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Un ténébreux Italien



Description ajoutée par Valfe 2017-10-07T03:36:39+02:00

Résumé

Épouser Vittorio Ralfino ? Anamaria n'en revient pas lorsque le milliardaire, de retour en Vénétie après des années d'absence, lui fait cette proposition inattendue. Alors qu'elle se consacre avec passion à ses vignobles, elle n'a guère eu le temps, jusqu'ici, de penser au mariage et aux hommes ! Mais les paroles de Vittorio font naître en elle un émoi troublant, et une folle espérance. Bien sûr, il ne s'agit aux yeux de Vittorio que d'une alliance d'intérêt, mais ne peut-elle espérer qu'un jour, peut-être, il s'intéressera vraiment à elle ?

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-10-21T02:44:27+02:00

** Extrait offert par Kate Hewitt **

1.

Debout sur le seuil du château San Stefano, Vittorio Ralfino, comte de Cazlevara, cherchait à repérer dans la foule des invités sa future épouse. Comme il ne l’avait pas vue depuis seize ans, sauf sur une petite photo dans un magazine, il n’était pas certain de réussir à l’identifier. Peut-être même son regard s’était-il déjà posé sur elle sans qu’il l’ait remarquée.

La dernière fois qu’il l’avait vue, elle enterrait sa mère. Tout ce qu’il se rappelait d’elle, c’était un visage triste, d’une pâleur de cire, encadré par une chevelure sombre et rebelle. Elle avait alors treize ans. Sur le cliché du magazine, un peu plus précis, elle souriait de toutes ses dents. Mais peu importait son apparence ; seules comptaient les qualités qu’il espérait trouver chez Anamaria Viale : la loyauté, une bonne santé, l’amour de la terre et des vignes. Sans parler de la dynastie qu’il créerait, et de l’empire qu’il pourrait bâtir grâce au vignoble que sa future épouse allait lui apporter.

Sous les regards curieux — des voisins, des relations et de quelques rares amis —, il pénétra à grands pas dans le hall médiéval. On chuchotait beaucoup autour de lui car durant ces quinze dernières années, jamais il ne s’était attardé plus d’un jour ou deux en Vénétie. Il préférait rester éloigné de cette région qui lui rappelait un passé douloureux.

— Vittorio ! Goûte ça. C’est le nouveau vin rouge de Busato. Un mélange de raboso et de molinara. Qu’en dis-tu ?

Quelqu’un venait de lui mettre en main un verre de vin rouge rubis. Instinctivement, il le leva pour en humer le bouquet épicé et fruité, avant d’en boire une gorgée.

— Pas mal, se contenta-t-il de répondre.

Il n’avait aucune envie de discuter des mérites de Busato, un petit vigneron qui ne pouvait rivaliser avec le domaine familial de Cazlevara, le plus vaste et le plus réputé de la région.

Et puis, il voulait repérer Anamaria.

— Alors, tu es de retour ? A ce qu’on raconte, tu vas t’occuper du vin ? insista Paolo, un ami de son père.

Avec son visage bonhomme enluminé par la boisson, on lui aurait donné le bon Dieu sans confession.

— Du vin, j’en ai toujours fait. Le château de Cazlevara produit neuf cent mille bouteilles par an.

— Mais pendant que tu parcourais le monde…

— On appelle ça faire du marketing, coupa Vittorio, agacé. Mais maintenant, je suis de retour ; pour de bon.

De retour pour empêcher son frère Bernardo de dilapider les revenus du domaine, et son hypocrite de mère de les voler, lui et ses héritiers à venir. Mais il ne pouvait rien dire de tel, aussi se força-t-il à sourire, même si son regard restait dur.

— Anamaria Viale est arrivée ? reprit-il.

En voyant l’air étonné de Paolo, Vittorio étouffa un juron. Il voulait toujours aller trop vite. Huit jours plus tôt, il avait décidé d’épouser Anamaria, et il aurait voulu que ce soit déjà fait. A cause de sa précipitation, les commérages risquaient désormais d’aller bon train…

— J’ai quelque chose à lui demander, expliqua-t-il en haussant les épaules, comme si c’était sans importance.

