Jacques Chessex
Auteur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.9/10Nombre d'évaluations : 58
3 Citations 38 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Très bon récit de Jacques Chessex, une histoire saisissante. le destin tragique d'Arthur Bloch, marchand de bestiaux à Payerne en 1942, dans une Suisse tiraillé entre deux idéologies. Ce cour roman ce lit très vite et nous montre jusqu'où l'homme peut aller dans l'horreur pour ses croyances.
Afficher en entierun témoignage dur qui nous montre la cruauté humaine et ce que l'homme à pur faire pendant la seconde guerre mondiale.
Afficher en entierInspiré d’un fait divers, ce court roman nous plonge dans le sombre, le sordide. Nécrophagie, nécrophilie, sont au programme de ce récit. Appétissant, n’est-ce pas? Ajoutez à cela une ambiance de début de XXè siècle, avec ses superstitions, ses croyances sur la présence du Diable, voyant en ces crimes abominables la marque du Malin, la signature incontestable d’un vampire. Bientôt, la méfiance est de mise, on surveille son voisin, les gens de passage, on voit le mal partout, le vampire peut être n’importe qui.
Alors quand on surprend Favez s’adonner à la zoophilie, tous pensent tenir le coupable. Si les crimes qui lui sont reprochés sont horribles, l’existence de Favez n’a pas été une partie de plaisir. On plonge une nouvelle fois dans ce que l’humain peut commettre en atrocités, en horreurs.
Un petit roman pour toucher du doigt le côté obscur de l’Homme.
Afficher en entierJ'ai trouvé la plume de Chessex agréable, légère, avec de belles description. Le texte est facile à lire.
Malheureusement le livre est tellement court et les personnages tellement survolés qu'on arrive pas à les ressentir, à les apprécier et les détester. On peut se sentir un peu mal avec le passé de Favez, mais c'est tout. Sur ce point, je reste un peu sur ma faim.
Mais il faut dire que je ne suis pas sûr que quelqu'un puisse représenter au mieux l'aspect psychologique du vampire que ce que l'auteur à fait ici.
En lisant, j'ai eu une petite pensée pour ma grand-mère, quand l'instructeur fume un cigare Fivaz. Elle qui, à l'époque, travaillait pour Fivaz. Et je dois dire que je suis aussi contente d'avoir pu lire des noms de bleds que je connais.
Afficher en entierJ'ai trouvé la plume de Chessex agréable, légère, avec de belles descriptions. Le texte est facile à lire, même si le sujet n'est pas joyeux du tout.
Le livre est très court mais nous permets de nous plonger dans la ville de Payerne à cette époque-là. Les personnages sont vites détestables. (Même si l'un d'eux était bien vu à Payerne à l'époque).
Un petit plaisir que j'ai eu en lisant ce livre, c'est de faire des recherches des lieux mentionnés, juste pour pouvoir situer aux mieux l'histoire. Sauf, la rue à Thomas, que je connais déjà.
Afficher en entierUne relecture de ce classique de l'auteur suisse Chessex. J'avais détesté ma première lecture et ce fut pareil pour la seconde.
L'auteur est cru dans ses descriptions du drame de Payerne. Il n'y a pas de sentiment et je n'arrive pas à accrocher.
Afficher en entierLivre intéressant, et venant de cette région je n'en n'avais jamais entendu parler, cela m'a étonnée mais c'est important de le savoir et de parler de cette haine que même le peuple suisse, reputé pour être neutre avait envers les juifs à cette époque.
Afficher en entierJ’ai du lire ce livre pour l’école et j’ai détesté !
J’ai du écrire un commentaire comme devoir je vais donc m’en servir ici.
