Arnaldur Indriðason
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Note moyenne : 7.42/10Nombre d'évaluations : 1 086
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Lorsque Halla se rend au commissariat suite au décès de son mari, afin de rendre un pistolet lui ayant appartenu et ne sachant pas quoi en faire, le rapprochement ne tarde pas à être fait avec une ancienne affaire d’assassinat. En effet, il s’agirait de la même arme utilisée par celui qui a tué quelques années plus tôt Gardar. Qui pouvait bien en vouloir au jeune homme ? Même s’il est en retraite, Konrad ne va pas hésiter à se mêler de cette affaire, d’autant plus que plusieurs éléments le poussent à penser qu’il pourrait y avoir un rapport avec le meurtre de son père, survenu quelques années auparavant.
Quel roman. Une fois de plus, Arnaldur Indridason propose une intrigue aux multiples ressorts narratifs, et c’est une véritable réussite. Ses intrigues sont toujours complexes, et je ne vous cache pas qu’il faudra rester particulièrement concentré, pour ne pas en perdre le fil tout au long des pages.
Il faut dire que l’auteur ne va pas forcément nous faciliter la tâche, nous proposant ainsi divers changements d’époque et de retours en arrière, sans jamais nous fournir une indication spatio-temporelle en début de chapitre. Si de prime abord, cela peut paraître déroutant, ne vous inquiétez pas, l’adaptation se fait dès le début.
Ici, l’intrigue est d’une grande complexité. Tant, que j’ai préféré ne pas chercher le dénouement et tout simplement me laisser porter par le récit. J’ai été surpise par ce final auquel je ne m’y attendais pas, et je reste admirative devant le talent de l’auteur à emmêler son intrigue mais au final à réussir à tout démêler, et à fournir les explications nécessaires.
Le personnage de Konrad est très bien dépeint, avec beaucoup de profondeur. Il va porter l’intrigue, et on le sent tourmenté tout au fil des pages. Il est remarquablement esquissé, avec sa force mais aussi ses failles.
La plume de l’auteur est d’une grande fluidité. J’y ai retrouvé ce rythme plus lent relatif aux thrillers nordiques. L’auteur prend son temps pour placer son intrigue et peu à peu, l’ensemble prend forme, jusqu’au dénouement surprenant. Les petits chapitres rythment l’histoire.
Un thriller qui est une réussite totale, tant aux niveau de l’intrigue que du dénouement. À découvrir.
Afficher en entierNeige, bourrasque, blizzard, vent et nuit, le climat ici est un personnage à part entière dans Les Parias d’Arnaldur Indriason. Le point de départ : Marta, une policière, reçoit des mains d’une vieille dame un pistolet trouvé dans les affaires de son mari décédé. L’arme a servi à un crime en 1955. C’est une arme allemande, un Luger.
Cet homme était un ami de Konrad, ex-collègue de Marta, maintenant à la retraite, enquêteur de cette série. Cinquième enquête, Konrad est taciturne, plutôt bourru mais terriblement perspicace. Son père assassiné, même s’il ne le portait vraiment pas dans son cœur, avait été déclencheur de sa carrière de policier.
Le roman, Les Parias, est un puzzle littéraire complètement imbriqué, tordu, entre présent et passé, enchevêtré. Mais le fond concerne ces « abuseurs d’enfants » tel que le traduit Eric Boury, avec un réseau jamais inquiété et trois protagonistes. Leur crime : Abuser des personnes vulnérables est devenu leur habitude. Arnaldur Indriason y ajoute le thème des Invertis (homosexualité) dans cette Islande des années 60.
Ainsi, tous les thèmes, y compris le spiritisme, sont sombres et troubles. Absolument, inutile de rappeler le talent d’Arnaldur Indriason ! Après quatorze livres de la série du commissaire Erlendur Sveinsson, une trilogie et quelques romans indépendants, l’écrivain, qui a contribué à populariser l’Islande, n’en finit pas de superviser des adaptations.
La série des Konrad est particulièrement noire : l’assassinat non élucidé de son père, poignardé près des abattoirs du Sudurland, un soir de 1963 est le fil conducteur de toute la série. Dans celui-ci, peut-être apprendra-t-on justement la vérité ! Heureusement Eyglo, amie passionnée de spiritisme, est auprès de lui pour le mettre en garde et, d’une certaine façon, le protéger.
