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Ian Manook

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Biographie

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Note moyenne : 7.64/10
Nombre d'évaluations : 323

0 Citations 192 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Ian Manook

Sortie France/Français : 2024-04-03

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par maripim 2024-03-25T20:36:07+01:00
Yeruldelgger, Tome 1

Plus qu'un super polar à l'intrigue bien ficelée et aux personnages campés et très attachants, Yeruldegger m'a fait découvrir et hautement apprécier la Mongolie, un pays magnifiquement décrit, de ses paysages épiques à l'humanité touchante de ses habitants. Je recommande +++.

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Commentaire ajouté par wibe 2024-04-01T16:43:55+02:00
Yeruldelgger, Tome 3 : La Mort nomade

J'avais déjà lu les 2 premiers Yeruldelgger. J'avais adoré le premier et moins le second mais assez quand même pour entamer le 3ème opus. Même si j'ai aimé retrouver le personnage de Yeruldelgger. Ce troisième tome n'est clairement pas a la hauteur du premier, ni même du second livre. L'histoire est même assez différente, on s'embarque plus dans un genre d'enquête internationale plutôt que rester centré sur le personnage principal. ça part un peu dans tous les sens. Un livre confus je trouve. Je pense que ce livre sur Yeruldelgger était de trop, il n'y avait plus rien a raconter sur ce personnage.

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Inspecteur Kornelius Jakobson, Tome 3 : Krummavísur

Les pays du froid m'attirent de plus en plus. Je trouve leurs paysages emplis de magie et de poésie, de force et de grâce, ils s'accordent à mon âme rêveuse. J'aime ces magnifiques drapés de blanc à la beauté presque irréelle qui forment un contraste saisissant avec la pierre volcanique noire et rugueuse aux accents lugubres et hostiles.

Alors ces histoires qui m'emmènent dans ces immensités glacées me ravissent.

« Krummavísur », troisième opus de la trilogie islandaise de Ian Manook, fait suite à « Heimaey » et « Askja ». Je n'avais pas encore abordé ce cycle et je n'aime pas lire les séries dans le désordre mais lorsqu'on m'a proposé la lecture de ce policier dans le cadre d'une masse critique, je n'ai pas hésité bien longtemps je l'avoue, et j'ai espéré secrètement le recevoir. Je remercie très sincèrement Babelio et les éditions Flammarion pour leur envoi.

C'est donc sans rien connaître les deux premières enquêtes que je suis partie à la rencontre de l'enquêteur peu conventionnel Kornelius Jokobs. En définitive, je n'ai pas été gênée, l'auteur dit l'essentiel pour que le lecteur ne soit pas perdu et ait envie de revenir sur les deux premiers volumes.

*

Krummavísur est une chanson appartenant au folklore islandais, une complainte triste qui raconte l'histoire d'un corbeau gelé et affamé pris dans la tempête.

1995 – Un petit avion survole en pleine tempête le Vatnajökull, le plus grand glacier d'Islande. En difficulté, il s'écrase sur le glacier avec à son bord, le pilote et un passager menotté à une mallette.

« le corbeau s'est endormi dans une fissure

Dans la nuit noire et sa froidure »

2002 – Deux hommes encordés sur l'Helka, le volcan le plus actif de l'île, découvrent deux corps figés dans la glace.

« le corbeau s'est endormi dans une crevasse

En attendant qu'hiver se passe… »

Aujourd'hui – La jeune inspectrice Botti enquête sur la jeune Anika retrouvée morte à l'intérieur d'un chalutier.

Aujourd'hui encore – Une secousse sismique dans l'océan atlantique engendre un tsunami qui remonte jusqu'aux côtes islandaises. Ce spectacle à ciel ouvert a attiré de nombreux curieux venus voir le mascaret glisser jusqu'au glacier. Parmi eux, se trouve l'inspecteur Kornelius Jokobs, venu filmer la vague. Une partie du glacier soumis à l'énorme pression s'effondre, libérant trois corps enchâssés dans la glace.

Le lecteur se doute bien qu'il existe un le lien entre tous ces évènements mais lequel ? Et si lien il y a, et si comme moi, vous faites le calcul, ne devrait-il pas y avoir quatre cadavres ?

En tout cas, il n'en faut pas davantage pour que la curiosité du policier soit éveillée, lui qui a été poussé à une retraite anticipée dans le tome précédent.

