William Hope Hodgson

Étrange mélange que ce livre.

Une première partie assez époustouflante dans l'évocation d'un monde qui n'en finit pas de mourir, dont les rares peuplements humains sont cernés d'horreurs innommables.

La deuxième partie est par contre truffée de passages assez crispants dès lors que le narrateur fait étalage de sa barbarie chevaleresque, ou de ses convictions sur la "nature féminine" ou la relation homme-femme idéale.

Le tout truffé de rappels et d'adresses au lecteur des plus lourdingues, et dans un langage volontairement archaïsant qui pourra rebuter ceux qui ne trouveront pas qu'il contribue à l'atmosphère de l'ensemble.

Neuf aventures de Carnacki, le chasseur de fantômes, le personnage imaginé par W.H. Hogdson(1877-1918). Des nouvelles courtes relatant le "travail" de ce spécialiste des revenants reconnu et appelé à l'aide par des personnes témoins d'évènements étranges, inquiétants voire dangereux. Le récit se fait à postériori, lorsque l'affaire est élucidée par le biais d'un repas que Carnacki offre à ses amis, friands de ses aventures. Les phénomènes sont intriguants à souhait, originaux (une chambre qui siffle... un cheval invisible...), l'ambiance horrifique décrite de façon feutrée (on s'amuse de voir l'évolution de la transcription de l'horreur entre le début du XXème et maintenant et on s'interroge sur le besoin d'un tel changement). Et tout le sel se trouve dans les chutes...surprenantes (je n'en dirais pas plus, ce serait dommage!). La lecture est agréable et au final on passe un bon moment, même si on n'est pas un amateur de fantômes!

Sommaire

1 - François TRUCHAUD, W.H. HODGSON ou la Quête du Surnaturel, pages 7 à 12, Préface

2 - La Porte (The Gateway of the Monster), pages 13 à 45

3 - La Maison parmi les lauriers (The house among the laurels), pages 46 à 76

4 - La Chambre qui sifflait (The whistling room), pages 77 à 104

5 - Le Mystère de la maison hantée (The searcher of the end house), pages 105 à 147

6 - Le Cheval de l'invisible (The horse of the invisible), pages 148 à 189

7 - Le JARVEE (The haunted Jarvee), pages 190 à 218

8 - Le Verrat (The hog), pages 219 à 284 Nouvelles traduites par François TRUCHAUD

J'ai adoré ce livre.

Ce recueil est composé de cinq nouvelles écrites par des grands noms de la littérature fantastique. Hormis leur côté fantastique, elles ont toutes comme point commun le fait que ce soit un personnage qui raconte une histoire qui lui est arrivée ou qui est arrivée à quelqu'un d'autre.

Les créatures surnaturelles présentes dans ce livre sont différentes les unes des autres et permettent d'explorer plusieurs fin. L'aventure de l'étudiant allemand m'a tout de suite plu. Le contexte historique de la Terreur est en parfaite adéquation avec le phénomène surnaturel. La nouvelle d'Edgar Allan Poe est très bien écrite. Chaque petit détail, chaque information scientifique est utile pour amener à l'élément fantastique. Cette maudite chose est la nouvelle que j'apprécie le moins. Je trouve le fantastique un peu moins travailler que dans les autres nouvelles et je trouve la fin un peu simple. La chambre qui sifflait est ma nouvelle préférée. Il y a un mystère prenant, une explication géniale à la fin et j'aime énormément les différents rebondissements. Pour ce qui est de celle de Howard Phillips Lovecraft, elle est très prenante. Je pense que j'aurais pu l'apprécier d'avantage si je n'avais pas deviné la fin.

Pour conclure, c'est un excellent recueil et je le conseille au féru de fantastique.

J'avoue que j'ai vraiment eu du mal à savoir comment classer ce livre ... Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais c'est impossible de dire qu'il m'a transporté ... Même écrire cette critique s'avère compliqué ...

Deux histoires se mélangent, et je n'ai pas vraiment su faire le lien entre elles ...

Mon premier sentiment, bien que je n'ai pas lu le livre auquel il m'a fait penser, ce n'est donc basé que sur un ressenti et sur l'idée que je me fais du livre ou de l'adaptation cinématographique qui en a été faite, c'est 2001 l'Odyssée de l'espace ; mélangé à Interstellar ... Le truc bien space ...

