Frédéric-H. Fajardie
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Note moyenne : 7.55/10Nombre d'évaluations : 58
1 Citations 33 Commentaires sur ses livres
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Dans ces onze nouvelles, tout y est : l'effondrement des valeurs, le désenchantement, la perte de l'honneur. Entre un humour noir et un ton désinvolte et corrosif, Frédéric H. Fajardie explore à nouveau notre monde, qu'il perçoit avec recul et dérision.
Ces correspondances entre la vie et la fiction, cette obsession de violence et de révolte, ce sens de l'exil et ce tourment du passé, hantent l'oeuvre entière de Fajardie. Après Retour à Zlin, cette Mort d'un lapin urbain s'inscrit dans la lignée des polars fajardiens.
Afficher en entierUn coup de foudre!!! L'histoire, l'intrigue, les personnages, l'écriture, l'époque, tout était parfait. Ce livre est rempli d'honneur, on y retrouve vaguement quelques idées politiques (rien de très poussé) et surtout que d'actions majestueuses!
Cela m'a donné envie de lire d'autres romans du même auteur mais dans le genre policier :)
Afficher en entier"Tueurs de flics" est un neo-polar ou polar post-'68. Premier roman de Fajardie, écrit en 1975 et finalement édité qu'en 1979. Pour avoir lu d'autres livres de l'auteur, j'ai reconnu dans celui-ci son presque légendaire style direct. Il sera plus juste de parler des "directs", tant les gnons, coups-de-boule et autres balles fusent dans le quotidien du commissaire Padovani dont c'est ici la première mise-en-scène (sur les six tomes parus le concernant), face à un trio de dépeceurs de flicards.
Padovani, espèce d'inspecteur Harry à la française, qui ne mâche pas ses mots (surtout vis-à-vis de son supérieur qui est aussi son oncle par adoption), n'est pas un super-flic pour autant. Honnête et fiable, souvent révolté, il lui arrive d'avoir la trouille, il aime rentrer chez lui auprès de sa femme après le boulot et pense régulièrement à son père décédé... surtout quand, dans le cadre de l'enquête, il fait la connaissance de "Ouap" qui a fait la guerre d'Espagne, comme le père de Padovani.
L'enquête en soi est lapidaire et sert, comme généralement dans le neo-polar, de prétexte pour dénoncer la société (politisée), les magouilles de politicards, décrire l'ambiance -violente- urbaine, s'attacher aux réprouvés ou aux marginaux, comme "Ouap", p.e.
Ce n'est (à mon avis) peut-être pas le meilleur roman que j'ai pu lire de Fajardie, or, celui-ci restera néanmoins dans ma mémoire comme un texte, certes violent, mais aussi très humain et dans lequel humour et quelques élans lyriques ne sont pas absents.
La suite logique veut donc que je lirai prochainement "La Théorie du 1%".
Afficher en entierAyant adoré les foulards rouges, je n'ai étonnamment pas réussi à me plonger dans ce roman historique.
J'ai trouvé les personnages et le scénario assez identiques au tome précédent, rien de bien nouveau sous le soleil. Et mon imagination a eu bien du mal à suivre la proposition des "loups-garous"... Le seul point positif que j'y ai trouvé est une fine évriture, que l'on ne croise pas dans la majorité des romans.
Je suis à mon grand désarroi complètement déçue.
Afficher en entierC'est un livre que j'avais dans ma PAL depuis un bon moment déjà et que j'ai commencé pour un challenge et c'est une merveilleuse découverte : le style est riche, le vocabulaire soutenu, ce qui rend la lecture assez lente. C'est à la fois un roman historique, un livre d'aventure avec des combats navals et un polar puisqu'il y a aussi une enquête. Et il y a aussi une belle histoire d'amour.
J'ai aussi beaucoup aimé le ton "pince sans rire" employé par l'auteur.
Afficher en entierun bon roman historique , qui se lit bien , bonne écriture
Afficher en entierGénial, belle écriture, belle aventure... super moment de lecture.
Afficher en entierun très bon roman avec un héros magnifique
à lire et relire avec beaucoup de plaisir
Afficher en entierdu très bon fajardie
1 suite digne du voleur de vent
Afficher en entierMoins bien que les foulards rouges au niveau de l histoire. On s attache aux personnages.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Frédéric-H. Fajardie
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Editeurs
Editions de La Table Ronde : 23 livres
N.E.O. (Nouvelles éditions Oswald) : 11 livres
Editions du Rocher : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 5 livres
Gallimard : 5 livres
Mille et une nuits : 5 livres
Fayard : 5 livres
Actes Sud : 4 livres
Biographie
Frédéric H. Fajardie est un écrivain et scénariste français.
Fajardie grandit dans la librairie parisienne de son père où il lit de très nombreux romans et nouvelles. Dès l'âge de seize ans, le marxisme devient le repère de sa vie. En 1968, acquis aux idées gauchistes, il milite à la Gauche prolétarienne et dès le mois de mai 1968 il veut devenir le premier militant « engagé » à écrire des romans noirs et si possible à en pervertir le style.
Son premier roman, Tueurs de flics, publié en 1979, remporte un succès immédiat. Les lecteurs adoptent immédiatement Padovani, ce flic qui ne mâche pas ses mots et qui a tout de l'inspecteur Harry importé chez nous. La critique salue l'écriture rythmée et l'art de la formule qui fait mouche.
À partir de 1986, il commence à publier des romans de facture plus classique, collection dite « blanche », mais continue son œuvre dans le roman noir. En 1989, il est reconnu par le critique Renaud Matignon.
Réfractaire aux étiquettes et aux ghettos, il n'apprécie pas le socialisme mitterrandien, contre lequel il écrit en 1993 Chronique d'une liquidation politique.
Auteur d'une cinquantaine d'ouvrages, dont certains adaptés au cinéma, il est considéré comme l'une des figures classiques du roman noir des années quatre-vingt, le néo-polar, au même titre que Jean-Patrick Manchette et Didier Daeninckx.
Romans, nouvelles, œuvres pour la jeunesse, scénarii, pièces radiophoniques, articles et chroniques de presse, Fajardie est un auteur prolifique qui s'est lancé ces dernières années dans le polar historique de grande ampleur au siècle des Lumières.
Plusieurs prix récompenseront son œuvre, dont le Prix Charles-Péguy en 2001 pour son autobiographie, et le Prix du Roman populaire en 2003 pour son roman historique, Le Voleur de Vent.
Frédéric H. Fajardie est décédé le 1er mai 2008 à Paris.
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