*

C'est ainsi que j'ai fait connaissance avec cet inspecteur qui fredonne sans cesse la complainte du corbeau. Il s'avère très vite que, très bon enquêteur, il est cependant peu apprécié de ses anciens collègues de travail. En effet, ce géant amateur de femmes, opiniâtre et solitaire, est peu respectueux ni de la hiérarchie, ni des procédures.

J'ai tout de suite apprécié cet inspecteur intègre, grande gueule, frondeur et impulsif dont la vie sentimentale est plutôt décousue.

Les autres personnages qui composent l'équipe de Kornélius sont également bien campés : l'audacieuse Botty, Ida la légiste et Ari Eiriksson, un tout jeune inspecteur en charge de l'affaire des trois hommes retrouvés morts. Sa description haute en couleur a retenu mon attention, me faisant sourire à maintes reprises par sa manière étrange de penser et de parler.

*

Le récit est particulièrement prenant avec des rebondissements tout au long de l'intrigue, d'autant que la plume d'Ian Manook, nerveuse et sombre, très cinématographique, donne à voir la beauté sauvage et âpre de l'Islande. L'auteur plante parfaitement le décor où la terre de feu et de glace, le ciel gris ardoise et la mer d'un bleu glacial et translucide sont omniprésents et entrent en collision.

Cet endroit inhospitalier m'a donné des envies de voyage. Ian Manook dépeint si parfaitement la nature islandaise que l'on pourrait croire qu'il est natif de ce pays. J'avais eu cette même impression avec sa trilogie « Yeruldelgger » où il décrivait la Mongolie de manière admirable.

« C'est l'Islande. Un nuage ventru comme un édredon étouffe le soleil. Tout se fige aussitôt et l'homme se tait, surpris par le froid soudain. le paysage tout entier s'éteint en noir et blanc. »

On aurait envie de se perdre dans la contemplation de ces paysages grandioses et imposants, si on ne ressentait pas également une note de tristesse devant notre responsabilité face au réchauffement climatique particulièrement visible en Islande où la fonte des glaciers s'accélère à une vitesse inquiétante.

« Kornélius regarde ce glacier que les Islandais considèrent comme un être vivant et qui meurt doucement, comme un être qui a vécu. Quelques mois plus tôt, dans l'Ouest, au nord de Reykjavik, on a "enterré" un glacier. le premier des quatre cents du pays à avoir disparu. Fondu. »

L'auteur a également réalisé un travail de documentation important sur les relations compliquées entre le Danemark et les Etats-Unis, la corruption des hommes politiques, la violence et les vices des hommes influents.

*

Voici un roman policier bien mené, fluide et terriblement efficace. L'intrigue passionnante, addictive à souhait, est marquée par la présence continuelle de la nature. Je me suis laissée emporter par le chant lugubre du corbeau survolant ces lieux transpercés de lumière et d'ombre.

« Tant de choses peuvent le blesser

Tant de choses… »

Un très bon moment de lecture.

En lien, je vous mets Krummavísur, la très belle complainte du corbeau :

https://www.youtube.com/watch?v=TdYQu-pB3nU

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Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-04-11T19:38:43+02:00
L'Oiseau bleu d'Erzeroum

Après la série « Yeruldelgger », un très bon policier en pays mongol où se mêlent suspense, paysages sauvages et traditions, je découvre Ian Manook dans un registre bien différent. En effet, « L'oiseau bleu d'Erzeroum », premier tome d'une trilogie, est incontournable pour ceux qui veulent comprendre le génocide arménien par les Turcs en 1915 et la diaspora qui suivra.

A travers le regard de sa propre grand-mère, l'auteur raconte l'enfer de la déportation vers le grand désert de Deir-ez-Zor et l'extermination du peuple arménien autour de personnages nuancés et parfaitement dessinés.

*

Ce livre est d'une puissance évocatrice telle que même si l'auteur a enlevé les scènes les plus dures, le premier tiers du roman est difficile à lire. Malgré ces coupes, les descriptions d'une violence brute et impitoyable montrent l'ampleur de la tragédie, la violence et l'acharnement à éradiquer tout un peuple.

« La haine est un gaz lourd. Il traîne sur la plaine longtemps après la fin des combats. »

Il existe des mots pour décrire la chaleur, la faim, la soif, les agressions physiques et sexuelles, les blessures, la peur, l'épuisement et les corps qui renoncent. Il existe des mots qui brisent, abîment, exterminent, massacrent. Il existe des mots qui montent la détermination, la ferveur, le fanatisme, la haine à nuire, à détruire.