— Je crois l’avoir aperçue près du feu, répondit Paolo avec un petit rire. Je m’étonne que tu aies pu la rater.

Sans s’attarder sur cette dernière remarque, Vittorio se dirigea vers la cheminée au manteau orné d’une énorme hure de sanglier. Quelques hommes s’y étaient regroupés pour boire en toute tranquillité. En y regardant de plus près, il aperçut au centre du groupe une silhouette de femme.

Anamaria Viale.

Vêtue sans la moindre recherche d’un tailleur-pantalon informe, et sa longue et épaisse chevelure brune relevée en queue-de-cheval par une barrette. Comme la plupart des invités à cette soirée de dégustation, elle tenait un verre. Le regard de Vittorio s’attarda sur ses traits bien dessinés, mais trop accusés pour qu’on puisse la trouver « jolie ». Il préférait les femmes plus délicates. Et plus minces, évidemment.

Anamaria n’était pas grosse, loin de là ; elle avait des formes très féminines — mais la mère de Vittorio ne se serait pas privée de la déclarer « en surpoids ». A cette idée, il grimaça : il avait hâte de voir la tête que ferait cette vieille sorcière quand il lui annoncerait son mariage ! Cet imbécile de Bernardo, son petit chéri, n’hériterait donc pas, et le plan qu’elle avait ourdi dès qu’elle avait pris connaissance du testament de son mari resterait lettre morte.

Vittorio sourit amèrement à cette pensée. Pour lui, peu importait le physique de sa future épouse. Au contraire même : les belles femmes n’étaient jamais satisfaites de rien, à l’exemple de sa mère ou de sa dernière maîtresse, qu’il avait quittée parce qu’elle n’arrêtait pas d’exiger de lui plus de temps, d’argent et d’amour.

Anamaria, il en était convaincu, saurait se contenter de ce qu’il voudrait bien lui donner ; elle le remercierait même vraisemblablement. C’était ce qui lui fallait : une épouse humble et reconnaissante.

Tout en contemplant sa haute silhouette, il se dit qu’elle ne devait guère susciter l’intérêt des hommes. Lorsque lui, Vittorio Ralfino, comte de Cazlevara, feindrait de l’avoir remarquée, elle se mettrait sûrement à bégayer et à rougir.

Fort de cette assurance, il se dirigea vers elle, la tête haute, arborant un sourire plein d’aplomb dont il connaissait l’effet dévastateur.

— Anamaria, lança-t-il d’une voix grave.

La jeune femme se retourna, surprise, et lui adressa un sourire qui illumina un instant son visage. L’affaire était dans le sac…

Soudain, elle se redressa de toute sa taille, et la remarque de Paolo prit tout son sens : Anamaria Viale ne passait en effet pas inaperçue ! Elle lui jeta un regard hautain, et son sourire se fit brusquement plus froid, presque méprisant. Devant ce changement d’expression, Vittorio sentit sa confiance en lui taraudée par l’inquiétude.

— Bonjour, comte Cazlevara, fit-elle d’une voix basse.

Ses traits n’avaient rien de désagréable : des sourcils et un nez bien dessinés, des yeux gris foncé, une belle bouche. Elle était loin d’être laide ; plutôt quelconque, en fait, nota Vittorio en accentuant son sourire. Comment cette fille pourrait-elle résister à son charme ?

— Permettez-moi d’être le premier à vous dire que ce soir, vous êtes charmante.

Elle haussa les sourcils avec amusement. Même si son sourire restait froid, il remarqua dans ses iris sombres des étincelles dorées.

— Effectivement, vous êtes le premier à me le dire.

Vittorio mit quelques secondes à comprendre qu’elle se moquait de lui, tout autant que d’elle-même d’ailleurs. Légèrement déstabilisé, il lui prit la main pour y poser ses lèvres, tout en cherchant quel propos flatteur lui adresser. Visiblement, elle n’était pas stupide — et au fond, tant mieux. Au moment où sa bouche allait effleurer la main de la jeune femme, elle baissa délibérément le bras. Conscient des regards qui pesaient sur eux, Vittorio regretta que cette première rencontre ne se déroule pas entièrement sous son contrôle, comme il l’avait planifié.

— A quoi dois-je un tel empressement, monsieur le comte ? Cela fait au moins dix ans que nous ne nous sommes pas vus.

