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Amours vengeresses, Tome 3 : Pour le coeur de Javier Casillas



Description ajoutée par Ju_Books 2019-02-02T23:54:06+01:00

Résumé

Ils sont frères. La trahison les a séparés, l’amour pourrait les réconcilier…

Javier Casillas est abasourdi. La nuit torride qu’il a passée dans les bras de la belle Sophie n’a pas été sans conséquences, puisque la voilà enceinte de lui ! Bien que réfractaire à l’idée de s’engager, il n’a d’autre choix que de proposer à la jeune femme de l’épouser. Pas question pour lui de laisser une mère et son enfant sans protection… Mais quand Sophie en vient à attendre autre chose de lui que le désir brut et sauvage qu’il lui témoigne chaque fois qu’ils se trouvent en présence l’un de l’autre, alors Javier sent la situation lui échapper. Car, résolu à garder le contrôle, jamais encore il n’a permis à quiconque d’atteindre son cœur…

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Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Michelle Smart **

1.

Les yeux fixés droit devant lui, Javier Casillas avançait dans le couloir d’un pas mécanique. Il sentait les regards sur lui. Comme il les avait sentis avant, pendant et après la représentation dans la loge qu’il partageait avec son frère jumeau. En raison de l’histoire tragique de leurs parents, son frère Luis et lui étaient régulièrement sous les projecteurs depuis leur enfance et ils avaient appris à le supporter. Mais au cours des deux derniers mois, la pression des médias avait décuplé.

Il leur accorderait exactement la même chose que d’habitude. Rien. Pendant tout le spectacle il était resté de marbre, alors qu’intérieurement il bouillonnait de rage. Sans broncher, il avait regardé Freya, son ex-fiancée, danser comme une déesse. Sans broncher, il avait écouté l’ovation qui rendait honneur à son talent. Mais depuis son arrivée au théâtre il n’avait qu’une envie : rentrer chez lui et se défouler sur son punching-ball.

Cette soirée était l’accomplissement d’un rêve que son frère et lui poursuivaient depuis très longtemps. Une dizaine d’années plus tôt, ils avaient enfin réuni les fonds nécessaires pour acheter le théâtre madrilène décrépi dans lequel leur mère, danseuse étoile de renommée internationale, s’était initiée à son art. Ils avaient également acquis la compagnie de danse associée, qu’ils avaient rebaptisée Compañía de Danza Casillas en hommage à leur mère. Ils avaient entrepris d’en faire l’une des compagnies de danse les plus prestigieuses d’Europe. Par la suite ils avaient acheté un terrain tout proche, sur lequel ils avaient fait bâtir un lieu ultramoderne comprenant un théâtre et une école de danse.

Ce soir c’était l’inauguration, marquée par la première des Chaussons rouges. La presse internationale était venue en force, mais au lieu de s’intéresser à l’architecture du lieu et à la qualité du spectacle, ils focalisaient toute leur attention sur lui et son ex-fiancée… Le monde entier savait que celle-ci l’avait quitté pour son plus vieil ami, Benjamin Guillem. Une humiliation cuisante, certes. Mais seul son amour-propre était blessé. Il ne tenait pas à Freya. Il n’avait jamais tenu à elle. Javier arriva à un embranchement du couloir conduisant à la salle où avait lieu le cocktail donné après le spectacle. Alors qu’il s’apprêtait à tourner à gauche en compagnie des invités de marque — dont plusieurs membres de la famille royale d’Espagne — il sentit une main se refermer sur son bras pour l’entraîner dans la direction opposée. Son frère… qui prévenait leurs hôtes qu’ils les rejoindraient quelques minutes plus tard.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il avec suspicion.

— Je voulais te parler seul à seul.

Quelque chose dans le ton de Luis le mit en alerte. Leurs relations étaient tendues depuis l’escapade de son frère dans les Caraïbes, un mois plus tôt. Comment Luis pouvait-il s’imaginer qu’en épousant la sœur de Benjamin il rétablirait leur réputation à tous les deux ? Ça dépassait l’entendement. Son frère, bien que très différent de lui physiquement et moralement, était pourtant quelqu’un de très judicieux. Son avis avait même toujours été le seul qu’il jugeait digne de considération. Par chance Luis était revenu à la raison au dernier moment et il était rentré à Madrid célibataire. Malgré tout, leurs relations étaient loin d’être apaisées. Javier réprima un soupir. Luis était le seul élément stable de sa vie. Depuis leur naissance, ils avaient toujours affronté ensemble les épreuves que la vie leur avait réservées.

Luis attendit d’être hors de portée de voix du groupe pour se tourner vers lui.

— Pendant toutes ces années tu savais que nous avions escroqué Benjamin, n’est-ce pas ?

À l’évocation de son ennemi juré, Javier fut submergé par la rage qu’il contenait à grand-peine depuis le début de la soirée. Sept ans auparavant, les frères Casillas avaient proposé à Benjamin Guillem d’investir dans un de leurs projets. La construction à Paris d’un immeuble prestigieux, la tour Mont-Blanc. S’ils lui avaient fait cette proposition, c’était uniquement parce qu’un jour le vendeur du terrain leur avait soudain adressé un ultimatum, leur donnant jusqu’à minuit pour régler le solde du prix d’achat. Faute de quoi le terrain serait vendu à un autre acquéreur et ils perdraient les arrhes déjà versées. Ils ne disposaient pas des liquidités nécessaires. Benjamin, si.