Le cinquième de la série des Konrad, Les Parias, de Arnaldur Indriason rassemble tous les ingrédients des précédents. Embrouillé et emmêlé, sombre et jamais manichéen, ce roman est vraiment réussi. Il semble clôturer la série. Mais, avec l’écrivain sait-on jamais…
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/02/05/arnaldur-indriason-les-parias/
Afficher en entierL'inspecteur Konrad a beau être à la retraite, il continue à s'intéresser à l'affaire non résolue du meurtre de son père, qui date des années 50. Une vieille dame, vient remettre à la police un vieux pistolet qu'elle a trouvé après la mort de son mari. Konrad ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec le jour où son père lui avait montré un modèle Luger datant de la seconde guerre mondiale. L'arme après examen finit par parler et lance notre retraité sur une nouvelle piste. L'enquête reprend plusieurs éléments des tomes précédents et ouvre la piste déjà explorée d'une série de violences sexuelles pour laquelle l'inspecteur a déjà un coupable en prison. La construction de ce polar avance par questionnements et hypothèses avec de nombreux retours en arrière qui montrent l'influence que son père criminel a eue sur lui et sa famille. On découvre aussi tout un pan peu reluisant de la vie de Konrad, qui montre la complexité du personnage avec un côté plus sombre. On a parfois l'impression qu'il ne s'intéresse aux victimes, que parce qu'elles lui permettent d'avancer sur sa propre affaire. Un petit mot pour dire que ce roman nécessite la connaissance des volumes précédents car il y a un nombre important de personnages et les connexions entre eux sont complexes. Une liste des personnes et une chronologie aurait été la bienvenue. En plus avec les noms propres islandais assez difficiles pour une française et la tendance de l'auteur à donner des surnoms, ce n'était pas gagné mais j'aime tellement les enquêtes islandaises d'Arnaldur Indridason que je me suis accrochée. Son écriture est fluide et très factuelle. Une intrigue passionnante qui remonte sur plusieurs décennies et des thèmes comme la corruption, les réseaux pédophiles et l'homophobie. Un polar scandinave qui vous maintient en haleine et un personnage principal toujours aussi attachant et torturé. Bonne lecture.
Afficher en entierJ’ai passé un bon moment de lecture , c’était la première fois que je lisais l’auteur. J’ai trouvé dommage que le commissaire ne soit pas mis plus en avant et la fin un peu trop simpliste. Cependant que je tenterais à nouveau avec l’auteur pour me faire une réelle idée.
Palmi assiste au suicide de son frère qui est dans un hôpital psychiatrique sans pouvoir l’aider. En parallèle, leur professeur meurt dans un incendie de maison. Le commissaire Erneldur va mener l’enquête avec son collègue et trouver sur son chemin Palmi qui va l’aider. Cette enquête va les mener dans une triste histoire d’essais pharmaceutique qui a débuté 30 ans auparavant en faisant des dégâts.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé ce policier, un des meilleurs de l'auteur à mon avis avec la dame en vert. Le traumatisme vécu pendant l'enfance d'Erlendur resurgit avec cette enquête sur l'assassinat d'un Père Noël. La création avec sa fille est intéressante aussi. Il n'y a pas que l'enquête qui captive, les relations humaines aussi.
Afficher en entierLecture intéressante mais pas addictive. Il faut porter une grande attention pour ne pas se perdre avec tous ces noms et faits. De plus, les allers-retours dans le passé ne simplifient pas la lecture. Mais j’ai quand même de bons moments. Ce n’est pas le meilleur livre de l’auteur mis c’est quand même réussi!
Afficher en entierCe livre est un récit captivant qui nous plonge dans les profondeurs de l'âme humaine, explorant les méandres de la culpabilité, du chagrin et de la vengeance. Avec son style sobre et évocateur, Indridason tisse une toile complexe de mystères et de secrets qui maintiennent le suspense jusqu'à la dernière page.
L'intrigue se déroule dans les paysages sauvages de l'Islande, offrant un cadre atmosphérique qui devient presque un personnage à part entière. Les personnages sont profondément nuancés, chacun portant son fardeau de tragédie et de douleur, ce qui les rend à la fois fascinants et émouvants.