Il se demanda à quoi elle pensait en cet instant, ou ce qu’elle se rappelait de cette dernière rencontre.

— Je suis simplement ravi de me retrouver chez moi, parmi toutes ces beautés.

Elle eut un petit rire de mépris. Décidément, Anamaria Viale n’était pas la féminité incarnée…

— C’était donc pour apprendre à faire le joli cœur que vous vous êtes expatrié ? lui demanda-t-elle avec un sourire moqueur.

Puis elle tourna les talons, le laissant en plan. Vittorio fut si surpris qu’il en resta muet. Puis, blessé dans son orgueil, il sentit la colère monter en lui. Elle venait de le remettre à sa place comme une institutrice rabrouant devant toute la classe un gamin mal élevé. Lui, qui avait projeté de la demander en mariage sinon le soir même, du moins dans les jours qui venaient !

Il avait toujours obtenu ce qu’il voulait. Et dans l’instant. Jamais il n’aurait cru rencontrer la moindre difficulté à séduire cette femme. Après avoir lu cet article sur elle, et vu sa photo, il s’était convaincu qu’elle serait ravie, à trente ans et toujours célibataire, d’avoir attiré son attention, qu’elle vivrait cela comme un miracle. A peine avait-il projeté d’user de son charme et de lui dispenser quelques compliments.

Apparemment, il s’était montré un peu arrogant, ou trop pressé… Vittorio sourit. Séduire Anamaria Viale prendrait plus de temps que prévu ? Parfait, il aimait les défis ! Et puis, le moment était venu. A trente-six ans, il ne devait plus tarder pour se marier et assurer sa descendance. Faire la cour à Anamaria lui prendrait une semaine ou deux. Même s’il était inutile qu’elle tombe amoureuse de lui, du moment qu’elle acceptait sa proposition, il avait eu tort d’imaginer qu’elle était prête à se pâmer dans ses bras — erreur tactique qu’il n’allait pas réitérer.

La prochaine fois qu’il rencontrerait Anamaria, elle ne pourrait pas s’empêcher de lui sourire. Il l’avait choisie entre toutes, elle serait donc à lui. Et il lui dicterait ses conditions.

* * *

Ana s’éloigna de Vittorio sans se retourner. Pourquoi ce monstre d’arrogance l’avait-il abordée ? Ils avaient beau être voisins, cela faisait au moins dix ans qu’elle ne l’avait pas vu. Et de toute sa vie, c’était tout juste s’il lui avait adressé trois phrases. Alors, pourquoi avait-il éprouvé ce soir le besoin de se jeter sur elle pour lui asséner ces compliments ridicules ?

« Parmi toutes ces beautés », avait-il dit. Elle savait bien qu’elle ne se rangeait pas dans cette catégorie. On le lui avait assez répété. Trop grande, trop ronde, une voix trop grave. Rien en elle ne pouvait attirer un homme comme Vittorio Ralfino, toujours au bras de starlettes, de top-modèles ou de mondaines blasées.

Elle avait beau prétendre ne pas s’intéresser à ce genre de presse, elle avait vu des photos de lui dans les magazines people. Cela piquait sa curiosité et sa jalousie. Car, pour être honnête avec elle-même — comme elle s’y efforçait en toutes circonstances —, elle devait bien s’avouer être jalouse de ces femmes minces et frêles, qui paradaient dans des robes moulantes et sexy. Ce même genre de femmes qui à l’école l’avaient toujours rejetée. Or, Vittorio avait parfaitement conscience de la situation : en dépit de son baratin de séducteur, Ana avait perçu dans son regard tout le mépris, pour ne pas dire le dégoût, qu’il éprouvait à son égard.

Ce regard, elle le connaissait déjà. C’était celui dont l’avait accablée Roberto quand elle avait tenté de le séduire, en vain. Ce n’était pas ainsi que les hommes contemplaient une femme qu’ils trouvaient jolie et désirable. Elle avait fini par s’y habituer et avait adopté des vêtements moins féminins, ainsi qu’une attitude pragmatique teintée d’ironie qui, pour une femme comme elle, constituait la meilleure défense.