— Nous ne l’avons pas escroqué, objecta-t-il d’un ton glacial. C’est lui qui a été assez stupide pour signer le contrat sans le lire.

— Mais tu devais le prévenir que les termes avaient changé et tu ne l’as pas fait. Délibérément, n’est-ce pas ?

Javier serra les dents. C’était Luis qui avait fait la proposition à Benjamin, et ce dernier avait investi dans le projet à hauteur de vingt pour cent. Dans sa hâte de conclure le contrat, Luis avait dit à Benjamin que vingt pour cent du bénéfice lui reviendraient. Lors de la rédaction du contrat, l’avocat des frères Casillas leur avait fait remarquer que la participation de Benjamin était purement financière, tandis que de leur côté ils assumeraient entièrement la réalisation du projet. Par conséquent, il était plus logique que la part de bénéfice revenant à Benjamin soit limitée à cinq pour cent. Un point que Javier avait approuvé. Le contrat avait été modifié en conséquence et Javier avait envoyé la nouvelle version à Benjamin, persuadé qu’il la lirait et qu’il négocierait les nouvelles conditions si elles ne lui convenaient pas.

Pour toute réponse, il fusilla Luis du regard. Ce dernier prit une profonde inspiration.

— Pendant toutes ces années je me suis dit que tu avais oublié, alors que j’aurais dû accepter l’évidence. Tu n’oublies jamais rien. En trente-cinq ans tu n’as jamais oublié ni omis de faire une chose à laquelle tu t’étais engagé.

— Je ne me suis jamais engagé à lui envoyer un mail.

Javier s’exhorta au calme. Il ne faisait jamais de promesses qu’il n’avait pas l’intention de tenir. Les gens pouvaient dire ce qu’ils voulaient de lui — et ils ne se gênaient pas pour le critiquer, surtout derrière son dos — mais il était un homme de parole.

— Pas explicitement, reconnut Luis. Mais regarde-moi dans les yeux et dis-moi que cette omission n’a pas été délibérée.

Luis lui avait demandé de préciser à Benjamin les modifications qui avaient été apportées au contrat, se rappela Javier. Mais à aucun moment il n’avait dit qu’il le ferait. Et Luis devrait lui en être reconnaissant. Si Benjamin avait lu le contrat avant de le signer, ils seraient actuellement moins riches de deux cent vingt-cinq millions d’euros. Malgré tout, Benjamin avait quand même gagné — gagné — soixante-quinze millions d’euros. Et pour cette somme substantielle, il n’avait rien eu d’autre à faire qu’un transfert de fonds. Qu’il ait eu l’aplomb de les attaquer en justice était inadmissible. Qu’il ait refusé d’accepter le jugement rendu par le tribunal, qui l’avait débouté, puis qu’il lui ait volé sa fiancée était minable. Et tout le monde considérait que c’était lui qui était en tort ? Tous des idiots aveuglés par leurs préjugés ! Parce que lorsqu’ils le regardaient les gens voyaient le visage de son meurtrier de père…

— Pour quelle raison aurait-elle été délibérée ? demanda-t-il avec une moue dédaigneuse.

— Ce n’est pas moi qui peux répondre à cette question. Tout ce que je sais c’est que Benjamin était notre ami. J’ai défendu ta position…

— Notre position, coupa-t-il à bout de patience.

Voilà qu’à présent son propre jumeau le soupçonnait ? Qu’était devenue la loyauté à toute épreuve qui les avait toujours unis ?

— Je suppose que tes scrupules à retardement sont liés à cette garce.

Javier avait un mauvais pressentiment depuis qu’il avait aperçu Chloé Guillem, la sœur de Benjamin, dans le public pendant la représentation. Elle les avait trahis elle aussi en aidant son frère à mener à bien le kidnapping de Freya. Et c’était elle la cause de la tension qui régnait entre Luis et lui depuis que celui-ci était de retour des Caraïbes. Un rictus inhabituel crispa le visage de Luis. Avant que Javier ait le temps de réagir, son frère l’agrippa par le col de sa chemise.

— Si tu parles encore une seule fois de Chloé en ces termes, tu es fini. Tu m’entends ? Fini.

Javier crispa la mâchoire. Il s’était passé quelque chose entre Luis et Chloé. C’était évident. Luis avait toujours été un grand séducteur, mais jamais aucune de ses aventures n’avait mis en péril leur relation.

— Si tu continues à la défendre, je dirai plutôt que nous sommes finis, cher frère, rétorqua-t-il sèchement.

Si Luis était séduit par cette garce après ce qu’elle lui avait fait, eh bien il n’existait plus pour lui. Leur loyauté mutuelle passait avant tout le reste. Si Luis l’avait oublié, il n’était plus son frère.

