Paul Colize
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Note moyenne : 8.03/10Nombre d'évaluations : 87
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je redécouvert la période de guerre entre les croates et les serbes.
Il y a une belle intrigue, malgré le manque d'action, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Afficher en entierPaul Colize, dans son nouveau roman Devant Dieu et les hommes, nous rappelle un évènement qui s’est produit dans les années 50 : un incendie dans une mine à Marcinelle et qui causa la mort de plus de 200 mineurs.
En s’inspirant de faits réels, l’auteur nous fait assister au procès de deux mineurs, non pas soupçonnés, mais carrément accusés d’avoir profité de la catastrophe pour tuer leur contre-maître, surnommé le Kapo par les hommes de son équipe.
Ce roman est très intéressant et pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, la catastrophe en elle-même, racontée par ceux qui y ont survécu, par les épouses qui ont attendu des jours entiers que tous les corps soient remontés, espérant les vivants, pleurant déjà leurs morts.
Le procès ensuite. Pour les amateurs de polars judiciaires, les interrogatoires, les plaidoiries, les témoignages sont autant de démonstrations d’une justice qui condamne avant de juger car ces mineurs, italiens débarqués à la mine souvent très jeunes, parlant à peine français, sont surtout coupables d’un délit de faciès. Ils ne comprennent pas certaines questions délibérément compliquées par le procureur, leurs réponses approximatives interprétées. Comme encore parfois de nos jours. Du racisme à l’état pur.
On ne sait ce qui est le plus touchant dans ce roman : le décès des mineurs ou ce procès de deux victimes de la mine et de la machine judiciaire.
Beaucoup de dialogues, peu de descriptions, en font un roman qui se lit très rapidement.
Une bonne surprise pour moi qui n’avait pas encore lu de livre de Paul Colize.
Afficher en entierLa catastrophe du Bois du Cazier en Belgique a eu lieu le 8 avril 1956, c'est une des catastrophes minières les plus meurtrières, 262 mineurs périssent asphyxiés seuls treize mineurs survivent. L'auteur a choisi ce drame qui a réellement existé pour construire une fiction passionnante. Le procès de Marcinelle débutera deux ans plus tard. Deux mineurs italiens rescapés sont accusés d'avoir tué leur contremaître, profitant du drame pour commettre l'irréparable.
Entre en scène le personnage de Katarzyna, une jeune femme qui débute dans le journalisme, elle porte en elle un terrible secret, féministe avant l'heure. Elle couvre l’événement, c'est à travers son regard que nous allons suivre le procès. Le procès va mettre en lumière les conditions de travail extrêmement dangereuses des mineurs, à fortiori des mineurs venus de l'étranger. Le racisme, les humiliations, les retenus sur salaire, le manque de sécurité étaient quotidiens. L'action se déroule le plus souvent dans un prétoire et aurait pu prendre la forme d'une pièce de théâtre. Les plaidoiries sont bien menées et on a vraiment l'impression d'être sur les bancs du public. J'ai beaucoup aimé « l'utilisation» du dessinateur judiciaire pendant le procès pour donner au lecteur une vision animalière et caricaturale des différents intervenants. L'auteur a su créer une ambiance immersive, ses protagonistes sont bien développés on entend même l'accent italien des accusés. Au-delà du drame en lui-même, les thèmes abordés sont profonds avec une grande connaissance de la psychologie humaine et des questions sociales ou morales. Le procès que l'on aurait pu croire joué d'avance va se révéler bien plus complexe et nous réserver quelques surprises, la manifestation de la vérité est à ce prix. Un excellent roman à découvrir pour se replonger dans une autre époque entre Germinal et Douze hommes en colère. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/10/02/40028415.html
Afficher en entierMagnifique suspense , j’ai aimé le style
Afficher en entierMatchs de foot truqués, moralité douteuse de la jet set, enquête Romi elle. Nous voilà entraînés dans une folle poursuite, de Bruxelles à Johannesburg, de berlines luxueuses en taxis miteux, de Casablanca à Paris, en passant par la frontière algérienne à dos de mulet; vous allez tremper votre chemise
Afficher en entierUne fois de plus Paul Colize m’a emportée dans son histoire. Des chapitres très courts avec cliffhanger à chaque fin imposent un rythme soutenu tout au long du récit. Un scénario mené de main de maître jusqu’au dénouement. Un crime est commis sur une jeune femme. Niko, artiste peintre est le seul coupable plausible, mais il ne répète qu’une seule phrase « Ce n’est pas moi ». Alors, c’est la directrice de l’établissement psychiatrique ou Niko est placé pour analyse et son avocat, qui vont mener l’enquête. Et celle-ci va se révéler intense. Niko est un personnage attachant que la vie n’a pas épargné. Une enfance destructrice psychologiquement et un parcours touchant, qui ne laisse pas indifférent. Une plume addictive, sur une double temporalité qui nous tiens en haleine jusqu’au bout.
