Wolf Moon Rising, Tome 5 : Strawberry Moon

Je remercie chaleureusement les auteures de leur confiance, pour m’avoir permis de lire et chroniquer cette magnifique histoire.

L’histoire se passe comme un après final. On assiste à ce qui se passe après que le grand méchant ait été vaincu. Mais ce n’est pas une Happy Ever After, du moins pas tout de suite. Ce livre parle de rédemption, de ce qu’il reste du monde après la noirceur, ce qu’il advient de ceux qui ont survécu à la destruction, et de nouvelle aurore pour qui a le courage de continuer d’avancer.

Ce tome n’est pas tant au sujet de vaincre le mal que de lutter à effacer l’ombre néfaste qu’il a laissé derrière lui.

Chacun des deux personnages principaux se perçoit comme un monstre et un fardeau pour son entourage.

Archer se voit comme la continuité de ce qu’était son grand-père, bien qu’il veuille plus que tout réparer le tord que celui-ci a causé à toute une communauté. Il ne cherche aucun réconfort auprès de sa nouvelle meute, bien qu’elle soit plus pour lui une famille que l’homme qui l’a élevé, seulement désireux d’apporter réparation à ses membres autant qu’il le peut.

Ford a perdu sa femme et sa fille a cause du grand-père d’Archer et lutte pour ne pas voir en lui une réflexion l’homme qui lui a tout pris.

C’est une évolution personnelle plus qu’une adaptation en tant que couple. Bien sûr, celui-ci ne se construit pas sans heurt mais l’accent est d’avantage mis sur le développement singulier qui permettra aux deux personnages d’envisager un avenir avec l’autre.

C’est un enemies-to-lovers soft, low-angst avec une égale tendresse et une meute unie. En somme, une histoire de métamorphes comme je les aime.