Un Juif pour l’exemple de Jacques Chessex, rapporte un crime antisémite commis en 1942 à Payerne. Chessex compte ce crime odieux car il dit se sentir coupable autant que les meurtriers. Ce roman relate donc des faits réels de façon romancée selon la vision de l’auteur. On y parle du climat de la guerre, de la montée du nazisme en Suisse et plus particulièrement à Payerne. Le sujet central est l’antisémitisme et le crime qui y est relié. De plus, Chessex souhaite se pardonner lui-même de ne pas avoir pu agir en 1942 et que le peuple se souvienne de ce crime. La scène la plus forte décrite dans le livre, à mon avis, est celle du meurtre d’Arthur Bloch. Je me questionne, par ailleurs, sur la légitimité de Chessex à conter ce passage de l’histoire sans avoir été présent et sans avoir jamais réellement su ce qu’il s’était passé ce soir-là. Le travail de développement des personnages est, selon moi, presque inexistant étant donné que tous les protagonistes étaient réels. Finalement, le deuxième paragraphe du chapitre 15 me choque tout particulièrement. Chessex y donne tous les arguments contre l’écriture de ce roman mais finit par se justifier péniblement et faiblement. Ce que l’on retient après avoir lu ce livre ce n’est pas l’affreuse histoire d’Arthur Bloch mais la justification laborieuse d’un auteur qui cherche à se pardonner lui-même d’un crime qui n’est un rien lié à sa personne. Pour conclure, je n’ai pas particulièrement apprécié lire ce livre, je trouve qu’il n’apporte rien à la mémoire de ce crime, il sert uniquement à soulager un auteur sur le déclin.
Afficher en entier« L’ogre » de Jacques Chessex a obtenu, en 1973, le prix Goncourt. Cette œuvre très œdipienne, profonde quant à son sujet et novatrice quant à son style, de son écriture tout en touches successives croquant avec art et illuminant les banalités et les fulgurances du quotidien, nous permet de mesurer le gouffre qui existe désormais entre les prix Goncourt d’il y a cinquante ans et l’énorme majorité des Prix Goncourt de ces dernières années.
Afficher en entierJe n'étais pas certaine, au vu du résumé, de ce dans quoi je m'étais embarquée mais la narration était très fluide.
Il s'agissait à la fois d'une fenêtre ouverte sur les rites funéraires suisses protestants et sur le psyché troublé du narrateur.
Étant du genre à me perdre moi-même durant les offices religieux, je m'y suis pas mal reconnue. Mes pensées se sont, cependant, pas aussi poétiquement formulées, ni aussi coupables.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé que "la mort du voisin" était une expérience intéressante et appartenant à une littérature que je n'explore que très peu.
Afficher en entierOn parle de Jacques Chessex ici :
2010-09-30T21:40:54+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Jacques Chessex
et autres évènements
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Editeurs
Grasset : 18 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Gallimard : 3 livres
L'Age d'Homme : 2 livres
Bernard Campiche : 2 livres
Zoé : 2 livres
Mermod : 1 livre
Payot : 1 livre
Biographie
Considéré comme l'un des plus grands écrivains de la Suisse romande, Jacques Chessex a fait ses études à Fribourg, puis à Lausanne, où son cursus de lettres l'amène à la rédaction d'un mémoire sur Francis Ponge. Il s'oriente vers l'enseignement du français mais écrit depuis son plus jeune âge de la poésie, et publie son premier recueil à l'âge de 20 ans. Le suicide de son père, qui survient peu après, marque une coupure dans sa vie et crée un manque qu'il tente de combler par l'écriture. Ses romans, essais, poèmes et récits exercent une influence certaine sur la littérature romande et le font apprécier du public français sur lequel il a un impact d'autant plus grand qu'il entretient des liens étroits avec Paris. Il a ainsi été chroniqueur pour la NRF. En 1973, il obtient le prix Goncourt pour son roman 'L' Ogre' et reçoit la Légion d'honneur à Berne en 2002. Ajoutons à son palmarès le Grand prix du langage français, reçu en 2003 pour l'ensemble de son oeuvre, et le Grand prix du rayonnement français de l'Académie française. Avec des titres comme 'Avant le Satin' ou 'Le Vampire de Ropraz', Jacques Chessex communique toute sa vie sa passion pour la femme, les livres, les paysages, et mêle des thèmes surprenants comme l'érotisme et la transcendance, le tout servi par sa brillance stylistique.
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