249, Faubourg Saint-Antoine
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extrait
Depuis un moment, j'essayais de persuader ma mère que je ne risquais rien en revenant de l'école avec mon copain Georges Meyer, qui devait lui aussi traverser la chaussée pour gagner sa maison au coin de la rue Faidherbe.
L'installation d'un providentiel feu rouge au carrefour la décida finalement à donner le feu vert à mon émancipation qui, d'ailleurs, l'arrangeait. Moi, j'avais l'impression d'avoir franchi un formidable pas vers le monde des grands. Mon cartable sur les épaules, les mains dans les poches, marchant de conserve avec Meyer, je dépassais désormais en crânant ceux qui devaient encore tenir la main de leur mère sur le trottoir de cette rue de Reuilly qui, quatre fois par jour, devenait le boulevard des écoliers.
L'ordre était formel : je ne pouvais pas traîner en route.
Afficher en entierCommentaires récents
J'ai adoré passer ces instants avec l'auteur. S'il se défend d'une autobiographie quelconque de son enfance, les souvenirs y sont si bien narrés qu'on a envie d'y croire, de croire qu'un tel bonheur toout simple existe et que des gens soient assez sages pour s'en contenter.
Oui Diwo décrit avec beaucoup de sensibilité et d'affection ce quartier auquel il est tellement attaché et on ne peut imaginer que les beaux sentiments qu'il met en exergue ne soit pas le ressenti d'un adorable petit gars du faubourg.
Ce roman est agréable, plein de sensibilité, d'espièglerie à vous laisser la nostalgie de l'enfance comme sait si bien le faire Pagnol.
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Date de sortie
249, Faubourg Saint-Antoine
- France : 2007-10-13 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Entre les deux guerres, au 249, faubourg Saint-Antoine, vit la famille Benoist, qui appartient à l'aristocratie du monde ouvrier, les artistes du bois. À travers les yeux émerveillés du petit dernier, Jean, qui découvre les premières automobiles, la fée Électricité et le cinéma, le faubourg brille de ses derniers feux.
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