Jack Kerouac
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Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 276
6 Citations 130 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Le vagabond solitaire la encore ou la quête de liberté est le thème. Jack Kerouac relate ses nombreuses pérégrinations à travers divers continents ou ce dernier part à la recherche des ses origines. Perso j'ai bien aimé, l'environnement côtoyé y est toujours aussi bien décrit avec une richesse une aisance langagière certaine, ou la encore l'envie féroce de vivre se fait sentir.
Je recommande.
Afficher en entierIci Jack Kerouac relate une vie décousu ou il se laisse entrainer, on sent bien que la spiritualité la quête de sens est importante dans ses pérégrinations. Devant autant de chaos qui reste sa norme singulière, jack Kerouac transmet des pans entier de son quotidien au travail et les rencontres atypique associé à ces modes de déplacements de régions en régions hors norme.
Afficher en entierJuste un de mes livres préférés. Il est impossible de le lâcher volontairement après l'avoir commencé. L'écriture est fluide et frénétique. Il n'y a aucune coupure, pas de chapitre, pas de lignes sautés donc impossible de reprendre son souffle: on est embarqués dans un road trip qui ne s'arrête que lorsque on ferme le livre pour la dernière fois. Qui n'a pas eu envie de partir en voyage improvisé après avoir lu ce livre ?
Afficher en entierUn classique. Permet d'apprécier le contexte historique des états-unis avec une narration axée sur les liens interpersonnels et les émotions au jour le jour. Jack Kerouac fait rêver à des voyages complètement libres.
Afficher en entierSur la route, le rouleau original rend une fraicheur authentique étrangère dans la version modifier, un hymne à la vie, à la quête de sens, de spontanéité sur la route ou Jack Kerouac retrace ses pérégrinations aventureuses hors normes avec son comparse l'électron libre Neal Cassady cheveux au vent, une rébellion envers l'époque restrictive d'alors sur les routes de l'Amérique. Je recommande.
Afficher en entierJe ne peux qu'être admirative dont l'auteur arrive à nous faire partager ses angoisses et décrypter son attirance irrémédiable vers l'alcool. D'une lucidité extrême sur l'enchainement mortifère peur=> alcool=> manque=> terreur => alcool, il se sent sombrer et décrit de façon tour à tour, crue et poétique sa descente en enfer. Personnage attachant , bien que très ambivalent en amour et en amitié , il jette aussi un regard critique sur son époque et sur son statut d'écrivain devenu célèbre. Seul au milieu de la foule mais ne supportant pas la solitude , il recherche une sérénité inaccessible.Bien que je reconnaisse le talent de l'auteur et sa place indéniable dans l'histoire littéraire du XXème siècle , je dois cependant avouer que j'ai une réaction partagée à la fin de ma lecture : satisfaite d'avoir approfondi ma culture sur la beat génération, et admirative de la forme littéraire mais je n'adhère pas à son propos.
Afficher en entierJe suis mitigé dans mon sentiment, aussi anarchique et palpitant qu'il soit, on s'y perd parfois, un jour je vais le lire à nouveau, histoire d’atterrir et de l'apprécier dans sa densité et sa complexité, n'est-ce pas ce qui fait le charme après tout?.
Afficher en entierC'est l'illustration de la liberté absolue, de la vie sans principes, du "vivre au jour le jour", de la quête perpétuelle d'un ailleurs - The Ouest is the best - de la recherche d'émotions, de rencontres improbables, de lumières nouvelles, d'inconnu, de dangers. Un "état d'esprit" dit un des autres commentaires, c'est ça, le point de démarrage d'une génération cherchant une contre culture, une alternative au mainstream, une génération qui étanche sa soif à la lecture des nouveaux messies, Kerouac, Ginsberg, Bukowski, Huxley, Burroughs... Un roman initiatique en quelque sorte, pour ceux en tous cas qui s'autorisent les perceptions nouvelles, le subversif, l'aventure... Qui ne se contentent pas seulement d'exister, mais qui veulent surtout VIVRE.
Afficher en entierj'ai bien aimé, toujours aussi vivant et authentique. Je recommande.
Afficher en entierUn calque romancer de l'univers et de la réalité de l'histoire beat et de Lucien carr et David Kammener.
Afficher en entierOn parle de Jack Kerouac ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-06-27T17:00:44+02:00
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2016-05-11T16:21:41+02:00
2016-02-19T19:44:39+01:00
2016-01-13T17:51:58+01:00
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Dédicaces de Jack Kerouac
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Biographie
Né dans le Massachusetts d'une famille de Canadiens français, Jean-Louis Kerouac (aussi appelé Ti Jean et plus tard Jack), le plus jeune des trois enfants, subit la mort de son frère Gérard à l'âge de 9 ans.
Jusqu'à l'âge de 6 ans, Jack Kerouac ne parle que le français et il apprend l'anglais comme seconde langue à l'école, passe sa jeunesse entre ses études, sa mère "Memere" vis à vis de laquelle il est très dévoué et ses nombreux amis. Il commence très jeune à écrire des nouvelles en se basant sur un show de la radio nommé "The Shadow" et plus tard sur les nouvelles de Thomas Wolfe. La famille Kerouac connaît des difficultés financières, Jack Kerouac aide alors sa famille en gagnant le championnat de football avec l'équipe de l'University Of Columbia et en se décidant plus tard à entrer dans les assurances. Puis vinrent les problèmes, Jack Kerouac se disputa avec son entraîneur, son père perdit son travail et sombra dans l'alcoolisme. Jack Kerouac s'occupa alors entre la marine et ses amis de l'université : Allen Ginsberg, William S. Burroughs, ... .
