Homère

Un classique que j'ai souhaité lire dans son intégralité depuis longtemps.

Je n'ai pas vraiment adhéré au style poétique d'Homère, mais j'ai toutefois réussi à passer outre et à me concentrer sur le récit d'Achille et ses compagnons.

Je ne m'attendais pas non plus à y voir autant les Dieux inclus dans toutes les actions, et je pense que c'était une bonne surprise. La présence des Dieux, de leurs disputes (chacun avait son favoris) rendait l'histoire plus intrigante encore.

La cruauté des hommes et des Dieux sont quelques peu déboussolant. Les Dieux qui "jouent" avec la vie des hommes, mais qui ressentent tout de même de l'affection pour leurs champions.

J'attendais le passage du cheval de Troie, de la mort d'Achille, mais finalement l'Iliade s'arrête au chant 24, avec la mort de Patrocle.

Une œuvre bien connue, probablement la plus célèbre parmi les récits épiques. Un classique à lire, même si je ne l'ai pas trouvé très spécial.

Tout comme pour l'Iliade, l'écriture est poétique, mais moins prononcée.

Ce n'est pas vraiment une histoire d'aventure, même si c'est qu'on en retient. Les sirènes, Circé, Scylla, le Cyclope, Calypso... Ça a été tellement recyclé et repris qu'au final, j'ai toujours eu la sensation que c'était la plus grosse part de l'œuvre. Et il n'en ai rien ! Ça tient en quatre ou cinq chants… Sur vingt-quatre.

Le récit est scindé en trois parties :

- Télémaque et la situation en Ithaque, il part prendre des nouvelles de son père, absent depuis vingt ans.

- Ulysse, et ses aventures racontées durant sa dernière escale.

- Puis enfin Ulysse débarque en Ithaque et prépare un plan pour en finir avec les prétendants de sa femme et reprendre sa place.

Ça reste une belle histoire, avec des retrouvailles larmoyantes, la présence des dieux de l'Olympe, bien que moins marqués que dans l'Iliade. Ça reste une œuvre agréable à lire.

Lecture d entre le college et le lycee.

Pour archivage

Un super livre que j'ai lu au collège comme beaucoup d'autres. Mais surtout c'est un livre culte à ne pas louper.

Bonne lecture !!!

lu en grec ancien et en français à plusieurs reprises. je ne serai jamais lassée des histoires palpitantes sur le thème de la mythologie

J'aimais Ulysse et son inébranlable envie de retrouver sa douce et fidèle femme Pénélope qui rusait pour ne jamais épouser un de ces prétendants, et son gentil fils Télémaque. Jusqu'à ce que je comprenne plus tard, en relisant, qu'il avait trompé sa femme avec Calypso.

Joachim du Bellay l'a rendu plus héroïque encore, avec son poème "Heureux qui comme Ulysse", que -je reconnais- j'ai appris avec la chanson de Ridan, et qui m'a d'ailleurs valu une honte intergalactique en prépa.

Première année, nous parlons de la Pléiade et donc de Joachim du Bellay et le professeur de lettre demande qui connaîtrait le poème sur Ulysse. Je lève naïvement la main, erreur fatale : "Alors, vous pouvez nous la réciter ?", ce à quoi je réponds bien évidemment que "Non.". Il rétorque que "Ce n'était pas une demande, mais un ordre." Bon, très bien. Je me lance

" Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage

Ou comme cestuy-là qui conquit la toison

Et puis est retourné, plein d'usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge"

et là, plutôt que Du Bellay, j'entonne le refrain de Ridan :

"Mais quand reverrai-je, de mon petit village" etc, mon professeur m'arrête et dit que je me suis trompée (pour un hélas, franchement...)

Mais bon, il était quand même content que j'eus enfin ouvert la bouche dans son cours.

Revenons au livre, je n'ai pas besoin de lui faire d'éloge, sa réputation est déjà faite.

Lu en deux semaines pour les cours (et pas parce que je n'étais pas assidue, mais parce que la professeure de culture antique avait jugé bon de nous annoncer la lecture et dans le même temps un contrôle sur les oeuvres Homère comme si Aristophane ne suffisait pas), bref j'ai cru faire une overdose.

Nestor casse les pieds avec son rêve.

Le livre est drôle dans sa chronologie : ni on le commence avec le début de la guerre, ni on le termine avec la fin de la même guerre.

Non, Homère s'est dit que c'était judicieux de faire débuter l'histoire quelques semaines avant la fin de la guerre, sans nous décrire la fin. Novateur, ou pas, puisque rien de trop concret comme oeuvre n'a existé avant lui.

Hector, le plus brave, digne, fidèle, a eu le pire sort. Achille est détestable.

Un peu déstabilisant de premier abord, j'ai réussi, au 2nd essai, à passer autour les formulations que je trouvais grandiloquentes.

Parce que pour de la poésie, en prose, cela se lit, après quelques pages, assez facilement.

Surtout qu'il y a un petit récap' dece qu'il va se passer avant chaque "chant", petits chapitres.

Une fois apprivoisée, l'histoire est fidèle à la légende : les sirènes, le cyclope, Calypso, Charybde et Scylla, des croqueurs d'hommes, tout crus, sans pitié qui donne une pointe de merveilleux horrible qui marque les plus jeunes, je le comprends mieux.

Vue la palanquée de personnages, ce n'est pas ce livre qui me fera retenir la péripétie de chacun et mieux apprendre la mythologie grecque.

Je craignais également de me lasser de la dernières partie, où Spoiler(cliquez pour révéler) le Crétois applique son plan scrupuleusement, joue à l'arc et aux haches où tout semble se goupiller incroyablement en un mois, alors qu'il n'a eu que des emm...des pendant 20 ans ^^

Un classique de la mythologie grecque. Homère écrit une épopée très captivante et dynamique. J'ai beaucoup apprécié cette lecture.

C'est un livre intéressant. J'aime beaucoup, je le relirai pour ma part.