Et dans ses mots, le lecteur encaisse de plein fouet le désespoir, l'incompréhension, le courage, la peur et la souffrance des uns, la haine et l'inhumanité des autres.

Totalement chamboulée par cette lecture, je reste sans voix, trouvant difficilement les mots pour dire combien ce récit m'a touchée, émue, remuée, bouleversée. Je crois sans peine tout ce que dit l'auteur, mais j'ai du mal à réaliser comment des êtres humains peuvent faire preuve d'autant de barbarie, de sadisme et de cruauté envers d'autres êtres humains. Et pourtant, chaque jour, les images des conflits actuels nous frappent par leur monstruosité, montrant combien l'homme est capable du pire : purification ethnique, tortures, viols, exécutions, tueries, dans la plus extrême dénégation de l'humanité des autres.

« L'abattement de leurs victimes donnent aux hystériques le courage des lâches. »

*

L'histoire commence en 1915 en Arménie turque près d'Erzeroum, alors que le ministre de l'Intérieur turc Talaat Pacha déclenche un plan « Expédition » visant la purification ethnique par l'effacement des chrétiens arméniens et la confiscation de leurs biens afin de fonder une nation turque. L'histoire s'achève au moment où débute la seconde guerre mondiale.

L'auteur nous raconte comment deux soeurs, Araxie, dix ans, et Haïganouch, six ans, vont réchapper du génocide qui causera la mort de plus d'un million et demi d'Arméniens, dont la famille des deux fillettes.

« Vienne la nuit, sonne l'heure

Les jours s'en vont, je demeure… »

Guillaume Apollinaire

*

C'est un récit sans rancune ni colère, un récit plein d'humanité mais sans oubli non plus, un récit qui oscille entre douceurs et atrocités. Malgré une ambiance sombre et tendue, les petites orphelines croiseront sur le chemin de la déportation, des personnages lumineux, d'une grande bonté, tout comme des monstres.

« La morale, c'est pour les faibles. La politique, c'est justement la victoire de l'efficacité sur la morale. »

Leurs deux voix vont se mélanger à d'autres, amenant des regards croisés et complémentaires sur cette tragédie : il y a la vieille Chakée douce et généreuse ; la jeune Assina, femme-enfant mariée à un Turc d'une grande brutalité ; Agop et Haigaz, de jeunes Arméniens ; Christopher Patterson, un soldat américain, et encore d'autres qui chacun à leur manière élargissent la vision du conflit et apporte un nouvel éclairage.

*

L'écriture d'Ian Manook est belle de simplicité, terriblement émouvante, forte et âpre tout en étant lyrique, prenante mais parfois insupportable.

De ces histoires d'enfance crues et éprouvantes, beaucoup d'émotions se télescopent. Parfois, une lumière perce les ténèbres et la noirceur humaine. D'autres fois, fusent quelques lignes poétiques d'une grande beauté, jusqu'à ce que les images fassent sens et se teintent d'horreur.

« C'est un trou de verdure au creux des collines bleues, brodé de mûriers et d'aubépines. Au fond chante un ruisseau limpide. Il court dans l'herbe verte qui bruit sur ses berges du silence léger des fleurs de pavot sauvage. Leurs corolles rouges sont des papillons écarlates. Krikor est le premier à rouler dans l'herbe, sa chemise blanche mouchetée de trois taches de sang. Comme des coquelicots. »

Le texte abonde d'images, mais aussi de sons, de couleurs, d'odeurs, de sentiments, de peurs, de désirs, d'envie de survivre et de se reconstruire.

Le thème central sur le génocide arménien est lourd et violent. Néanmoins, l'oiseau bleu d'Erzeroum tatoué sur les deux fillettes survole le temps, l'histoire avec un grand H et transmet de beaux messages d'amour, d'amitié, d'identité, de résilience, de sacrifice, d'espoir et de survie.

« … chacun de leurs bourreaux a été, un jour, cet enfant innocent promis à l'amour et à la paix. »

*

Pour conclure, ce que je retiens de ce magnifique roman, c'est cet oiseau bleu si petit mais si lumineux, symbole d'espoir et de résilience de tout un peuple. M'étant attachée aux personnages, je referme ce roman en pensant à sa suite, « le chant d'Haïganouch ».

Un roman indispensable pour tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur le génocide arménien, un pan de l'histoire trop peu évoqué et mal connu.