En 1950, il écrit son premier ouvrage intitulé Avant la route, ouvrage très inspiré des nouvelles de Thomas Wolfe. Les 7 années qui suivirent ne furent que des échecs successifs vis à vis des éditeurs. C'est pendant ces années qu'il rencontra Gary Snider qui l'entraîna dans le bouddhisme et la communion avec la nature. Kerouac retraça cette époque dans son livre les Clochards Célestes.
Sa vie errante faite de parcours insensés dans tous les sens entre les Etats-Unis et le Mexique a commencé à prendre fin lorsqu'il devint populaire. Il sombra alors dans l'alcoolisme, échouant dans sa quête de spiritualité bouddhique, brisant les liens avec plusieurs de ses amis, .... Cette déchéance pendant laquelle il écrivit quand même de nombreux livres et articles, apparut dans des shows télévisés et enregistra même trois albums parlés, fut la conséquence de l'incompréhension des médias, l'irreconnaissance de son travail par les critiques et des différents échecs de ses mariages avec Edie Parker et Joan Haverty.
Abattu et seul, il passe la fin de sa vie en compagnie de sa troisième femme Stella Sampras et de sa mère.
Le 21 octobre 1969, il s'éteint à l'âge de 47 ans à St. Petersburg en Floride.
Son ouvrage majeur reste Sur la route (Editions Gallimard) qui est le livre clé de la beat generation. Sur la Route est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise dans ce livre) dans les étendues américaines; voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis de rencontre, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle entre les gens. Le récit est le compte rendu de cette quête avec ses moments d'euphorie, mais aussi ses passages à vide, ses instants nuls, ses échecs. Kerouac rend parfaitement dans ses ouvrages la nostalgie des grands espaces.
Il a parfaitement restitué sa quête de la vérité entre christianisme et bouddhisme. Sa recherche de la vérité pour l'aider à vivre s'est traduit par toutes ces formes que sont l'écriture de poésie, la peinture, le passage par les différentes drogues, la méditation face à la nature, ...
La Beat Generation
Le mouvement de la Beat Generation est né de la rencontre en 1943-44 entre Jack Kerouac, Allen Ginsberg (1926-1997 - à écouter : Hits Of Sunshine de Sonic Youth tirée de A Thousand Leaves qui est dédiée à Ginsberg) et William Burroughs (1914-1997). Ce trio fréquente le monde des paumés et des drogués de Times Square, se frotte à la petite pègre et découvre le jazz de Harlem.
Le mot "beat" désignait depuis le XIXème siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs, "beat" en vint à signifier une manière de traverser la vie. Etre beat devint être foutu, à bout de souffle, exténué.
Kerouac y vit le style propre de toute une génération; il inventa le label : il y avait eu la génération perdue, celle-ci était la génération foutue. Ce mal du siècle né du vertige des grands espaces et décrit par Kerouac l'a conduit a s'interroger sur ce monde trop vaste qui nous écrase. Dans les années 50-60 Gary Snider rencontre Kerouac et Ginsberg qui le décrivent comme le type le plus fou et le plus intelligent qu'ils aient rencontré. C'est le personnage dont le pseudonyme est Japhy Rider dans les Clochards Célestes, 1963. Gary Snider établit de nouveaux rapports entre l'homme et la nature, liés à une nouvelle compréhension de la nature de l'homme lui-même. L'influence de Gary snider viendra infléchir le vagabond vers le "clodo du dharma", le moine bouddhiste itinérant, le vagabond sous son ombrelle trouée. "Beat" renvoie alors à la béatitude, à la disponibilité qui ouvre une nouvelle perception du monde.
La soirée d'octobre 1955 à San Francisco où Allen Ginsberg lut Howl, sa rhapsodie illuminée, et le procès pour obscénité qui s'ensuivit, fit éclater le mouvement beat dans le grand public américain.
En septembre 1957, "Sur La Route" trouva enfin un éditeur (Sur la route a été écrit entre 1949 et 1952). Du jour au lendemain, l'Amérique fut pleine de beatnicks, c'est-à-dire, dans l'image de la grande presse, d'adolescents déguisés en clochards crasseux, cheveux longs et nu-pieds, trouvant des extases mystiques au fond de piaules grouillantes de cancrelats.
Le 24 octobre 1969, on enterrait au cimetière catholique de Lowell, morne petite ville industrielle du Massachussetts, le corps de Jack Kerouac, mort d'une hémorragie abdominale à l'âge de 47 ans. Depuis quelque temps, il n'était plus que l'ombre de lui-même, revenu auprès de sa mère. Il resta sourd à la musique de Woodstock dont il aurait pu y reconnaître, comme Ginsberg, la moisson de ce que lui et ses amis avaient semé. Un chapitre était clos. Kerouac le clochard céleste, lampant sa gnôle à même le goulot et scandant ses blues à l'escale de la grande-route avait été la star numéro un du mouvement beat qu'une Amérique un peu effarouchée avait vu exploser en 1955-57. La secousse qui, partie d'un clan de copains emportés par le tourbillon d'un narcissisme extatique, avait fini par transformer le paysage culturel, voire politique de l'Amérique et laissa un profond sillage.....