Baptiste Beaulieu

Encore un livre de Baptiste Beaulieu qui m'a fait rire comme pleurer.

Un livre qui nous raconte l'histoire de Jean, médecin, qui n'arrive plus à pleurer et par son intermédiaire l'histoire de femmes et hommes qui sont passé.e.s par son cabinet.

Une histoire humaine, qui nous fait réfléchir et qui peut nous faire sentir vu et compris.

Baptiste Beaulieu est un de mes auteurs favoris, j'ai lu ce livre en une soirée, j'ai encore et toujours adoré !

Une immersion à la fois drôle et tragique, portée par une plume fluide. Pour certains ce sera une découverte, pour d'autres l'émergence de souvenirs lors de situations similaires.

oulala ce livre…il m'a été proposé pour mon challenge 12 livres, 4 amis par ma Biche avec qui je l'ai lu en LC. Ce roman allie à la perfection humour, vérités et introspection.

Il s’agit d’un texte qui vous bouscule et vous remet en question. A travers le regard de ce médecin j’ai remis, le temps de quelques pages, ma blouse blanche, me rappelant les bons et les mauvais aspects du métier de soignant. Et plus profondément le questionnement sur l’humanité de chacun de nous, le respect et la bienveillance que l’on accorde aux autres. L’auteur joue ici d’humour afin de contrebalancer les aspects plus durs voire dramatiques de la vie de ces personnages. Un humour auquel j’ai été sensible et qui m’a aidé à « respirer » entre deux réflexions bien senties.

Pour avoir fréquenté ce monde je peux dire que tout est criant de vérité et c’est à la fois douloureux et inquiétant pour l’avenir. J’ai beaucoup aimé cette lecture qui m’a tirée les larmes et vous la conseille vivement.

Un roman humaniste et poétique, avec un brin d'humour. L'auteur, se décrivant médecin de famille, raconte les relations avec ses patients, ses doutes sur son métier et le rôle qu'il joue dans la vie de chacun. Il dénonce le manque de rapports humains dans la médecine d'aujourd'hui et s'interroge sur le sens de la vie. Il aborde de nombreux sujets de notre société, tels que l'homosexualité, les violences conjugales, la maladie, le deuil, l'amour, la tendresse....

Un roman touchant et juste.

Une belle histoire d'amour et de bonheur entre deux êtres différents, mais tellement semblable et qui se complètent L'écriture de l'auteur est fluide Bon livre

Un bijou, une merveille. On se blotti dans ce récit, on pleure, on ri, on vie! C'est quand même fou quand quelques pages vous retournent autant. Cela démontre la qualité de l'écriture, du choix des mots, de la personne qui choisit ces mots!

Quelle drôle de rencontre avec Baptiste Beaulieu ! Avec jean, avec Josette, avec Charlotte et la misère de la vie, la beauté de la vie, l'angoisse d'un manque de sens constant que l'on tente de recouvrir grâce à un mot, un geste de bienveillance. On navigue avec le narrateur dans cette quête perpétuelle d'un "pourquoi", dans la salle d'attente de son cabinet, dans les maisons vides de rires et pleines de maladies...

Drôle de roman, bouleversant et puissant.

Cet homme et ce roman sont d'utilité publique. Une énorme bouffée d'humanité et d'espoir pour nous tous.tes. Une qualité dans la narration qui nous fait pleurer sans tomber dans le pathos et nous fait rire sans jamais se moquer. Pas besoin de livre de développement personnel, lisez Baptiste Beaulieu ! A consommer sans modération.

Le Docteur rencontre Sarah, le jour où il veut mettre fin à ses jours.

Après une négociation il lui accorde 7 jours, pour qu'elle lui prouve que la vie vaut d'être vécu et qu'il renonce à la mort.

Le compte à rebours commence...

Que va-t-il se passer quand il arrivera à zéro ?

Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir la plume de Baptiste Beaulieu.

Je l'imaginais très poétique, touchante, parfois drôle et même piquante.

Un peu comme il l'est sur instagram, là où je lis souvent ce qu'il partage.

Et elle l'est.

Mais j'avoue ressortir un peu mitigée de cette lecture malgré tout.

J'ai aimé et en même temps j'ai trouvé que c'était tellement différent de ce que je lis habituellement que je suis un peu déboussolé.

J'ai adoré la manière sans filtre, sans fard, d'aborder la mort.

Choisir comme héros un homme qui a décidé de mourir, ce n'est pas rien. Ce n'est pas anodin. C'est même assez inédit, en tout cas pour moi.

Y ajouter une mamie un peu loufoque, prête à tout pour le maintenir en vie.

Créer une relation entre eux. Plus ou moins touchante, attachante. Mais aussi aux antipodes. Avec de l'agacement malgré la tendresse.

C'est risqué.

Et c'est brillant à la fois !

J'aurai aimé m'attacher un peu plus au docteur. Je n'ai pas réussi.

Et je ne peux honnêtement pas vous expliquer pourquoi de façon claire et précise.

C'est comme ça et c'est tout.

Et je pense que ça fait partie des raisons pour lesquelles je suis mitigée.

Parce que bien que leur histoire respective soit touchante et très "réelle" il m'a manqué un truc.

Pourtant, j'ai pris la lecture comme une sorte d'ovni, qui me retourne le cerveau, et que je finis quand même par apprécier.

Vous voyez ?

Non ?

Ça tombe bien, même moi je trouve que ça n'a pas de sens.

Je retiens la mort inéluctable, ce décompte jusqu'à l'enterrement, leur relation, les moments plus ou moins fous qu'ils ont vécus sur 7 petits jours.

Je retiens cette facilité qu'à eu Baptiste de m'attraper dans son histoire, alors qu'un des persos m'a moins touché que l'autre.

Je retiens le fait que j'ai envie de tenter un autre livre de l'auteur, voir ce que ça donne.

Et pour finir, j'en retiens une leçon de vie. Belle. Mais aussi triste. Un besoin de ressentir encore plus fort la vie qui m'habite, la chance d'avoir tout ce que je possède, de respirer, et de pouvoir faire ce que je veux du temps que le destin m'accorde.

Bref, je sais que c'est décousu, que ça n'a pas de sens, mais écrire mon avis après une lecture est toujours un exercice où j'y mets tout ce que je ressens, peu importe l'ordre ou la cohérence.

Un concentré d'humanité, de beauté, de joies et de douleurs, de gens et de rencontres. De la femme oiseau de feu, de Fabienne et de Blanche, de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui sauvent, accompagnent, essayent, échouent mais continuent.