Marie Nimier

Je n'ai pas demandé pour décrire mes émotions à la fin de ce livre. Je m'attendais à une lecture lente, lassante et à mourir d'ennui et je me retrouve avec le cœur chamboulé. Marie Nimier a su raconter son histoire et sa relation-ou plutôt-sa non-relation difficile avec sa père, Roger Nimier. Ce fut probablement un grand écrivain, mais qui reste une énigme pour sa fille. Elle, qu'il surnommait "La Reine du silence", a pendant toute son enfance vécu dans le silence. A toujours se taire, a toujours subir sans rien dire, a gardé des secrets parfois très lourd, trop lourd. Après tant d'années à ne pas poser de questions, Marie en ressent le besoin et va remarquer à quel point Roger Nimier influence son quotidien même après de nombreuses années.

Dans ce très court roman, presque une nouvelle, on suit les points de vue de plusieurs personnes suite à la disparition d'un enfant dans une petite ville.

C'est l'histoire de la rencontre de trois personnages dans un décor de rêve, une plage au milieu des rochers blancs, des nuages légers, l'eau qui lèche le sable, l'air marin, le ciel bleu et le soleil qui brille. Lorsqu'une femme dont on ignore le prénom et le nom débarque sur la plage, elle est déçue de voir que les lieux sont occupés par un homme et sa fille. Cette femme est appelée « l'inconnue » du début à la fin du roman, on saura d'elle le peu qu'elle dévoile, pas grand-chose.

Ce que nous savons, c'est que cette inconnue débarque sur une plage qu'elle connaît déjà puisqu'elle y est venue deux ans auparavant avec son ami. Cette fois, cachée derrière les rochers, elle passe son temps à observer le colosse et sa fille, prend des notes dans son carnet. D'abord irritée de leur présence, l'inconnue finit par se rapprocher d'eux. Les trois personnages se découvrent, et partagent quelques jours de vie commune. Ce sera une expérience de courte durée pendant laquelle, ils apprendront un peu plus sur eux.

On referme ce livre avec des questions qui restent en suspens et sans vraiment savoir ce que cette femme est venue chercher ni ce qu'il adviendra des personnages mais on fait un bout de chemin avec eux et on comprend que l'histoire ne s'arrêtera pas là pour l'inconnue qui reviendra l'année suivante

Le Palais des orties est l’histoire d’un désir brusque et ardent entre deux femmes. D’un côté, Nora vit avec sa famille dans un coin de campagne, cultivant les orties, de l’autre, Frederica, une jeune wooffeuse aussi spontanée que mystérieuse, vient leur prêter main forte. L’histoire suit la naissance du désir chez Nora, puis le jeu de séduction entre les deux femmes, dans le cocon rassurant de la ferme et de ses orties.

À travers les yeux de Nora, le lecteur finir par se prendre de fascination pour Fred, pour cette créature pleine de naturelle et de désir qui exerce une attraction incontrôlable sur la narratrice. On ressent les questionnements qui agitent Nora, à mesure que son attirance grandit. Un roman de l’été, duquel suinte l’envie, la passion et les interdits.

https://libellulelivresque.wordpress.com/2020/08/23/decouverte-de-la-rentree-litteraire-2020-3/

J'ai trouvé ce livre étrange.

On ne connaît que très peu de choses sur les 3 personnages de ce livre. Par exemple, ils n'ont pas de nom ni de prénom et les âges ne sont pas précisés. L'auteur les désigne par les mots "l'inconnue", "le colosse" et "la petite".

A l'inverse, l'auteure fait de nombreuses et de très belles descriptions de la nature environnante.

L'action n'est pas présente.

En fait, la dynamique de l'histoire est liée aux comportements des personnages, à leurs pensées et aux relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres.

En fait je ne sais pas comment dire, c'est l'histoire d'un couple qui se noie. D'un woofeuse qui est perdue. D'une exploitation agricole. D'un village de campagne. Et dans tout cela, ces caractères influencés par leur passé, va naître une histoire d'amour impossible.

J'ai aussi aimé l'écriture, toutes ces phrases qui font réfléchir, cette enchainement puissant de mots

Histoire très bien écrite mais finalement sans grand intérêt. La psychologie des personnages aurait pu être beaucoup plus développée

Petite sœur est un roman empreint d'une telle pudeur et d'une telle sensibilité, qu'il est difficile de se détacher du personnage principal, Alice, et de son histoire. Cette jeune femme si fragile qui ouvre les yeux et grandi, grandi. Merveilleux livre et très addictif !

Il est assez original de faire parler un chien comme un humain et avoir les mêmes sensations. Mais je trouve l'histoire assez banale, sans beaucoup d'intérêt. Cependant l'écriture est bien enlevée. Dommage pour le scénario....

Les confidences sont courtes, elles se succèdent, il n'y a aucunes réflexions le lecteur doit se contenter de les enchaîner (peut être est-ce volontaire de la part de l'auteur?). J'aimais bien l'idée de départ, mais elle a mal était utilisé selon moi.