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Commentaire ajouté par Elerinna2 2024-04-14T19:45:54+02:00
Storia, Tome 1

Ces nouvelles ne sont clairement pas tout public, sombres, gores parfois, elles laissent toujours à la fin un sentiment sombre. Néanmoins chaque auteur a repris brillement et intelligemment le conte qu'il adapte, chacun e manière différente. C'est souvent surprenant, toujours bien écrit. Ce n'est pas un recueil que je conseil aux âmes sensibles mais si vous avez le coeur bien accroché foncez !

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Inspecteur Kornelius Jakobson, Tome 3 : Krummavísur

Krummavísur est le troisième tome d’une série consacrée à l’inspecteur Kornelius Jakobsson. Si je n’ai pas lu les précédents, cela ne m’a posé aucun souci pour apprécier pleinement l’intrigue, le style et le caractère « jakobssonnien » du personnage principal… Un thriller captivant et vraiment dépaysant!

Les forces spéciales islandaises interceptent un chalutier avec à son bord deux pêcheurs qui transportent le corps d’une adolescente recherchée depuis plusieurs jours dans le pays. A peine arrêtés, les deux hommes sont agressés par le député Gunnar Bergmansson, désireux de venger la jeune fille de quinze ans avec qui il « entretenait une liaison »… Botty Sigmarsdottir, une ancienne collègue de Kornélius est chargée de l’enquête. Pendant ce temps, Kornelius Jakobsson, qui vit assez mal sa retraite anticipée, découvre par hasard les corps de trois hommes emprisonnés dans un glacier vieux de mille ans. Or ces corps n’ont pas l’âge du glacier, ils sont décédés depuis peu…

Parmi les auteurs islandais pur souche que j’ai eu l’occasion de lire, aucun d’eux n’est capable de rendre grâce à ce pays plus que Ian Manook lui-même, de son vrai nom Patrick Manoukian, auteur français né à Meudon dans les Hauts-de-Seine. Lire sa biographie vous apprendra les raisons pour lesquelles il est capable d’écrire un roman aussi immersif que Krummavisur. De longs voyages au cours de sa carrière de journaliste, éditeur et écrivain, lui ont donné l’opportunité de comprendre les us et coutumes d’Islande, de s’imprégner des légendes fondatrices d’une culture, parmi laquelle le krummavísur , lugubre complainte des corbeaux qui meurent de faim…, sans oublier l’évocation alléchante des spécialités culinaires et les sources chaudes typiques dans lesquelles on se prélasse entre connaissances nus comme des vers…

Ce qui interpelle dans ce roman, ce sont tout d’abord les pages de descriptions d’une nature sauvage et déchainée, de remparts de glaciers et d’océan démonté, un spectable grandiose sans cesse renouvelé. Vous souhaitez être dépaysé et avoir l’impression de prendre un bon bol d’air sans quitter votre canapé, ce livre est fait pour vous! Mais nous ne sommes pas dans un guide touristique, loin de là, les paysages malmenés le sont autant que les hommes dans ce pays de glace où les intérêts des uns et des autres prennent le pas sur la moralité, où la corruption s’étend jusque dans les hautes strates du gouvernement… L’intrigue des plus sombres explore plusieurs thématiques : des dérives sociales où des notables se rendent coupables de pédophilie, des considérations géopolitiques et environnementales autour d’un projet top secret de l’armée américaine avorté durant la Guerre Froide, dont les retombées actuelles impactent les Etats-Unis, le Danemark et l’Islande… Une trame fictive sur une base réaliste font de ce thriller intense et passionnant une réussite !

Je remercie les Editions Flammarion et Babelio pour ce roman obtenu dans le cadre d’une opération Masse Critique Mauvais Genre.

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Inspecteur Kornelius Jakobson, Tome 3 : Krummavísur

Merci à Babélio pour cette masse Critique ainsi que les Editions Flammarion.

Krummavísur c’est le dernier de la trilogie islandaise de Ian Manook et le retour de Korneluis Jakobsson dit le Troll.

En pleine tempête et à bord d’un chalutier groenlandais, la jeune inspectrice téméraire Botty, dans une scène digne d’un film d’action, arrête les deux assassins d’une jeune fille portée disparue Anika 15ans.

