant, on ne se rappelle pas qu’on a souffert. Et qu’y a-t-il de plus cruel que de devoir subir un tel supplice jour après jour, sans fin.
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