À travers une narration habilement construite, l'auteur explore les thèmes universels de la rédemption et de la quête de justice. Les rebondissements inattendus et les révélations poignantes maintiennent notre intérêt tout au long du récit, tandis que la tension monte jusqu'à un dénouement saisissant.
C'est un roman noir saisissant qui nous captive. Arnaldur Indridason démontre une fois de plus son talent pour créer des histoires profondément immersives et émotionnellement riches, faisant de ce livre une lecture incontournable pour les amateurs du genre.
Afficher en entierC'est un bon polar qui entremêle le présent et le futur, ce qui rend le livre parfois un peu dur à suivre.
Afficher en entierL'intrigue est prenante, Kristin est intrépide ... même si l'histoire est un peu alambiquée
Afficher en entierLong time no see pour Indridason et moi.
Ce fut vraiment sympathique de retrouver cette écriture rythmée, couplée à une double temporalité comme bien souvent dans les livres de l'auteur.
Je n'ai vraiment pas vu les pages défilées et ce sentiment me manquait lors de la lecture de mes derniers polars.
Je me pencherai probablement sur le tome suivant afin d'en apprendre plus sur la vie personnelle du Commissaire Erlendur.
Cependant j'ai noté un bémol qui pour moi m'apparaît trop simple dans la rédaction de l'intrigue.
Spoiler(cliquez pour révéler)Qu'advient-il de Solveig ? Est-elle vraiment décédée dans les circonstances qui nous sont décrites ?
Si j'ai été séduite par le déroulement de l'intrigue et ses intrications ; je trouve que ce point particulier est retombé comme un soufflet et ça m'a complètement laissé sur ma fin. Où se trouve donc l'intérêt dans l'histoire de Benjamin si ce n'est une intention stylistique qui consiste à meubler le contenu du livre pour nous faire patienter jusqu'au dénouement de l'intrigue malgré un rythme d'écriture soutenu ?
La question est posée je vous laisse vous faire votre propre avis.
Les ouvrages de l'auteur restent un must have à mes yeux et ils peuvent être l'excuse parfaite pour passer un bon moment accompagné(e) par des enquêtes qui ont du sens.
Afficher en entierOn parle de Arnaldur Indriðason ici :
2017-09-20T09:24:40+02:00
2017-06-20T16:46:00+02:00
2017-05-19T17:03:50+02:00
2013-08-01T08:54:50+02:00
2012-10-25T14:01:25+02:00
2010-06-08T13:14:35+02:00
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Dédicaces de Arnaldur Indriðason
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Aucun évènement prévu
Editeurs
Métailié : 28 livres
Points : 21 livres
France Loisirs : 3 livres
Anne-Marie Métailié : 3 livres
Audiolib : 2 livres
Point 2 : 1 livre
À vue d'œil : 1 livre
Seuil : 1 livre
Biographie
Arnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. Diplômé en histoire, il est d’abord journaliste et critique de films pour le Morgunbladid, avant de se consacrer à l’écriture.
Ses nombreux romans, traduits dans quarante langues, ont fait de lui un des écrivains de polar les plus connus en Islande et dans le monde, avec douze millions de lecteurs. Il a reçu le prix Clef de verre à deux reprises, en 2002 pour La Cité des jarres, et en 2003 pour La Femme en vert (également couronné par le Gold Dagger Award et le Prix des lectrices de Elle), le Prix du Polar européen Le Point en 2008 pour L'Homme du lac, le prix d’honneur du festival les Boréales en 2011, et le prix espagnol rba du roman noir en 2013 pour Passage des Ombres (troisième tome de la Trilogie des Ombres, à paraître en 2018).
Douze de ses romans mettent en scène le personnage d’Erlendur Sveinsson, inspecteur de la police de Reykjavík. Plusieurs autres sont consacrés à des énigmes historiques ou des affaires d’espionnage.
Dans la fascinante Trilogie des Ombres, il met en scène un nouveau couple d’enquêteurs, à l’époque de la « Situation », l’occupation américano-britannique de l’Islande à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
source : éditions Métailié
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