En Islande, le froid assassin rend deux corps conservés dans la glace du Vatnajökull puis ensuite un autre. Les corps n’ont apparemment rien à voir entre eux mais quand sur l’un deux est découvert une blessure mortelle, Kornelius, en presque retraite, ne peut s’empêcher d’y fourrer son nez. Les américains s’en mêlent, font disparaître les corps et l’inspecteur Ari Eiiksson pas encore aguerri aura Kornélius comme consultant pour l’aider dans cette enquête. Dans cette contrée froide, le réchauffement climatique sévit, une base nucléaire américaine à l’abandon et oubliée fait jour. Forcément, les évènements ont un lien et Kornélius devra en trouver le fil conducteur, une quête de la vérité qui va le plonger dans les arcanes d’un scénario dangereux et impliquant les services secrets.

Manook ne cherche pas une efficacité immédiate, l’enquête dans ce contexte géopolitique où interviennent corruption mensonges, manipulation et pouvoir sera difficile. Comme toujours la patte de l’auteur est reconnaissable avec la particularité de certains personnages comme l’inspecteur Ari et ses sept cent trente-quatre proverbes, Botty la super Boottyful, Ida celle qui fait battre le cœur de Kornélius et Kornélius personnage complexe à lui tout seul. Comme son écriture très visuelle avec l’image des glaciers aux couleurs étonnantes, le lac, la mer, les volcans, la vague géante qui déferle et devient mortelle. Et l’envers de la carte postale avec la découverte d’une base nucléaire et ce que cela comporte pour la nature, la glace qui se détache des glaciers, les vagues meurtrières qui en découlent, l’homme contre la nature est peut- être ce qui me fait le plus froid dans le dos.

J’aime à penser que c’est ce que l’auteur a voulu dans ce polar, attirer notre attention sur ce qui se passe dans ce pays d’Europe du Nord mais qui pourrait se passer ailleurs.

Et j’allais oublier l’immersion culinaire et des noms imprononçables qui nous immergent comme des icebergs dans cette contrée !

Un polar pour des lecteurs pour veulent partir au bout du monde et qui sont exigeants.

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Commentaire ajouté par lily3801 2024-05-06T22:16:45+02:00
Ravage

Cette semaine, j'ai entrepris la lecture d'un ouvrage qui m'a donné des frissons.

Nous sommes dans le nord-ouest du Canada. Vois-tu la neige, les montagnes, les rivières gelées, les caribous, les bisons ? Cette nature magnifique, sauvage...

C'est dans ce lieu magique que plusieurs hommes vont oublier leur humanité, leur sens de la justice pour redevenir sauvages et partir à la chasse à l'homme sur plusieurs jours.

Red Artic, hiver 1931, dans le Grand Nord Canadien, deux personnes viennent se plaindre au poste de la Gendarmerie royale, qu'un homme inconnu trappe sur leurs terrains de chasse.

Deux gendarmes vont aller rendre visite à ce monsieur, vérifié son permis de trappe. Mais tout ne se passe pas aussi facilement, un des policiers est blessé et il faut revenir très vite au village.

Suite à ce revers, l'inspecteur Walker, pense qu'il n'a pas d'autres choix, que d'aller déloger ce sinistre individu. Personne ne sait d'où il vient, quel est son nom, ce qu'il fait là.

Une immense chasse à l'homme s'organise, personne ne cherche à savoir qui a tort ou raison, il faut arrêter cet homme, question de fierté... Une meute d'une trentaine d'hommes armés, équipés de traîneaux, d'une centaine de chiens et d'un avion de reconnaissance pourchasse un être humain. Un seul. Tout seul.

Ce livre est basé sur un fait réel. La traque a vraiment eu lieu.

L'histoire est fascinante. L'auteur a créé un climat de peur et d'urgence, alimentant l'adrénaline, mais au-delà du suspense lié à la traque, le roman met en lumière les instincts les plus bas de l'homme. Il remet en question les notions de bien et de mal, de justice et d'injustice.

C'est un nature-writting frissonnant, un roman noir en blanc avec une réflexion sur l'arrogance humaine.

À lire en pleine canicule pour éviter de se geler les orteils !

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Yeruldelgger, Tome 2 : Les Temps sauvages

Deuxième livre aussi bon que le premier.

A lire

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Yeruldelgger, Tome 3 : La Mort nomade

toujours aussi bien et dommage que ce soit le dernier de la saga...

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Dédicaces de Ian Manook
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Editeurs

LGF - Le Livre de Poche : 7 livres

Albin Michel : 6 livres

Le Livre de Poche : 3 livres

France Loisirs : 2 livres

Paulsen : 2 livres

J'ai lu : 1 livre

Editions du Valhermeil : 1 livre

EDITIONS DRUIDE : 1 livre

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