Mais ce soir, venant de Vittorio Ralfino, ce regard l’avait blessée. Pendant un court instant, elle avait été si heureuse de le revoir.

Bêtement heureuse.

Elle avait vraiment cru qu’il se rappellerait…

Pourquoi s’était-il adressé à elle de façon aussi stupide ? Par esprit chevaleresque ? Ou pire : par dérision ? Et pourquoi si ostensiblement ? Lui, le comte de Cazlevara, l’homme à qui aucune femme ne résistait, avait marché droit sur elle. Elle le savait puisque dès qu’elle l’avait vu entrer dans le château, son cœur s’était mis à battre la chamade. Vittorio s’était alors arrêté sur le seuil, superbe, un mètre quatre-vingt-dix de grâce et d’élégance naturelle. Ses yeux sombres avaient semblé chercher quelqu’un dans le hall. Elle, peut-être ? Idée stupide, extravagante, mais délectable. Pourquoi se serait-il soucié d’elle ? Et pourtant…

Les joues en feu au souvenir de la grande silhouette marchant dans sa direction, elle avala une gorgée de vin, sans prendre la peine de la déguster. Ses compliments ? Il avait dû vouloir se moquer d’elle ; lui lancer une flatterie pour le plaisir de la voir rougir de plaisir. Elle avait déjà connu des hommes de ce genre, qui la traitaient avec une condescendance affectueuse et s’étonnaient ensuite de ses rebuffades. Exactement comme Vittorio, que cela avait rendu furieux — elle ne put réprimer un petit sourire de contentement à cette pensée.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Melodie-26 2024-01-26T22:15:25+01:00
Bronze

Une romance douce, tendre, pleine d’aventures.

Je ne pouvais pas, ne savais pas, lire lorsque j’étais jeune et… J’ai découvert plusieurs romans de cette édition dans une forêt lorsque j’avais 12 ans… Beaucoup de romans. Et c’est cela qui m’a fait commencer la lecture. Chacun de ses romans de cette édition peut être entraînant, doux, érotique, attendrissant. Ils vont feront passer de délicieux moments.

Des personnages doux. Attachants. Parfois même bouleversants. Cette histoire est d’un immense romantisme et pleine de rebondissements. Délicieuse. Chaleureuse. Un bon entre-deux, sans prise de tête.

#romance #attirance #passion #séduction #amour #tendresse #douceur #tendresse #suggestiondelecture #lecturedumoment #lecturedusoir

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Commentaire ajouté par fifijbyaly 2018-07-31T10:06:13+02:00

Ana n'en revient pas Vittorio est de retour et elle est très surprise par l'offre qui lui fait. Acceptera-t-elle ?

Ana est une jeune femme qui s'occupe de son père et du vignoble qu'il possède et n'a pas le temps de penser aux hommes et au mariage. Aussi, lorsque Vittorio lui propose ce marché, elle ne peut que s'interroger et être perdu face au charme de cet homme et ça se comprend, car notre héroïne, c'est jusqu'à maintenant consacré à son père et au vignoble qui lui tienne à cœur. Peut-elle faire confiance et remettre son destin entre les mains de Vittorio ?

Vittorio est un homme d'affaires qui revient au domaine familial pour mettre en place son plan et pour cela, il est prêt à tout pour qu'Ana accepte de l'aider et accepte de se marier avec lui. Ne met-il pas le chariot avant les bœufs ? Arrivera-t-il à ses fins ?

Une histoire d'amour qui a su me toucher, m'émouvoir, me faire sourire, m'attendrir et fait passer un excellent moment de lecture.

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Dates de sortie

Un ténébreux Italien

  • France : 2011-09-01 - Poche (Français)
  • France : 2017-10-01 (Français)
  • USA : 2011-06-14 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • Royal Secrets, Tome 1 : Un ténébreux Italien - Français
  • The Man Who Could Never Love - Anglais
  • The Bride's Awakening - Anglais
  • The Man Who Could Never Love (Royal Secrets #1) - Anglais
  • La moglie del conte - Italien
  • Eine Braut für den italienischen Grafen - Allemand
  • Un corazón inalcanzable - Espagnol
  • Wakker gekust - Néerlandais
  • Η Φλόγα του Πάθους - Grec

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