Afficher en entierEn fait de procès, c'est surtout celui du virilisme que dresse ce roman. Du virilisme et du cynisme dont peut faire preuve un état occidental, ici la Belgique en terme de politique migratoire. L'intention est louable, le récit est prenant et très instructif par rapport à la catastrophe du Bois du Cazier, mais malheureusement, les ficelles de l'intrigue sont un peu épaisses et les personnages caricaturaux. Si on se laisse emporter par la verve de Colize, on referme le bouquin en se disant qu'un peu plus de finesse n'aurait pas fait de tort. Une demi-déception.
Afficher en entierPeut-être un peu moins bien que les précédents!
j'ai trop misé sur cet auteur qui m'a emballé à trois reprises; là j'ai moins aimé. Beaucoup de personnages, des effets de style qui m'égarent un peu et pour finir, un dénouement qui n'en est pas vraiment un.
Je vais tout de même poursuivre avec Paul Colize car on ne reste pas sur une impression en demi-teinte.
Les références musicales sont néanmoins toujours bien présentes; ceci est un compliment!
Afficher en entierPaul Colize est indubitablement mon auteur belge favori. Ses livres me passionnent à chaque fois et je reste sous le charme de la manière dont il aborde des thèmes très actuels avec une plume si envoûtante.
Dans son dernier opus, « Devant Dieu et les hommes », il revient sur un événement réel tragique qui a ébranlé l’été 1956 : la tragédie du bois du Cazier. Plus importante catastrophe minière en Belgique, il coûtera la vie à plus de 250 mineurs (262 décès exactement) par asphyxie.
Dans ce roman procès, mêlant fiction et réalité, Paul Colize y intègre l’histoire d’un meurtre ayant eu lieu au fond de la mine, le même jour, par deux mineurs contre leur chef. Deux ans plus tard, doit se tenir le procès retentissant de ces deux individus. Afin de couvrir le procès, une jeune journaliste, Katarzyna est envoyée par le quotidien « Le Soir » (journal existant toujours encore en Belgique aujourd’hui).
Le roman revient sur ce procès en particulier. Traitant aussi de la condition féminine dans le milieu machiste par excellence du journalisme courant des années 50, j’ai adoré ce voyage dans le temps, orchestré d’une plume main de maître, argumenté d’une plume fluide et agréable par cet auteur de talent.
Alors que les témoignages se succèdent, chacun apporte des éléments neufs, mettant en lumière tant le crime que la véritable tragédie. On y apprend plein de choses, notamment sur la condition des mineurs ainsi que sur le racisme ambiant des travailleurs étrangers tant italiens que polonais.
Écrite d’abord sous la forme d’une pièce de théâtre, elle a été jouée par des grands noms de la littérature noire lors du festival littéraire des Quais du Polar, à Lyon, en 2021. Devant le succès retentissant, la pièce est devenue un roman émouvant et passionnant.
Afficher en entierBonne lecture avec ce roman noir mettant également en avant un fait réel qui a eu lieu en Belgique en 1956, la catastrophe de la mine du Bois du Cazier à Marcinelle. Je dois dire que je n'avais jamais entendu parlé de cette catastrophe et donc ce roman a été instructif de ce côté là, on ressent que l'auteur a passé du temps à y faire des recherches pour écrire son récit, celui-ci étant écrit, au départ, comme une pièce de théâtre et à ensuite été écrit sous forme de roman.
Nous sommes donc plongé au coeur d'un procès de 2 mineurs italiens accusés du meurtre de leur supérieur. J'ai apprécié la plume de l'auteur (que je découvrais pour la première fois) qui m'a transporté dans cette salle d'audience, j'avais l'impression d'y être présente également. Les mots techniques sont compréhensibles et les chapitres ne sont pas trop longs, ce qui donne une lecture fluide sans longueur. J'ai apprécié découvrir les différents personnages (accusés, journalistes (j'ai adoré Katarzyna), avocat, procureur...) et leur témoignage, on se met à enquêter nous même d'une certaine façon, en se posant la question de savoir si Donato Renzini et Francesco Ercoli sont coupables ou pas.
Et puis il y a thèmes et sujets abordés, tel que la discrimination, la place de la femme, le racisme, la xénophobie, le machisme, la vie après guerre ou encore les conditions des mineurs, mais avec également une jolie touche de solidarité féminine. Tous ces éléments on rendu l'histoire prenante et remplis d'émotions diverses.
C'était donc une bonne lecture (sur une histoire terrible), je lirais très sûrement d'autres romans de l'auteur.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Paul Colize
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Editeurs
Gallimard : 6 livres
Editions Krakoen : 3 livres
Pocket : 3 livres
HC Editions : 3 livres
La Manufacture de livres : 2 livres
Fleuve Noir : 2 livres
Seff Editions : 1 livre
12-21 : 1 livre
Biographie
Paul Colize est né en 1953, il est marié et est le père de trois enfants.
En dehors de l'écriture, il exerce également la profession de consultant en management et consacre son temps libre au piano et au badmington.
Il est l'auteur de cinq romans.
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