Malgré tout je dois reconnaître à Hodgson un esprit et une création vraiment à part, et précurseur pour son époque ... Le dernier tiers du livre a été pour moi le plus intéressant ... Mais je suis quand même restée sur ma faim ...

À vous donc de vous faire votre propre idée ...

Pfouuuu... Finiiii.... Je crois que je n'ai jamais mis aussi longtemps pour lire un livre (1 an et 9 mois). Comment j'ai ressenti ce livre ; il m'a rappelé les fameux livres imposés à l'école. Ces lectures qui sont pour la plupart inintéressantes et ennuyeuses à souhait, et quand c'est le pompon on y comprend rien, tout en sachant qu'on va être interrogé dessus et qu'on aura la jolie bulle. Ba voilà, ce livre pour moi c'est çà, le contrôle et la bulle en moins.

Ça commençait bien avec la découverte d'un manuscrit relatant la vie et surtout les expériences troublantes d'un vieil homme. Des créatures mi-humaines mi-porcines, des attaques nocturnes, des explorations de lieux sombres, une atmosphère dérangeante.. Puis d'un coup on dirait que l'auteur a pété un plomb. On se retrouve à contempler de manière accélérée la fin du monde, puis on est dans le système solaire, puis à travers l'espace, bref.. Il m'a endormi et perdu dans ses descriptions à rallonges qui s'éternisaient.

Au cours du récit on dirait que l'auteur fait référence à beaucoup de choses diverses tel que :

- La décorporation

- Les voyages astraux

- Des rêves paranormaux voire sensorielles

- Univers parallèles

- Voire portail interdimensionnel (je pense à sa maison)

Et ce passage où j'ai totalement décroché quand son esprit éthéré voyage dans le temps et dans les confins de l'univers, je pense que c'est parce que je manque de mots pour définir où il a voulu en venir. Ça dépasse ma compréhension, je n'ai pas encore découvert ni appris ce savoir auquel il pourrait faire référence. En tout les cas je n'ai pas réussi à replonger dans le livre, pire j'ai fini par ne plus rien comprendre. Sauf vers la toute fin ou je suis à peu près revenu en terrain connu mais sans plus vu le temps écoulé. C'est un livre que plus d'une fois j'ai failli abandonner définitivement.

Ce livre mérite d'être lu ( attention aux longueurs répétitives sur le trajet aller et le retour à la Pyramide ) car écrit au début du XX eme siècle. Cela donne l'idée de l' évolution de la société de l'époque par rapport à maintenant. Archaïsme des relations homme / femme : homme considéré comme le protecteur, le maître malgré les sentiments. Question horreur : cela reste très kitsch.

Magnifique anthologie éditée par Stephen Jones sur laquelle je suis tombée au hasard de mes pérégrinations. Bien entendu, c'est voir Clive Barker au menu qui a guidé ma main. Comme c'est étrange.

Comme le titre l'indique, toutes les histoires évoquent un détective qui se retrouve face à des événements apparemment surnaturels.

On peut dire que les récits ont un côté historique pour les premiers, puisqu'ils se déroulent au XIXe siècle, et les suivants nous guident jusqu'au présent.

Les nouvelles sont courtes, beaucoup mêlent la fantasy et l'horreur, et les fans d'ancienne Pulp fiction (Lovecraft, Chandler, Howard...) y trouveront leur compte. Les jeunes auteurs semblent avoir trempé leur plume dans les encriers de leurs illustres prédécesseurs et s'en tirent haut la main.

J'ai beaucoup aimé ce recueil, mais vous savez que j'aime déterrer les anciens écrits et faire connaître les auteurs qui ont sombré dans l'oubli, si tant est qu'on les ait connus un jour. Ce magnifique mélange des générations est vraiment réussi et je le conseille fortement.

Un livre sympathique. Des phrases et des chapitres courts qui donnent un bon rythme au récit. Un récit très prenant malgré le vocabulaire maritime dans lequel on se perd un peu. Ce vocabulaire spécifique, si on n'y est pas familier nous sort facilement de plusieurs scènes.