Les jumeaux s’affrontèrent du regard pendant un long moment, vibrants de rage. Puis Luis lâcha le col de Javier et s’écarta de lui. Javier regarda l’homme avec qui il avait partagé le même utérus, la même chambre, le même deuil tragique, les mêmes combats, reculer lentement avant de lui tourner le dos. Le cœur battant à tout rompre, il le suivit des yeux. En trente-cinq ans, aucun des deux n’avait jamais tourné le dos à l’autre. Les yeux rivés sur Luis, Javier eut vaguement conscience d’une femme qui venait dans sa direction. Ce fut seulement lorsqu’elle s’immobilisa devant lui qu’il la reconnut. Cette femme, il l’avait vue pour la dernière fois deux mois plus tôt lorsqu’il l’avait raccompagnée à la porte de chez lui… C’était un visage qu’il n’avait jamais souhaité revoir de près.

— Tu devrais être au cocktail, déclara-t-il d’un ton sec.

Sophie Johnson faisait partie du corps de ballet de la Compañía de Danza Casillas. Son contrat l’obligeait à être présente au cocktail.

— J’ai quitté la compagnie il y a deux mois.

En entendant de nouveau cette voix étonnamment sensuelle, Javier sentit les battements de son cœur s’accélérer. Sophie avait un visage d’ange et une voix de vamp… Elle avait quitté la compagnie ? Il n’avait pas été très attentif à ce qui se passait sur scène pendant la représentation.

— Que fais-tu ici, alors ?

Il le savait. L’étau qui lui comprimait la poitrine venait de se resserrer d’un cran. Il connaissait la réponse. Mais il n’avait aucune envie de l’entendre.

— Il faut que je te parle.

— Le moment ne peut pas être plus mal choisi.

Et elle était la dernière personne avec qui il avait envie de parler. Surtout maintenant, alors que la charpente de sa vie était en train de se fissurer. Il passa à côté d’elle avec un bref hochement de tête.

— Excuse-moi.

— C’est important, insista-t-elle.

Il se figea, le cœur battant à tout rompre. Des souvenirs de leur brève aventure l’assaillirent. Des souvenirs qu’il avait refoulés depuis l’instant où il l’avait raccompagnée à sa porte. Il tourna la tête vers elle.

— Non. Ce n’est pas une conversation à avoir ici et maintenant. Rentre chez toi.

— Mais…

— J’ai dit non.

Le ton cinglant de Javier fit frémir Sophie. Elle le regarda s’éloigner en serrant les dents pour retenir ses larmes. Elle en avait versé suffisamment au cours des deux derniers mois. Les jambes tremblantes, elle se dirigea vers la chaise la plus proche et s’affaissa dessus. Dire qu’elle s’était crue amoureuse de Javier… Quelle idiote ! Les rumeurs le décrivant comme un monstre d’insensibilité s’étaient toutes révélées exactes. Malheureusement elle les avait ignorées, convaincue que loin d’avoir un cœur de pierre c’était au contraire un être tourmenté. La première fois qu’elle l’avait vu, c’était un an plus tôt, un jour où il était venu à la compagnie de danse. Dès que ses yeux s’étaient posés sur lui elle avait eu le souffle coupé, puis son cœur s’était affolé. C’était une réaction viscérale qui l’avait d’autant plus ébranlée qu’elle n’avait jamais rien ressenti de tel. Contrairement aux danseurs qu’elle côtoyait, musclés mais élancés, Javier était massif. Très grand, c’était un homme imposant qui attirait l’attention dès qu’il pénétrait dans un lieu. Le nez trop grand, les paupières trop tombantes, et le regard trop suspicieux, il n’était pas beau au sens traditionnel du terme. Mais il avait un magnétisme qui rendait tous ces défauts fascinants. Et puis il y avait en lui cette souffrance qu’elle avait tout de suite décelée et qui l’avait bouleversée. Pendant des mois elle avait vécu dans l’attente de le revoir. C’était rarement arrivé — son implication dans la gestion de la compagnie était limitée — mais à chaque fois son cœur s’était affolé de nouveau. Bien sûr, elle savait que cet engouement ne la mènerait à rien. Javier Casillas était l’un des deux propriétaires de la compagnie de danse. Un homme d’affaires bien plus riche qu’elle n’était capable de l’imaginer, dont l’arrogance et la réserve suscitaient à la fois l’admiration et la crainte. Il n’y avait aucune chance qu’il lui accorde le moindre regard. En revanche, il en avait accordé plus d’un à Freya.

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Commentaires récents

Bronze

Je ne m'attendais pas à ce tome mais c'est le cas. Je trouve que ce dernier tome résumé bien la trilogie et explique bien la mentalité de Javier qui été vraiment détestable dans les 2 tomes précédents (et même dans une partie de ce tome )

C'était une lecture agréable

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Dates de sortie

Amours vengeresses, Tome 3 : Pour le coeur de Javier Casillas

  • France : 2019-03-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-09-18 - Poche (English)

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Titres alternatifs

  • Billionaire's Baby of Redemption - Anglais
  • Billionaire's Baby of Redemption (Rings of Vengeance #3) - Anglais

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Note globale 5.5 / 10

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